Promu contre-amiral en 1831, il conduit l’escadre de Toulon afin de débarrasser l’Archipel de la mer Égée des pirates qui l’infestent avant d'être envoyé en 1840 dans les eaux de Constantinople pour contrebalancer les influences anglaise et russe.
Vice-amiral, puis membre du Conseil d'amirauté, il abandonne le commandement opérationnel pour se consacrer à des tâches administratives, prenant une part importante à la formation de la marine à vapeur.
Retiré du service actif, l'amiral Hugon entre au Sénat le et y siège jusqu'à sa mort en 1862. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
Le prince de Joinville, qu'il a élevé[2], a écrit dans ses Mémoires : « Je n’ai jamais connu plus marin que lui. Il devinait le temps, le prédisait avant le baromètre et prenait d’avance toutes les mesures en conséquence. C’était l’instinct des choses de la mer en personne[3]. »
↑Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Éditions Eurocibles, Marigny, 2001.