C’est au contact de Roger Planchon, son voisin, et de Marcel Maréchal, son surveillant d’études, que commence la vocation des mots pour Gilbert Léautier.
Couverture de "L'avant scène", 1er avril 1978, La Matriarche Gilbert Léautier
L’écriture dramatique se transforme en monologues, taillés sur mesure pour Pierrette Dupoyet-Léautier, comédienne :
La Jacassière (café-théâtre Le Sélénite, Paris 1974, 1975 et 1976) ;
La Démarieuse (création théâtre Le Palace, Paris, 1977) ;
La Matriarche (création théâtre Campagne Première, Paris, 1978) ;
La Foraine (création théâtre Marie Stuart, Paris, 1979).
À un changement de lieu, choix des Cévennes, correspond une séparation, rupture Dupoyet-Léautier, avec souhait d’une nouvelle écriture définitivement tournée vers la radio.
Pour planter des arbres au jardin des autres (RSR, Lausanne, Suisse, 1981) ;
Noces de sparadrap (RSR, Lausanne, Suisse, 1981) ;
Je le jure (RSR, Lausanne, Suisse, 1981) ;
Les Repas du vent (RSR, Lausanne, Suisse, 1982) ;
Reconnaissez-vous Mary and Mary ? (RSR, Lausanne, Suisse, 1982) ;
Le Huitième Jour de Dieu (RSR, Lausanne, Suisse, 1982) ;
Parole perdue (RSR, Lausanne, Suisse, 1983) qui obtiendra, à nouveau, le premier prix de la Communauté radiophonique des programmes de langue française, avec rediffusion sur France-Culture, Radio Canada et la RTBF-Belgique ;
Le Jour du tatou (RSR, Lausanne, Suisse, 1984) ;
Le Nouveau Jeu de l'hymen (RSR, Lausanne, Suisse, 1986).
En 1988, avec Le Lutin aux rubans (éditions Ipomée, Albin-Michel, illustrations Jacek Przybyszewski), Gilbert Léautier obtient la "Mention" Premio Grafico Fiera di Bologna per la Giuventù de la Foire du livre de jeunesse de Bologne[1] (Italie).
Texte radiodiffusé sur France-Culture (1987) et à la Radio-Suisse-Romande (1988). Création à Paris au Théâtre Guichet-Montparnasse (1988).
Il intervient comme conteur, dirige des ateliers d’écriture et collabore avec l’Association française de lecture.
Actualités
De 1991 jusqu'à aujourd'hui, Gilbert Léautier se consacre à la rénovation et à la promotion du château du Cheylard d’Aujac en Cévennes.
En 2007, la proposition de Yann Cruvellier, fondateur des éditions Alcide à Nîmes, de rééditer Pour planter des arbres au jardin des autres, recueil de portraits cévenols, remet en question le silence de l’auteur.
Cette réédition (), entraîne la naissance de deux nouveaux ouvrages de portraits cévenols : Pouvez-vous prouver que vous n'êtes pas un escargot ? (éditions Alcide, Nîmes, ), Le repaire du dernier cévenol (éditions Alcide, Nîmes, ) et d'une nouvelle : La mort Madame (édition Alcide, Nîmes, ).
En 2008, au festival d'Aigues-Mortes (30), Jean-Claude Drouot créé un spectacle intitulé Portraits Cévenols regroupant des textes de Pour planter des arbres au jardin des autres et Pouvez-vous prouver que vous n'êtes pas un escargot ?.
En 2010, Les Portraits Cévenols sont joués au festival d'Avignon[2],[3], au théâtre des Carmes-André Benedetto.