Elle renonce à se représenter lors des élections générales d'avril 2019 afin de se concentrer sur sa campagne municipale dans le bastion socialiste de Puertollano. Deux mois plus tard, elle est élue maire après avoir raté d'un siège la majorité absolue au conseil municipal.
Isabel Rodríguez est titulaire d'une licence en droit obtenue à l'université de Castille-La Manche en 2004[3]. Elle est avocate de formation.
Premiers mandats
Sénatrice
Dans son enfance, Isabel Rodríguez García regardait avec son grand-père, dans sa maison d'Abenójar, les conférences de presse de la porte-parole du gouvernement Rosa Conde, sous les mandats de Felipe González[2].
Un temps pressentie candidate en troisième position sur la liste du PSOE dans la circonscription de Ciudad Real dans le cadre des élections générales de mars 2004, Isabel Rodríguez postule finalement en troisième place sur le ticket sénatorial du parti après que Sebastián Fuentes lui a été préféré sur la liste à la chambre basse[3].
En remportant le troisième meilleur score dans la province, elle est élue sénatrice et devient ainsi la plus jeune femme à siéger à la chambre haute des Cortes Generales[3]. Elle est membre de la commission de la Défense et est porte-parole adjointe à la commission de la Justice.
Secrétaire générale des Jeunesses socialistes de Ciudad Real (JSCR) entre et , elle est élue secrétaire à la Communication et porte-parole du PSOE de Castille-La Manche lors du congrès régional de [3]. Elle quitte ses fonctions administratives après sa nomination comme porte-parole du gouvernement régional au mois de suivant[4],[5],[6].
Investie en deuxième position derrière José María Barreda lui-même dans la circonscription de Ciudad Real en vue des élections générales de [8],[9], Isabel Rodríguez obtient un mandat de députée au Congrès[10]. Elle siège alors à la commission constitutionnelle dont elle est deuxième secrétaire entre et puis deuxième vice-présidente de à , à la commission de la Justice et à la commission mixte chargée du contrôle de RTVE et de ses sociétés. Après le congrès fédéral extraordinaire du PSOE en , elle intègre la députation permanente comme membre titulaire jusqu'à la dissolution de la législature[11].
Elle est choisie pour conduire la liste socialiste dans la province de Ciudad Real en vue du scrutin de et remplace Barreda qui se retrouve en deuxième position[12],[13]. Réélue pour un deuxième mandat de députée, elle est nommée porte-parole adjointe du groupe parlementaire et conserve sa place au sein de la députation permanente. Elle siège à la commission constitutionnelle, à celle de la Justice, à la commission du Règlement et à la commission mixte chargée de la Sécurité nationale.
Réinvestie tête de liste, elle conserve son mandat à la suite des élections anticipées de . D'abord membre de la commission mixte de la Sécurité nationale, de celle du Règlement et de celle de la Justice ainsi que porte-parole adjointe du groupe[14], elle quitte ces fonctions pour siéger à la commission constitutionnelle et prendre la présidence de la commission de la Justice laissée vacante après la nomination de Margarita Robles au poste de porte-parole parlementaire en [15]. Elle est rétrogradée membre suppléante de la députation permanente en à la suite du 39e congrès fédéral du parti[16]. À la suite de la réunion houleuse du comité fédéral du PSOE qui conduit à la démission du secrétaire général Pedro Sánchez le , elle prend ses distances avec ce dernier, puis devient porte-parole en Castille-La Manche de la candidature de Susana Díaz aux primaires du XXXIXe congrès fédéral socialiste, finalement défaite par Sánchez[2].
Après l'annonce de l'anticipation des élections générales pour le mois d', elle annonce ne pas vouloir se représenter pour se concentrer sur la campagne des municipales à Puertollano, bastion socialiste[17]. Sa liste remporte dix des 21 mandats de conseillers municipaux en jeu, soit un siège de moins que la majorité absolue, et elle est investie maire le suivant. Elle tâche alors de poursuivre la reconversion industrielle débutée par sa prédécesseure[3]. Elle démissionne lors d'une séance extraordinaire du conseil municipal convoquée le en raison de sa prochaine entrée au gouvernement espagnol. Elle cède ses fonctions de maire à Adolfo Muñiz, jusqu'ici conseiller municipal délégué à la Culture, à l'Administration interne et aux Ressources humaines[18].
↑(es) M.A. Ruiz Coll, « Isabel Rodríguez, una socialista de cuna curtida en la política local y autonómica », El Español, (lire en ligne, consulté le )
↑ abcde et f(es) Isabel Morillo, « Isabel Rodríguez, toda una vida como socialista, desde la cuna al Senado. », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) « Adolfo Muñiz será el nuevo alcalde de Puertollano. », Onda Cero, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) Isabel Morillo, « Isabel Rodríguez, una alcaldesa y un rostro nuevo para refrescar la imagen del Gobierno. », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) José Marcos, « Isabel Rodríguez cambia el territorio por la vivienda », El País, (lire en ligne, consulté le )