A la demande de l'évêque Charles de Bourlon (1656-1685), il œuvre au renouvellement des décors de la cathédrale de Soissons en exécutant plusieurs sculptures pour le jubé (aujourd'hui détruit) : saint Gervais, saint Protais - deux splendides échos à la tradition romaine et à l'œuvre de Pierre Puget - saint Rufin, saint Paul sont datés de 1664. Il travaille également aux châteaux de Cheverny et de Maisons-Laffitte.
Œuvres
On lui doit des bas-reliefs, des gisants et des statues en pied de divers personnages célèbres.
Bas-reliefs
Les armoiries de Louis Hesselin sur la façade de son hôtel parisien (vers 1644)[2].
Le tombeau du duc Charles de La Vieuville (mort en 1653) et de sa femme Marie Bouhier (morte en 1663).
Statues
Louis XIV terrassant la Fronde, de 1653 pour l'Hôtel de ville de Paris. De par sa hauteur (2,20m, bloc de marbre), il constitue la première grande effigie royale de Louis XIV[3].
↑Georges Guillet de Saint-George, Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres des Académies de peinture et de sculpture, publiés en 1854, p.262.