Membre du Parti socialiste, il est député de la cinquième circonscription de La Réunion entre 2007 et 2017 ; maire de Saint-Benoît de 1983 à 1999, puis réélu à cette fonction en 2008 et 2014; conseiller général de Saint-Benoît de 1982 à 2001, puis de 2002 à 2007.
Biographie
Carrière
Professeur de lettres, Jean-Claude Fruteau a adhéré au Parti socialiste à la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Il devient premier secrétaire fédéral de La Réunion de 1981 à 2000.
Il est conseiller régional de La Réunion de 1983[2] à 1988, conseiller général de 1982 à 2000, et vice-président de cette assemblée de 1994 à 1998. Il reconquiert en 2002 son siège qu'il avait perdu un an plus tôt.
Il est élu député européen en 1999 et réélu le . De 2004 à 2007, il est premier vice-président de la commission de l'agriculture et du développement rural du Parlement européen.
En 2000, il soutient le projet gouvernemental de création d'un second département à La Réunion, projet finalement abandonné[3].
Lors des élections municipales de 2008, il l'emporte au premier tour avec 57,7 % des voix. Le maire sortant Bertho Audifax ne s'étant pas représenté, la liste de la droite était menée par Daniel Moreau, son troisième adjoint.
Fin 2009, il fait un bilan de son travail effectué à l'Assemblée nationale auprès de la population[5].
Lors des primaires socialistes de 2011, il apporte un soutien actif à François Hollande, qui l'emporte non seulement à Saint-Benoît, mais également sur le plan départemental, et finalement sur le plan national[6].
Après la victoire de François Hollande lors de l'élection présidentielle de 2012, Jean Claude Fruteau se représente aux élections législatives. Il arrive très largement en tête au premier tour sur l'ensemble de la circonscription, battant le nouveau maire de Saint-André[7], qui était présenté comme son principal rival. Après l'élimination de son concurrent de gauche, Éric Fruteau, il bat au second tour le représentant de l'UMP et maire de Salazie, Stéphane Fouassin, avec plus de 67 % des voix et près de 12 000 voix d'avance[8].
En 2014, il annonce sa candidature aux élections municipales dans sa commune de Saint-Benoît, où il est le maire sortant. À la tête d'une liste profondément remaniée, il est mis en ballotage pour la première fois depuis 1983. Il est finalement largement réélu au second tour, dans le cadre d'une triangulaire, où il affronte son ancien adjoint dissident et le candidat de la droite[11].
En 2020, il démissionne de son mandat de maire, pour raisons de santé[12].
Mort
Le 28 avril 2022, Jean-Claude Fruteau meurt à l'âge de 74 ans des suites d'une longue maladie après plusieurs semaines d'hospitalisation[13],[14]. Il est enterré au cimetière de Saint-Benoît.
↑Jismy Ramoudou, « JC Fruteau : "Hollande a la maturité nécessaire pour l'exercice présidentiel" », inforeunion : Un regard info politique - Ile de La Réunion - Océan Indien, (lire en ligne, consulté le )
↑Gaëlle Malet. Saint-Benoît : Jean-Claude Fruteau démissionne de sa fonction de maire pour raisons de santé. Réunion La 1ère, 6 mai 2020. Lire en ligne