À partir de cette même année, Hervé Hasquin enseigne à l'université libre de Bruxelles (ULB)[4],[5].
Il est promu chercheur qualifié au FNRS en , devenant en parallèle vice-recteur délégué aux Affaires étudiantes de l'ULB, où il est professeur extraordinaire à temps partiel. Ayant dirigé entre et les tomes historiques de La Wallonie, le Pays et les Hommes, il obtient en un poste à titre définitif à l'ULB et quitte donc le FNRS. L'année le voit accéder au rang de professeur ordinaire et aux fonctions de président de la faculté de philosophie et lettres[1],[2].
Il est nommé en recteur de l'université libre de Bruxelles. Franc-maçon, il crée l'année suivante la chaire Théodore Verhaegen, nommée en référence au fondateur de l'ULB et première chaire universitaire dédiée à la maçonnologie, avec le soutien du Grand Orient de Belgique[6],[7]. Il est porté en à la présidence du conseil d'administration de l'université[2].
Parcours politique
Parlementaire
Hervé Hasquin compte en parmi les fondateurs du Parti des réformes et de la liberté de Wallonie (PRLW), devenu trois ans plus tard le Parti réformateur libéral (PRL). Il en devient vice-président en [1].
À l'occasion des élections législatives anticipées du , il remporte à 44 ans son premier mandat électoral en tant que sénateur du Brabant[8]. Il est désigné dans le même temps président de l'Institut d'étude des religions et de la laïcité de l'université libre[2].
Il postule aux élections régionales du dans la région de Bruxelles-Capitale et remporte un siège de député au Conseil. Ayant confirmé sa présence au Sénat à l'occasion des élections législatives du , il est choisi par ses pairs bruxellois comme chef du groupe PRL au Conseil de Bruxelles-Capitale, qui siège dans l'opposition. Il quitte l'année suivante son poste de secrétaire général du PRL[2],[8].
Hervé Hasquin doit céder la présidence de la Communauté française à la socialiste Marie Arena après les élections régionales de , et prend en conséquence acte de son mandat de député fédéral[8]. Il est nommé en administrateur du Centre Jean Gol, centre d'études du Mouvement réformateur, puis réélu l'année suivante au conseil communal de Silly[2] : troisième de la « liste du bourgmestre PS-MR », il en réalise le cinquième score personnel avec 442 suffrages[10].
Démissionnant de cette dernière responsabilité en , il renonce à un troisième mandat d'élu municipal à Silly l'année qui suit, puis à ses fonctions au sein de l'Académie royale en [2].
2009 : Membre correspondant de la classe des sciences historiques et philosophiques de l'Académie toscane des sciences et des lettres « La Colombaria » de Florence
2014 : Académicien - correspondant étranger de l'Académie des sciences de Lisbonne
Une mutation : le « Pays de Charleroi » aux XVIIe et XVIIIe siècles. Aux origines de la Révolution industrielle en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Institut de sociologie, ULB, 1971 (publié avec le concours de la Fondation universitaire).
L'Intendance du Hainaut en 1697, Édition critique du Mémoire « pour l'instruction du duc de Bourgogne », Paris (Bibliothèque nationale), 1975 (Comité des travaux historiques et scientifiques).
Les "Réflexions sur l'état présent du commerce, fabriques et manufactures des Pays-Bas autrichiens" (1765) du négociant bruxellois Nicolas Bacon (1710-1779), Conseiller député aux affaires du Commerce, Bruxelles, Commission royale d'histoire, 1978.
Historiographie et politique. Essai sur l'histoire de Belgique et la Wallonie, Charleroi, 1981 (éd. Institut Jules Destrée); 2e éd. revue, 1982.
Historiographie et politique en Belgique, 3e éd. revue et augmentée, Bruxelles-Charleroi, 1996 (Éd. Univ. Bruxelles - Institut J. Destrée).
Communes de Belgique. Dictionnaire d'Histoire et de géographie administrative, Crédit Communal de Belgique et Renaissance du Livre, Bruxelles, 1980-1982, 4 vol. (aussi en version néerlandaise)
Histoire et historiens depuis 1830 en Belgique, Revue de l'Université de Bruxelles, Bruxelles, 1981 (nos 1-2); 2e éd. revue, 1982.
Hommages à la Wallonie, Mélanges d'histoire, de littérature et de philologie wallonnes offerts à Maurice A. Arnould et Pierre Ruelle, Éditions de l'Université de Bruxelles, Bruxelles, 1981.
Visages de la franc-maçonnerie belge du XVIIIe au XXe siècle, Éditions de l'Université de Bruxelles, Bruxelles, 1983.
Magie, sorcellerie, parapsychologie, Éditions de l'Université de Bruxelles, Bruxelles, 1984.
La Belgique autrichienne, 1713-1794 : les Pays-Bas méridionaux sous les Habsbourg d’Autriche, Crédit communal, Bruxelles, 1987. (aussi en version néerlandaise)
Dictionnaire d'Histoire de Belgique : Vingt siècles d'institutions. Les hommes. Les faits, Didier Hatier, Bruxelles, 1988; 2e éd. revue et augmentée : Dictionnaire d'histoire de Belgique. Les hommes, les institutions, les faits, le Congo belge et le Ruanda-Urundi, Namur, 2000.
Le Libéralisme en Belgique. Deux cents ans d'histoire, Delta et Centre Paul Hymans, Bruxelles, 1989. (aussi en version néerlandaise)
La Belgique française 1792 - 1815, Crédit Communal, Bruxelles, 1993 (aussi en version néerlandaise).
Histoire de la laïcité en Belgique, Bruxelles, Espace de Libertés, coll. "Laïcité", 364 p., (ISBN2-930001-14-3).
L'Académie impériale et royale de Bruxelles. Ses académiciens et leurs réseaux intellectuels au XVIIIe siècle, Académie royale de Belgique, Bruxelles, 2009.
Aedes Academiarum. Les Académies et leur palais, Racine, Bruxelles, 2010.
Notes et références
↑ ab et c« Hervé Hasquin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le ).