Hugues Fourage se présente pour la première fois, sous l’étiquette « PS », aux élections cantonales de mars 1992 dans le canton des Essarts, où il affronte Bertrand de Villiers (UDF). Il est battu dès le premier tour, avec 13,28 % des suffrages[3].
À l’approche des élections municipales de 2001, Jean-Claude Remaud, maire sortant (PS) de Fontenay-le-Comte, en place depuis 1995, souhaite se retirer. Il propose qu’Hugues Fourage, son secrétaire général depuis 1995, puisse lui succéder, en étant investi à la tête d’une liste de la « gauche plurielle ». Mais finalement, le maire sortant repart au combat en candidat dissident[4], et il conserve son poste à l’issue d’une triangulaire. Hugues Fourage quitte alors son emploi à la mairie pour un poste de directeur-adjoint à la Chambre de commerce et d’industrie de la Vendée, et il prend la tête d’un groupe d’opposition au conseil municipal.
Les élections municipales de 2008 voient cet affrontement se poursuivre. Hugues Fourage est de nouveau candidat à la tête d’une liste « PS-Les Verts », tandis que le maire sortant se représente sous l’étiquette « PRG »[5]. Au 2d tour de scrutin, Jean-Claude Remaud s’étant retiré, Hugues Fourage l’emporte cette fois à l’issue d’une quadrangulaire dans laquelle s’affrontent la liste qu’il conduit, à gauche, une liste de centre-droit (Béatrice Moinard), une liste UMP-MPF (Alain Coulas) et une liste s’affichant « ni droite ni gauche » (Michel Muller)[6].
En novembre 2015, la proposition de loi qu'il cosigne avec d'autres députés socialistes pour contrôler les publications médiatiques dans le cadre de l’état d’urgence déclenche une controverse[7].
Il est porte-parole du groupe socialiste de 2014 à 2017.
Mandats
Conseiller municipal de Fontenay-le-Comte et conseiller communautaire du Pays de Fontenay-Vendée (2014- en cours)
Maire de Fontenay-le-Comte (2008-2014)
Président du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays-de-Fontenay-le-Comte (2008-2014)
Conseiller régional des Pays de la Loire (2010-2012)