Francisco Rodríguez Adrados suit des études de lettres classiques à l'université de Salamanque et y devient licencié en 1944, puis il obtient un doctorat en philologie classique en 1946 à l'université Complutense de Madrid. En 1949 il enseigne le grec à l'Institut du Cardinal Cisneros(es) de Madrid, puis occupe en 1951 la chaire de grec de l'université de Barcelone et en 1952 celle de l'université Complutense de Madrid, dont il devient professeur émérite après y avoir enseigné plus de trente ans (1952-1988)[2]. Il dirige le Département grec de l'université nationale d'enseignement à distance (UNED) entre 1972 et 1976.
Francisco Adrados s'est beaucoup engagé en faveur des études classiques dans l'enseignement. Il est ainsi l'un des fondateurs, en 1954, de la Société espagnole d'études classiques, qu'il présida ensuite[2].
Il dirige la revue Emérita et la Revista Española de Lingüística. Il a collaboré à des journaux de diffusion nationale, comme ABC ou El Mundo.
Il laisse une œuvre importante de plus d'une trentaine de titres sur la linguistique indo-européenne, grecque et indienne, en plus de son travail d'éditeur et de traducteur de textes classiques grecs et sanskrits[2]. Il a ainsi traduit, entre autres, la prose de Thucydide et d'Aristophane. En tant que philologue, il est un défenseur de l'origine aquitaine des Basques et de la langue basque.
Il a également été responsable de la poursuite de la collection Alma Mater en 1973 pour la diffusion d'auteurs grecs et latins, qui a publié plus d'une centaine de volumes et est unique en Espagne pour ses éditions bilingues, d'Hésiode à Saint Augustin, de Xénophon à Apulée[2].
↑pour son apport à la connaissance des civilisations et des langues classiques en tant que rédacteur d'articles dans la presse, dans lequel il a notamment abordé la question de l'éducation. ibid., El pais, 21 juillet 2020