Compte tenu de sa magnitude absolue et de sa luminosité, il s'agit de l'un des compagnons les moins voyants de notre galaxie[5]. Des études récentes ont indiqué que la galaxie pourrait potentiellement contenir de grandes quantités de matière noire[6].
Caractéristiques
La galaxie se trouve approximativement à 80 ± 10 kiloparsecs (kpc) de la terre et s’étend sur une distance de 830 ± 100 par 570 ± 70 parsecs (pc). En analysant la distribution des étoiles en 1964, Paul W. Hodge conclut que l'ellipticité de la galaxie naine du Dragon était de 0,29±0,04[7].
La galaxie naine du Dragon contient principalement une vieille population d'étoiles et une quantité négligeable de matière interstellaire[5]. De 75 % à 90 % de ses étoiles ont été formées il y a plus de 10 milliards d'années. Après un bas taux de formation, il y a eu un sursaut de formation d'étoiles il y a environ 2 à 3 milliards d’années[9].
Récemment, les galaxies sphéroïdales sont devenues des objets clés pour l’étude de la matière noire. La galaxie naine du Dragon est l'une de celles qui a reçu une attention spéciale. Les calculs ont révélé une grande dispersion de vélocité interne donnant un rapport de masse par luminosité de plus de 440 M☉/L☉, suggérant de grandes quantités de matière noire. La grande dispersion de vélocité pourrait être expliquée par le phénomène connu des galaxies naines subissant un effet de marée(courants stellaires virtuellement non-reliés de galaxies naines perturbées par effet de marée de la Voie lactée). Cependant, la faible largeur de 570 parsecs de cette galaxie naine ne conforte pas cette hypothèse[10]. Cela fait de la matière noire une très bonne candidate au phénomène de dispersion et, partant, de la galaxie naine du Dragon l’objet avec la plus grande concentration de matière noire connue (en 2007)[5].
↑ a et b(en) I.D. Karachentsev, V. E. Karachentseva, W. K. Hutchmeier et D. I. Makarov, « A Catalog of Neighboring Galaxies », Astronomical Journal, vol. 127, , p. 2031-2068 (DOI10.1086/382905, résumé, lire en ligne).
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↑(en) Albert George Wilson, « Sculptor-Type Systems in the Local Group of Galaxies », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 67, , p. 27-29 (DOI10.1086/126754, résumé, lire en ligne).
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↑(en) Hodge Paul W, « Distribution of stars in the draco dwarf galaxy », The Astronomical Journal, vol. 69, , p. 853 (DOI10.1086/109360, résumé, lire en ligne).
↑(en) Walter Baade et Henrietta H. Swope, « The Draco system, a dwarf galaxy », The Astronomical Journal, vol. 66, , p. 300–347 (DOI10.1086/108431, résumé, lire en ligne).
↑(en) Antonio Aparicio, Ricardo carrera et David martinez-Delgado, « The Star Formation History and Morphological Evolution of the Draco Dwarf Spheroidal Galaxy », The Astronomical Journal, vol. 122, , p. 2524-2537 (DOI10.1086/323535, résumé, lire en ligne).
↑(en) Sergey Mashchenko, Alison Sills et H.M. Couchman, « Constraining Global Properties of the Draco Dwarf Spheroidal Galaxy », The Astronomical Journal, vol. 640, , p. 252-269 (DOI10.1086/499940, résumé, lire en ligne).