Il est notamment connu pour être le mangaka de Détective Conan. Il a également conçu les personnages humains pour la série animée pour enfants Hamtaro.
Né le à Daiei[2],[3] (regroupé en 2005 avec d'autres villes, elle est désormais nommée Hokuei[4]), l'auteur s'appelle alors Yoshimasa Aoyama (青山・刚昌, Aoyama Yoshimasa?)[2]. Au CP, il remporte un concours avec une peinture Yukiai War qui sera exposé au grand magasinDaimaru de Tottori[5].
Il a un grand frère et deux petits frères. Le grand frère est devenu scientifique, son frère cadet dirige une entreprise familiale de réparation tandis que le frère cadet est devenu médecin. Leurs connaissances techniques et scientifiques est une ressource importante pour Gōshō Aoyama quand il cherche des astuces ou histoires pour Détective Conan[3].
Il est diplômé au lycée d'Ikuei[5]. Il poursuit ses études à l'université Nihon de Tokyo, à la faculté des arts[5].
En hiver 1986, Aoyama participe à un concours de manga et gagne[2]. Ce fut un tremplin pour sa carrière d'artiste et un tournant dans sa vie.
En 1987, il publie Chotto Mattete(ちょっとまってて?) (litt. Attend-moi ou Attend un peu) dans Shōnen Sunday. Suivi de Magic Kaito(まじっく快斗, Magic快斗?) l'année d'après.
En 1990, il publie Yaiba(やいば, Raijin-Ken Samurai Yaiba Kurogane?) pour lequel il recevra un prix en 1993. La série comporte 24 volumes.
En 1994, il publie Détective Conan(名探偵コナン, Meitantei Conan?).
Sa ville natale, Hokuei, a fait plusieurs machi okoshi en l'honneur de sa contribution en tant que mangaka et résident de la ville. Les premiers projets sont le pont de Conan à travers la rivière Yura et les statues de Conan dans la ville : ces deux structures rendent hommage à Conan Edogawa, personnage le plus populaire de Aoyama dans Détective Conan[11]. Le , le Gosho Aoyama Manga Factory, un musée qui célèbre la carrière de Aoyama comme un artiste de manga, a ouvert ses portes dans la même ville[12].
↑ a et b(en) Takuya Furukawa et Tim Gene, The Case Closed Casebook : An Essential Guide, DH Publishing Inc, , 80 p. (ISBN978-1-932897-30-2, lire en ligne), p. 43