À la fin des années 1980, la rencontre avec l’outil vidéo et Maurice Cullaz, octogénaire ami de toute la planète jazz, lui permet de concilier ses deux passions, le cinéma et la musique, en réalisant des documentaires musicaux : Smoothie, pour et avec Maurice Cullaz, tourné de 1988 à 1992, Tout partout partager avec Ray Lema en 1997, Un violon au cœur avec L. Subramaniam en 1998, Une voix nomade avec Mina Agossi en 2008 et Solo sino pa que avec Bernardo Sandoval en 2010.
Son long métrage documentaire, La Vie comme elle va, diffusé sur Arte en et sorti en salles en , s’est vu décerner le Grand Prix SCAM du documentaire de création 2004. Il a également été nommé par l’International Documentary Association (IDA) et le National film Board Documentary Award (Canada).
Ici Najac, à vous la terre est en sélection officielle, hors compétition au Festival de Cannes 2006. Il est nommé au César du meilleur film documentaire, ainsi que par la Directors Guild Of America (DGA) et par l’International Documentary Association (IDA).
Jean-Henri Meunier se replonge dans le brut, il suit pendant plus de 2 ans un groupe de SDF, dont un vagabond, clown « aux semelles de vent », Fakir, fil rouge de Rien à perdre (2009) qui relate le combat des Enfants de Don Quichotte toulousains pour avoir un toit. Le film est présenté en avant-première au Festival International du Film Documentaire – Thessalonique.
En 2011, il présente Y'a pire ailleurs, libre suite désordonnée de La Vie comme elle va et de Ici Najac, à vous la terre au Festival du Nouveau Cinéma (Montréal).
La trilogie Najacoise est présentée en avant-première en à Documenta Madrid.
En 2012 sort Tout à Gagner, suite de Rien à perdre. Fakir, Roman et Patrick, 3 SDF du campement des Enfants de Don Quichotte de Toulouse ont réussi leur pari. Après avoir démonté leur tente pour intégrer un appartement, ils ont décidé d’avancer, grâce au travail, aux études, à l’amour.
Le réalisateur revient à la photographie et les éditions Au fil du temps présentent à l'automne 2012 Empreintes : « Jean-Henri Meunier prend son temps. Il n’a pas de permis de conduire, il marche à la vitesse de la vie d’un homme, pas plus vite. Il regarde dans le mur, il a les yeux sur la route. Et comme tout le monde, un téléphone portable. Meunier, un mur, la route, un téléphone qui prend des photos : voici un nouveau monde qui prend vie, des êtres vivants, et l’art, à tous les coins de rue. Ayez l’œil ».
En 2015, il présente en compétition au FIFIGROT (Festival International du Film Grolandais de Toulouse) Faut savoir se contenter de beaucoup : Noël Godin et Jean-Marc Rouillan y reçoivent le prix d'interprétation remis par Benoît Delépine.
Depuis 2015, Jean-Henri Meunier s'autoproduit, grâce aux amis qui lui font confiance, le soutiennent et l'accompagnent dans ses aventures cinématographiques ; il réalise « à l'arrache » et en prenant son temps. Il a tourné et monté 8 films qui sont visibles en copie de travail : Incasables, NoMan, LSD (Lente Séparation Douloureuse), Pour une poignée de Sad Hill, Tous Ensemble, La Tête Cachetonnée, Nif Naf (nos intentions fêlées, nos actions fébriles), Pour des queues de cerises.
2004 : Grand prix SCAM du documentaire de création 2004 pour La Vie comme elle va
2015 : Noël Godin et Jean-Marc Rouillan reçoivent le prix d'interprétation au FIFIGROT (Festival International du Film Grolandais de Toulouse) pour leurs rôles dans Faut savoir se contenter de beaucoup.
Nominations
2004 : International Documentary Association (IDA) - Documentary Feature Award pour La Vie comme elle va
2004 : National Film Board of Canada Award pour La Vie comme elle va
2006 : Directors Guild of America (DGA) - Award for Oustanding Directorial Achievement in Documentary pour Ici Najac, à vous la terre