En 1949, après sa rupture avec le pouvoir de Moscou, Tito y emprisonnait les communistes stalinistes restés fidèles à Moscou. Les prisonniers subissaient à Goli Otok une "rééducation" accompagnée de tortures et d’humiliations. De plus, les prisonniers n'avaient pas automatiquement été jugés avant d'être envoyés dans le camp. Le nombre exact des personnes internées sur l’île et de celles qui y ont péri reste toujours inconnu : les estimations varient entre 5 000 internés[1] et 30 000 internés[réf. nécessaire]. En 2014, la revue croate "Novi Plamen" a publié une liste de 16 101 noms d'internés dont 413 qui sont morts de mauvais traitements ou qui se sont suicidés.
De 1955 jusqu’à sa fermeture, en 1988, le bagne de Goli Otok a également accueilli des prisonniers de droit commun.
Aujourd'hui, l'île peut être visitée par les touristes. Mais elle est laissée à l'abandon, ce qui laisse l'occasion aux pilleurs de récupérer là-bas matériaux de construction et autres.
Certaines personnes et associations (notamment des groupes d’anciens prisonniers politiques) se battent pour faire de l’île un lieu de mémoire officiellement reconnu.