Au niveau routier, Hombourg est traversé par la route D918 et Budange par la D118e. Le Nord du village de Hombourg est délimité par la ligne de Thionville à Anzeling.
Cette commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Canner, le ruisseau l'Altbach, le ruisseau le Katzenbach et le ruisseau le Kolhenbach[Carte 1].
Le Canner, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé onze communes[2].
Réseaux hydrographique et routier de Hombourg-Budange.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Canner, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau le Canner était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Hombourg-Budange est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (54,3 %), prairies (21,2 %), terres arables (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Toponymie
À cause de la fusion avec Kédange en 1811[15], cette commune est renommée Hombourg-Kédange[16], toponyme germanisé en Homburg-Kedingen[17] à la suite de l'annexion de la Moselle par l'Empire allemand. Lorsque Kédange redevient une commune indépendante en 1902[15], cette commune est renommée Homburg-Bidingen[18], toponyme francisé en Hombourg-Budange après la rétrocession de la Moselle à la France en 1919.
Mentions anciennes : villa Hunerica (888)[21], Huniburch (1137)[19], Humburc et Honburc (1147)[19], Hanberc (1259)[19], Hambeck (1283)[19], Houberch (1284)[21], Hamberch et Homborch (1294)[19], Hamburch (1303)[19], Hambert (1351)[19], Ombour (1360)[19], Hambergh (1403)[19], Honbourch (1404)[19], Hamburg (1421)[19], Hamberz (1454)[19], Hamberg (1487)[19], Humbourg (1544)[19], Hombourg-sur-Kindel (1560)[19], Hombourg auf der Kandel (1594)[19], Hombrig (XVIIe siècle)[19], Hombrich (1610)[19], Hombez et Hambez (1635)[19], Hambez, Hambé et Chambez (1636)[19], Hombourg (1793)[15], Hombourg-sur-Kaner (1860)[22], Homburg (1863)[21].
Étymologie : selon Ernest Nègre, le toponyme Hombourg se compose de l'anthroponyme germaniqueHunio suivi du mot germanique burg[23]. Cela est une hypothèse pertinente pour la mention de 1137, mais celle de 888 semble être une latinisation de l'anthroponyme Huneric.
Budange
En allemand : Ober-Büdingen[19]. En francique lorrain : Ower-Biddéngen[20] et Owerbiddéngen.
Il existait un château au XIIIe siècle qui appartenait aux seigneurs de Mengen ; destruction par une troupe au service du roi de France en 1552 quand Wyrich de Créhange se trouva avec Charles Quint devant Metz ; passa au XVIIe siècle aux Lenoncourt, Brisacier, Mallortie, Hunolstein, Mortemart.
La commune de Kédange est réunie à celle de Hombourg de 1811 à 1902[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 548 habitants[Note 2], en augmentation de 0,55 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Deux fois dans la saison, l'ALEMF propose des soirées à thèmes (contes fantastiques ou chansons), sur fond de balade en train avec départ en soirée, buffet spectacle et retour de nuit[29].
À Aboncourt, les habitants de Hombourg et de Budange sont surnommés « les chlèques », mot qui vient du franciqueSchleck et qui signifie « escargot »[31]. Dans les autres villages environnants, les gens de Hombourg et de Budange sont appelés : d'Homrécher Schlecken (les escargots de Hombourg)[31] et d'Bidénger Schlecken (les escargots de Budange)[31].
Château de Hombourg-Budange[32] : forteresse du XIIIe siècle ou XIVe siècle dont il reste les courtines et les tours d'enceinte ; logis reconstruit au début de XVIe siècle, puis modifié au XVIIIe siècle. Le château, actuellement dans un état de dégradation important, est propriété d'Arthur de Rochechouart de Mortemart. Le comte Charles Louis de Rochechouart de Mortemart, son père, habite l'orangerie du château. le château est en partie inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du et en partie classé par arrêté du [33].
Chapelle castrale Saint-Antoine-de-Padoue, reconstruite en 1882, date portée sur le linteau de la porte, à l'initiative de Paul d'Hunolstein, propriétaire du château ; armoiries de la famille d'Hunolstein. Chœur du XIVe siècle, trois gisants du XVIe siècle, baptistère de 1566. Cette chapelle était jadis une annexe de la paroisse de Kédange[19].
Deux Bildstocks ornés, l'un de 1534 et l'autre du XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois chevrons de sable, aux 2e et 3e d'argent à deux fasces de gueules, accompagnées de douze billettes du même ordonnées 5, 4 et 3[35].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Bulletin des lois de l'Empire français, volume 11.
↑Bulletin des lois. Partie supplémentaire, Imprimerie nationale, 1905.
↑(de) Verhandlungen des Landesausschusses für Elsass-Lothringen, XXX. Session Januar-Mai 1903, 1. Band. - Vorlagen, Band 60, Strassburg, 1903, p. 11
↑ abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiajakal et amM. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
↑ a et bMarcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN0762-7440)
↑ abc et dPublications de la Société pour la Recherche et la Conservation des monuments historiques dans le grand-duché de Luxembourg, volume 18, 1863, p. 193 et 205
↑A. Peigné, Dictionnaire topographique, statistique et postal de la France, 1860.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Droz, 1991, p. 806
↑Académie impériale de Metz, Mémoires de l'Académie Impériale de Metz, XLVe année, Metz, Rousseau-Pallez, 1865.