La Gazette des beaux-arts est une revue française de critique et d'histoire de l'art, fondée en 1859 et disparue en 2002 après avoir appartenu à la famille Wildenstein à partir de 1928.
Cette revue a été une référence mondiale dans le domaine de l’histoire de l’art pendant près de cent cinquante ans.
La revue est sous-titrée « Courrier européen de l'art et de la curiosité ».
À partir de 1861, elle est accompagnée d'un supplément paraissant chaque samedi, intitulé La chronique des arts et de la curiosité, que les abonnés à la Gazette reçoivent gratuitement[1]. Ce supplément dure jusqu'en 1922.
Émile-Louis Galichon (1863-1872)
En 1863, elle est rachetée par Émile-Louis Galichon (1829-1875)[2], lui aussi critique d'art.
Période Cottier/André/Ephrussi (1872-1905)
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En 1873, Eugène Véron est nommé secrétaire de rédaction (deux ans plus tard il fonde L'Art).
Théodore Reinach (1905-1928)
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Période Wildenstein (1928-2002)
La revue est rachetée par le galeriste Georges Wildenstein (1892-1963) en 1928, et transmise en 1963 à son fils Daniel (1917-2001), galeriste et historien de l'art.
De 1936 à 1960, le secrétariat de rédaction est assuré par Assia Visson Rubinstein. Jean Adhémar est rédacteur en chef de 1955 à 1987.
La revue disparaît l'année suivant la mort de Daniel Wildenstein, alors qu'un conflit de succession oppose ses fils, Guy et Alec, à leur belle-mère, Sylvia Roth.
↑Émile Galichon, article dans la revue L'art, 1875. [lire en ligne] sur le site Gallica.fr.
Voir aussi
Documents
Les papiers d'Assa Rubinstein, inclant les exemplaires de la Gazette publiés durant sa présence au secrétariat de rédaction, ont été déposés à l'université de Lausanne.