Jean-Armand Dieskau, baron de Dieskau, né en 1701 en Saxe, mort en 1767 à Suresnes, est un officier français d'origine saxonne.
Début de carrière militaire
Il commence sa carrière militaire comme aide de camp du comte Maurice de Saxe, qui avait pris du service en France et avait été promu maréchal de camp en 1720. Dieskau l'accompagna dans ses campagnes victorieuses, de 1733 à 1744.
Le commandant français avait ordonné à ses bataillons, l'un provenant du régiment de la Reine et l'autre du régiment de Languedoc, soit 200 hommes en lignes de bataille, d'attaquer 3 000 ennemis retranchés avec quatre canons. Les miliciens canadiens et les Indiens attaquèrent les flancs du retranchements de Johnson. Le total des pertes franco-indiennes est de 120 morts et 150 blessés, quand du côté britannique, les pertes sont de 122 tués, 812 blessés et 67 hommes portés disparus. Leurs alliés, les Agniers (Mohawks) et les Onneiouts de la Ligue comptent 32 tués et 12 blessés.
Dans une lettre envoyée au ministère de la marine, le second de Dieskau, Pierre-André Gohin de Montreuil, lui reproche de ne pas avoir suivi ses conseils et d'avoir trop fait confiance aux Indiens et aux Canadiens. Toutefois, il démontra un grand courage personnel et une grande capacité d’adaptation à la guerre nord-américaine dans sa tentative d’embuscade, en infligeant de lourdes pertes à l’ennemi.
Une fois aux mains des Britanniques, Dieskau ne cesse de lancer des accusations de trahison contre les Indiens de Kahnawake, ses alliés, ce que le général Johnson dément dans une lettre. Prisonnier, il est transporté en Grande-Bretagne en 1757.Après sa capture, le commandement du Canada passe en 1756 sous les ordres du marquis Louis-Joseph de Montcalm.
Rendu à la liberté à la fin du conflit, le baron de Dieskau reçoit une pension et se retire à Suresnes, près de Paris, où il meurt des suites de ses blessures, en 1767[3].