Cependant, selon Laurent Touchard, les forces armées sud-africaines « ont souffert des errements stratégiques » durant les mandats de Thabo Mbeki et Jacob Zuma[1] et est désormais « à flux tendu »[2].
Les forces sud-africaines participent à l'opération Corona(en), une opération de sécurité intérieure similaire à Sentinelle visant à assurer la sécurisation des frontières, l'immigration clandestine, la contrebande, etc.[2]. Cependant, cette utilisation est critiquée car cela fatigue les troupes, les prive de leur entraînement, etc.[3]. Malgré cela, Fikile Mbalula, ministre de la Police, et Nosiviwe Mapisa-Nqakula, ministre de la Défense, souhaitent que l'armée soit déployée à la place de la police dans les zones les plus sensibles[3].
Organisation
Depuis 1999, l'armée de terre sud-africaine est organisée en 2 brigades.
Ces deux brigades correspondent ensemble à :
2 bataillons d'infanterie mécanisée ;
3 bataillons d'infanterie motorisée ;
10 bataillons d'infanterie légère ;
4 régiments d'artillerie ;
2 régiments de génie de combat.
À ces unités classiques s'ajoutent 1 régiment de construction, le 4e régiment de planification et 1 régiment de renseignement tactique.
En 2017, les forces armées sud-africaines comptent 77 597 membres d'active, dont 8 145 affectés à la santé. La réserve compte environ 23 000 personnes[1].
Le gouvernement souhaiterait diminuer le personnel d'active à 69 609 personnels en 2018[1]. L. Touchard estime que la solution pourrait être de réduire le personnel du service médical, jugé démesuré par rapport aux forces[2].
Pour l'année fiscale 2019/2020, l'effectif théorique est de 75 227 personnels pour un effectif réel de 73 988 membres. Il est annoncé en février 2021 une baisse a 73 000 personnels[4].
Budget
Le budget des forces armées, pour la période 2017-2018, est de 3 457 millions de dollars (environ 1 % du PIB)[1]. Durant la période précédente, 2016-2017, près de 57 % du budget était utilisé pour les salaires[1].
Le gouvernement souhaiterait réduire le budget à environ 0,98 % du PIB pour la période budgétaire suivante[1].
Chef de la SANDF
Le chef militaire de la SANDF est nommé par le président d'Afrique du Sud. Il est choisi parmi l'un des quatre généraux des corps d'armée et est responsable devant le ministre de la défense. Depuis , le chef militaire de la SANDF est le général Solly Shoke[5].
L'Afrique du Sud participe, avec Cuba, au projet Thusano selon lequel 93 techniciens cubains réparent du matériel des forces armées d'Afrique du Sud, en particulier les véhicules légers et les camions[2]. Le coût total des réparations effectuées est de 14 millions de dollars[2].