Foreigner est le septième album studio du chanteur Cat Stevens, sorti en juillet 1973. Cet album contient la seule pièce longue de Stevens, plus de 18 minutes.
Historique
Contexte
En 1973, la musique de Stevens est à son apogée avec quatre albums consécutifs, Mona Bone Jakon, Tea for the Tillerman, Teaser and the Firecat et Catch Bull at Four, qui atteignent la certification de disque d'or ou de platine. Mais alors qu'il connaît un large succès auprès du public, Stevens trouve sa musique trop prévisible et veut sortir de sa routine. Il décide de produire son album seul, refusant le soutien de son producteur habituel Paul Samwell-Smith et de son premier guitariste Alun Davies qui avaient contribué à faire de lui un musicien connu[1]. La volonté de Stevens de s'écarter de son style habituel est marquée par l'influence du rhythm and blues dans l'album. Le choix du titre Foreigner s'explique en partie par l'expatriation fiscale au Brésil que choisit Stevens en 1973.
Malgré une troisième place au Billboard Hot 200 et de bonnes ventes, l'album ne reçoit pas de très bonnes critiques[2]. Stevens chante Foreigner Suite pendant l'émission In Concert diffusée le 9 novembre 1973 sur ABC mais ne part pas en tournée pour promouvoir son album[3].
Fiche technique
Titres
Toutes les chansons sont de Cat Stevens.
Foreigner Suite – 18:21
The Hurt – 4:19
How Many Times – 4:29
Later – 4:46
1001 Dream – 4:10
Musiciens
Selon le livret inclut avec l'album :
Cat Stevens : chant, Grand piano, piano électrique RMI, clavinet, claviers, synthétiseur, guitare acoustique, guitare synthétiseur, arrangements des cordes et des cuivres
En 2009, Stevens, maintenant connu sous le nom de Yusuf Islam, s'engage en justice aux côtés de Joe Satriani : ils accusent le groupe Coldplay d'avoir copié une partie de leurs chansons (If I Could Fly pour Satriani et Foreigner Suite pour Stevens) pour réaliser la mélodie de Viva la Vida[4],[5],[6]. Un accord à l'amiable est finalement trouvé entre les deux parties et Islam déclare qu'il pardonne le groupe britannique, pensant qu'il « ne l'a pas fait exprès »[7].