Grupo Pefaco est une société holding de droit espagnol dont le siège est basé à Barcelone. Grupo Pefaco est créée en 1995 par Francis Perez et Olivier Cauro, respectivement président et directeur général.
Leader dans le secteur des loisirs, des jeux et de l'hôtellerie en Afrique de l'Ouest, le groupe est régulièrement mis en cause pour son opacité.
Histoire
Francis Perez fonde Grupo Pefaco en 1995 à Barcelone[1],[2],[3],[4],[5], avec Olivier Cauro. Pefaco est une dénomination correspondant aux initiales des trois associés : Francis Perez, Alain Ferrand et Olivier Cauro[6].
En 1998, Pefaco rachète des machines à sous au Brésil pour 38 millions de dollars[7],[8],[9].
En 2009, création de Pefaco Hôtels, branche hôtelière du groupe. Alain Ferrand en devient le président directeur général[14],[15].
En 2010, pose de la première pierre du nouveau complexe hôtelier Pefaco Hôtel Prestige Lomé au Togo. En janvier 2022, 12 ans plus tard et après 4 millions € d'investissement, l'hôtel toujours en chantier est saisi par la justice[16]. Le , après 9 ans d'activités, l’hôtel Alima Palace, situé à Oyo, dans le village natal du Président congolais Denis Sassou-Nguesso, inauguré en mars 2013, accumule les dettes et affiche en décembre 2021 un taux d'occupation de zéro, 116 suites totalement vide. L'hôtel est déclaré en faillite[17].
B.P.E.C
Grupo Pefaco achète en 2012 40 % de la Banque Populaire pour l'Épargne et le Crédit (BPEC), à la suite du refus de la commission bancaire de l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA) d’accorder un agrément, Pefaco à travers sa filiale COFIP Finances Togo cède en avril 2016 la participation qu'elle détenait[18],[19],[20].
Pefaco West Africa, filiale africaine du groupe espagnol Pefaco spécialisée dans les jeux et la loterie, cherche à lever 31 millions € à la bourse de Maurice[22]pour financer son développement, dont 16 millions € en dette, sous forme d’obligations convertibles, et 15 millions € en capital. Post-levée de fonds, la société est valorisée 60 millions €[23],[24],[25].
Le , Pefaco annonce la vente d’actions auprès d’un groupe d’investisseurs institutionnels dirigé par la société Genesis PFC qui est la filiale du groupe d’investissement sud-africain Genesis Capital Partners. Les actions ont été placées en bourse pour la somme de 15 millions €. Les nouveaux investisseurs conduits par Genesis détiennent désormais 30 % des actions de la société Pefaco International qui est évaluée à 50 millions €[30],[31],[32].
Pefaco est soupçonné de vider les actifs et de vider les caisses. En accord avec Genesis capital, Pefaco quitte la bourse de Malte et se voit infliger 60 000 € d’amendes pour irrégularités dans les déclarations annuelles du groupe[1].
↑Jean Chichizola, « Une île à l'ombre de Cosa Nostra », Le Figaro, , p. 7 :
« [...]Le 2 septembre 1998, vingt jours avant l'arrestation du groupe par la police italienne, les chefs du réseau de recyclage se réunissent en Espagne et entérinent la revente,
pour la bagatelle de 38 millions de dollars (autant d'euros), du réseau de machines à sous brésilien à une jeune société enregistrée à Barcelone : Pefaco. Une société qui, quatre ans plus tard, intéresse fort les policiers français notamment en raison de ses liens avec la Corse. »
.
↑Jean Chichizola, « Quand les nationalistes raflent le jackpot », Le Figaro, , p. 7 :
« [...] la société Pefaco continue d'intriguer nombre de connaisseurs du dossier corse.[...] le Français Olivier Cauro précise qu'il ne savait rien des activités de l'Italien. [...] »