La Garde impériale est rétablie par décret du 1er mai 1854 de Napoléon III. L'escadron des cent-gardes, créé par le décret du 24 mars 1854, n'en fait pas partie. Elle est dissoute le après la défaite de Sedan.
Composition
Décret du 1er mai 1854
Grenadiers de la Garde impériale en grande tenue de service
Voltigeur et tambour de la Garde impériale en grande tenue
Chasseur et clairon de la Garde impériale
Cuirassiers de la Garde impériale en grande tenue et en tenue de ville
Cuirassier de la Garde impériale en tenue d'écurie
En 1865, après fusion des deux régiments de carabiniers de ligne rétablis en 1825, le nouveau régiment de carabiniers est incorporé à la Garde impériale.
Au début du conflit et jusqu'à la chute de l'empire, la garde impériale entre dans la composition de l'Armée du Rhin. Elle est alors commandée par le général de division Bourbaki, son chef d'état-major est le général Melchior de la Tour d'Auvergne-Lauragais.
La composition de la garde impériale le 1er août 1870 est la suivante[1] :
La Garde impériale fut dissoute à la chute de l'Empire. Toutefois, lors du siège de Paris, les dépôts de la Garde impériale constituèrent les unités suivantes :
La Garde a été successivement commandée par les maréchaux Regnaud de Saint-Jean d'Angély (avril 1856-octobre 1869) et Bazaine (octobre 1869-juin 1870) et le général Bourbaki (juillet-octobre 1870)[3].
↑Gérard Jaëger,
Tradition Magazine, mai 1999, p. 31-35.
Bibliographie
Gérard Jaëger, « Les commandants de la Garde impériale » dans Tradition Magazine, mai 1999, p. 31-35.
Capitaine Richard, La Garde (1854-1870) illustré de 380 gravures dont 8 tirées en deux teintes et 8 en couleurs d'après les aquarelles de Charles Morel. Ancienne Librairie Furne- Société d'Edition et de Librairie, 1898. 1 012 exemplaires numérotés.