Lors de l'élection générale québécoise de 1970, il est candidat du Parti québécois dans la circonscription de Labelle, où il est défait. Il en est de même lors de l'élection générale de 1973 dans la circonscription de Laurentides-Labelle. Il est élu député du Parti québécois dans Laurentides-Labelle à l'élection générale de 1976, lors de laquelle le Parti québécois accède au pouvoir. Il est réélu député dans Labelle à l'élection générale de 1981. Il est assermenté ministre le dans le gouvernement Lévesque. Il est ministre d'État à l'Aménagement du au , ministre des Affaires municipales du au , puis ministre des Transports du au [1]. Il démissionne comme ministre le , comme six autres ministres, lorsque le premier ministre René Lévesque met en veilleuse l'option souverainiste[2]. Il quitte le caucus du Parti québécois et siège comme député indépendant à compter du [1]. Il démissionne comme député le [3].
De 1985 à 1989, il est doyen de la faculté d'éducation permanente de l'université de Montréal[1].
En 2001, il est devient associé au cabinet de comptables Harel, Drouin. En 2002, il devient professeur au département de science politique de l'université du Québec à Montréal[1].