Avocat à Arras, il s'engage en politique au moment de la création du RPF.
Élu conseiller municipal d'opposition à Arras en 1947, il devient conseiller général en 1949 puis député de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais en 1951.
Pendant ce premier mandat, il participe notamment au règlement de la question des « malgré-nous » en contribuant à la loi Maurice Viollette. Il défend aussi l'usage de l'espéranto.
Situé à l'aile droite du mouvement gaulliste, il se représente aux législatives de 1956 comme « indépendant et paysan », se réclamant d'Antoine Pinay et d'Edgar Faure.
Élu dans la deuxième circonscription au scrutin de liste (le Pas-de-Calais est alors découpé en deux circonscriptions, le département dépassant le seuil de 10 sièges à pourvoir)