Jeanne de Savoie est la fille unique du comte Édouard de Savoie et de Blanche de Bourgogne[1]. Sa date de naissance est inconnue. L'année de 1310 est donnée comme point de repère.
Peu de temps après à la mort de son père, elle revendique le comté de Savoie[3] comme fille unique du de cujus. Soutenu par son époux, elle doit alors engager un conflit avec son oncle Aymon de Savoie soutenu par les États Généraux de Savoie qui avaient déclaré « que les États de Savoie ne tombaient pas de lance en quenouille »[4].
Le papeJean XXII tente d'apaiser le conflit et après la mort au combat en 1333 de Guigues VIII de Viennois, dauphin de Viennois, allié de Jeanne, un accord est conclu par l'entremise du roi de France le . Jeanne abandonne ses droits contre une rente de 6 000 livres tournois. Plus tard le pape Clément VI invite encore le roi à rétablir la paix entre la duchesse de Bretagne et le fils d'Aymon, le tout jeune comte Amédée.
Après la mort en 1341 de Jean III de Bretagne à qui elle n'a pas donné d'enfant, Jeanne de Savoie vit retirée à la cour de France où elle meurt en 1344, après avoir transmis ses droits à son héritier, son cousin germain Philippe d'Orléans[5].
↑ abc et dSamuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires, et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, 1660, pp. 382-383 (lire en ligne).
Marie-José de Belgique (préf. Benedetto Croce), La maison de Savoie : La maison de Savoie : Les origines. Le Comte Vert. Le Comte Rouge, vol. 1, Paris, A. Michel, (réimpr. 1989, Milan, pour le compte de la Fondazione Umberto II & Maria-Josè di Savoia), 425 p..