Ancien conseiller du MEDEF, il se définit comme étant de « tradition libérale de droite »[1] et il est connu pour militer en faveur d'un protectionnisme européen[2].
Biographie
Dans le livre La trahison des économistes, il remet en cause un certain nombre d'idées courantes concernant la mondialisation, réfutant notamment que la perte des emplois industriels puisse être compensée par les nouveaux emplois créés dans les services et d'une manière générale la théorie des avantages comparatifs. Jean-Luc Gréau prône une indépendance alimentaire et énergétique pour l'Europe et appelle à l'instauration d'un protectionnisme aux frontières de l'Europe, dont il affirme qu'il autoriserait une revalorisation du travail et donc un redéploiement de la demande intérieure[3].
Loin de concevoir une autre économie, Jean-Luc Gréau développe à la fois une analyse sur des anomalies du capitalisme, une critique de la société consumériste, du libérisme[réf. nécessaire] et du keynésianisme, selon lui responsables en partie de l'augmentation des dépenses publiques[réf. nécessaire]. Jean-luc Gréau revient aussi sur l'histoire du capitalisme et les controverses actuelles (Braudel)[5]. Enfin, face à ces anomalies[Lesquelles ?] qui fragilisent les sociétés occidentales, notamment européennes, l'auteur propose une rationalisation du capitalisme et un changement de nos comportements individuels (générosité, concordance politique et économique entre sociétés semblables), ce qui débouche sur une sorte de protectionnisme ou plus exactement une préférence communautaire.
2005 : L'avenir du capitalisme, éditions Gallimard
2008 : La trahison des économistes, Coll. Le Débat, éditions Gallimard, 250 p.[3]
2012 : La Grande Récession (depuis 2005) : Une chronique pour comprendre, éditions Gallimard[6]
2020 : Le secret néolibéral, éditions Gallimard[7]
Articles
« L’agonie de l’euro » pp.61-69, Revue Perspectives Libres no 1, sous la dir. de Pierre-Yves Rougeyron : « Que reste-t-il de l'Europe ? », 107 pages, Janv. 2011, (ISBN979-10-90742-02-4).