Son père, Otto von Bismarck, est nommé premier ministre de Prusse en 1862 par le roi Guillaume Ier. Il veut mettre au pas les libéraux et les socialistes et unifier l'Allemagne "par le fer et la sang".
Herbert von Bismarck entre au service diplomatique en 1874 et devient secrétaire d'État aux affaires étrangères en 1886. Il signe le traité de réassurance entre la Russie (représentée par le comte Chouvalov) et l'Allemagne en .
En 1881, il envisage d'épouser la princesse Elisabeth zu Carolath-Beuthen, divorcée, catholique et apparentée à de nombreux opposants de son père, comme Marie von Schleinitz. Otto von Bismarck exprime son refus, en menaçant son fils de le déshériter. Celui-ci cède, mais devient un homme aigri[1]. En 1892, il épouse la comtesse Marguerite Hoyos (1871-1945), sœur d'Alexander Hoyos.
Herbert von Bismarck démissionne de son poste de Secrétaire d'État en 1890, en même temps que son père de son poste de chancelier.
Il est le père d'Édouard von Bismarck, quatrième mari de Mona von Bismarck.
Bibliographie
Walter BußmannWalter Bußmann (Hrsg. und Einl.): Herbert Graf von Bismarck: Aus seiner politischen Privatkorrespondenz. (= Deutsche Geschichtsquellen des 19. und 20. Jahrhunderts. Band 44) Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 1964.
Winfried Baumgart (Hrsg. und Bearb.): Herbert Graf von Bismarck: Erinnerungen und Aufzeichnungen 1871–1895. Ferdinand Schöningh, Paderborn 2015; (ISBN978-3-506-78263-2).
Sources
↑(de) Philipp zu Eulenburg, Die Tragödie Herbert Bismarcks, in: Aus fünfzig Jahren, Berlin 1923, pp. 81–107, et Ullrich: Bismarck pp. 111–114