1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour :
De Bilde commence le football en catégorie d'âge au Zellik Sport de 1981 à 1984, à Anderlecht (1984-1985), puis à nouveau au Zellik Sport (1985-1988). Il débute dans le football amateur au KHO Merchtem (1989-1992), puis fait ses débuts professionnels en Jupiler League avec l'Eendracht Alost (1992-1994).
Lors de la saison 1993-1994, les Oignons[2] dirigés par Jan Ceulemans, néophyte dans la fonction d'entraîneur, parviennent à remporter le tour final, et à monter en première division, et ce grâce à une équipe emmenée notamment par le défenseur nigérian Godwin Okpara[3] et par Gilles De Bilde, qui termine meilleur buteur de division 2.
Ce qui lui vaut un transfert chez le champion en titre, le RSC Anderlecht de Johan Boskamp, John Bosman, Pär Zetterberg, Graeme Rutjes, et Filip De Wilde. La période anderlechtoise du joueur (1995-1997) est faste avec 22 buts en 46 matchs de championnat et cette période lui vaut le surnom de « Ket »[6] de la part des supporters anderlechtois, dont il est encore aujourd'hui l'une des grandes idoles[7].
La carrière de l'attaquant anderlechtois bascule en décembre 1996 lors d'un match contre ses anciennes couleurs, l'Eendracht Alost. Alors que le Sporting avait obtenu un penalty, une altercation entre De Bilde et son ex-équipier Krist Porte, se conclut par un coup de poing au visage de l'Alostois. Porte doit interrompre sa carrière pendant 8 mois, souffrant de multiples fractures à la pommette et au nez. L'affaire est portée en justice, et De Bilde dort une nuit en prison. L'Union Belge sanctionne durement le joueur, le suspendant pour 10 semaines. L'affaire marque fortement les esprits à l'époque, ce qui a pour conséquences de donner définitivement une image d'enfant terrible au joueur, et de lui fermer provisoirement tout avenir sportif en Belgique[8].
Le PSV Eindhoven sent la bonne affaire, et engage le jeune talent, sur une voie de garage forcée. L'attaquant y passe 3 saisons (1996-1999), côtoyant deux autres talents belges : Marc Degryse et Luc Nilis. Si ses deux premières saisons en Hollande sont satisfaisantes (champion en 1997 en inscrivant 7 buts en 8 matchs et 13 buts en 1997-1998), sa dernière saison au Phillips Stadion l'est moins, n'ayant que rarement la confiance de l'entraîneur Éric Gerets.
Gilles De Bilde traverse la manche à l'été 1999, recruté par le Sheffield Wednesday. Il y est régulièrement titulaire lors de sa première saison en Angleterre. Il éprouve plus de difficultés la seconde année, et est prêté notamment à Aston Villa.
En 2001-2002, c'est le grand retour du Ket au Parc Astrid, au RSC Anderlecht. Sous la férule de Aimé Anthuenis, il plante 11 roses dans une saison vierge de titre pour le club[9]. Après une saison 2002-2003 terne, De Bilde, vieillissant, termine sa carrière professionnelle au Lierse SK en 2003-2004.
Le , après son dernier match pro contre Anderlecht, l'attaquant se retire et déménage à Marbella en Espagne.
En 2005, le buteur rentre en Belgique et s'affilie au KVC Willebroek-Meerhof, club du bas de classement en 3e division.
Reconversion
Gilles De Bilde est également connu pour le grand amour qu'il porte à ses chiens ce qui l'amena à rater des entraînements ou des matchs, et ce qui lui causa des ennuis durant sa carrière[10]. Après sa carrière, il participa en tant que consultant à l'émission Studio 1 de la RTBF.
En 1992, il est condamné à deux ans de prison avec sursis pour l'agression de scouts[12],[13].
En 1995, il agresse un ambulancier[14],[15] qui voulait l'empêcher de rester avec son père, alors victime d'une thrombose, et est initialement placé en régime de médiation[16].
En 1996, à la suite de son agression sur Krist Porte en plein match, il écope de neuf mois de prison avec sursis, trois ans de mise à l'épreuve, 75 heures de travaux d'intérêts général et 1.000 euros d'amende[15]. En 2008, après une longue procédure, la cour de cassation le condamne à une amende finale de 10.000 euro[17].
En , il est condamné à un an de prison avec sursis pour violences sur sa femme et sa fille[18], ainsi qu'à un cursus pour apprendre à canaliser sa violence[15].
↑La saison suivante, après avoir éliminé le Levski Sofia, Alost fut défait par l'AS Rome
↑À noter que le résultat du scrutin fut grandement remis en cause, de nombreux observateurs jugèrent à l'époque que le brugeois Lorenzo Staelens (qui reçut le prix en 1999) méritait le prix. Gilles De Bilde n'ayant pas encore confirmé au plus haut niveau.[réf. nécessaire]
↑(nl) « Gilles De Bilde vervolgd voor slaan van zijn vrouw », De Morgen, (lire en ligne)
↑ ab et crédaction, « Gilles De Bilde condamné », 7sur7.be, (lire en ligne)
↑Jean-Louis Donnay, « GILLES DE BILDE EN PLEINE TOURMENTE: LE SOULIER D'OR EN TITRE A PASSE LA NUIT DE JEUDI A VENDREDI AU POSTE DE GENDARMERIE », Le Soir, (lire en ligne)