Le film reçoit à sa sortie des critiques globalement positives et un succès commercial.
Résumé
Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit à faire atterrir son avion en catastrophe après une défaillance en plein ciel. Six personnes meurent dans l'accident. Il est reçu en héros après l'accident, mais le NTSB (Conseil national de la sécurité des transports aux États-Unis) mène l'enquête pour déterminer les responsabilités. Whip, alcoolique et consommateur de cocaïne et de cannabis, dissimule sa consommation d'alcool la veille, le matin et pendant le vol. Il demande à une hôtesse de passer sous silence les détails qui pourraient l'accabler. Il s'assure que son copilote ne révélera pas qu'il était encore saoul la veille lorsqu'il a pris les commandes de l'avion.
À l'hôpital, il fait la connaissance de Nicole, admise à la suite d'une surdose d'héroïne. Une fois sortis, ils entament une relation, mais elle finit par le quitter à cause de son alcoolisme.
L'avocat qui défend Whip arrive à faire invalider le rapport d'analyse toxicologique qui révèle qu'il était sous les effets de l'alcool et de la cocaïne lors de l'accident. Arrive l'audition devant le NTSB. Whip ment sur son état au moment de l'accident, avant finalement de craquer et de révéler qu'il est alcoolique et qu'il avait consommé de l'alcool alors que l'enquête finit par reporter sur une hôtesse, décédée dans l'accident, sa consommation en cachette de bouteilles présentes dans l'avion.
Il est finalement condamné à quelques années de prison et s'arrête de boire.
Le scénariste John Gatins a l'idée de Flight dès 1999, alors qu'il est conseiller technique sur le tournage d'un film de guerre ; entouré d'anciens pilotes de l'armée de l'air, il se demande alors comment peut être la vie de ces pilotes une fois revenus sur terre[pas clair][5]. Dans une interview pour le Los Angeles Times en 2012, John Gatins déclare s'être également inspiré, aussi bien pour la nature de la panne affectant l'appareil que pour les réactions de l'équipage (vol sur le dos), de l'accident du vol Alaska Airlines 261 survenu le , dans lequel la gouverne de profondeur d'un McDonnell Douglas MD-83 s'est bloquée en position basse[6]. Par ailleurs, lors de la scène de l'audition du pilote, vers la fin du film, les images présentées par le jury (pas de vis détérioré sur la commande de la gouverne) sont celles de ce véritable accident.
Attribution des rôles
Denzel Washington a passé de nombreuses heures sur un simulateur de vol et à discuter avec des pilotes. Dans le film, il porte même un sac de vol qui appartient à un véritable ancien pilote : « toutes ces petites choses vous permettent de rentrer dans le rôle et de faire croire au public que vous êtes vraiment cette personne. »[5]
L'actrice britannique Kelly Reilly était en vacances au Texas pendant le casting et ne pouvait y assister. Désirant à tout prix un rôle, elle a envoyé une cassette. D'emblée séduit, Robert Zemeckis ne lui a même pas fait passer d'essai[5].
Tournage
Le tournage a lieu dans l’État de Géorgie (Hampton, Atlanta, Covington) d'octobre à décembre 2011[7]. Le réalisateur Robert Zemeckis a décidé de tourner les scènes dans l'ordre chronologique de l'histoire. Il a également demandé au scénariste John Gatins d'être présent tous les jours sur le plateau pour faire évoluer le scénario au gré du tournage. Le tournage a duré 48 jours[5].
La marque de bière Budweiser n'a pas apprécié que, dans le film, le personnage principal soit vu avec une bouteille de la marque en conduisant. La marque ne voulait pas être associée à l'alcoolisme et a demandé que son logo soit flouté. Le vice-président de l'entreprise Robert McCartney a par ailleurs déclaré « nous avons une longue histoire dans la promotion de la conduite responsable et dans la prévention de l'alcoolisme au volant ». Dans une lettre adressée à Robert Zemeckis, Budweiser a demandé que son logo soit effacé de tous les supports d'exploitation du film (streaming, vidéo à la demande, DVD, Blu-ray...)[5].
Dans les escaliers de l’hôpital, le malade du cancer dit « j'adore l'odeur de la nicotine au petit matin ! », parodiant ainsi la réplique culte d'Apocalypse Now[réf. nécessaire].
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Flight » (voir la liste des auteurs).