Licencié comme tous les régiments suisses le , Schiner intègre alors l'état-major de l'armée du Nord comme capitaine adjoint aux adjudants-généraux le [1]. Promu provisoirement adjudant-général chef de brigade le , il participe à la prise de Menin le au sein de la division Moreau[1].
Passé à l'armée d'observation du Rhin le , il combat en Suisse comme chef d'état-major de la division Legrand.Il concourt à la victoire des forces helvético-françaises lors de la Bataille de Finges le 27 mai 1799. Passé à la division Montrichard, il participe aux batailles de Stockach et de Moesskirch, au lendemain de laquelle il est nommé général de brigade le [1]. Il est blessé deux fois lors de la fin de la campagne.
Employé le à la 1re division militaire (Paris), il est muté le au camp de Nimègue et commande la 3e brigade de la division Montrichard au sein de la nouvelle armée de Hanovre[1]. Muté au camp de Saint-Omer le , il remplace le le général Saligny à la tête d'une brigade de la division Vandamme au sein du 4e corps d'armée.
Mis en disponibilité le , il exerce des commandements territoriaux puis reprend du service en 1809 à la tête du contingent hessois de la division Carra-Saint-Cyr[1]. Après avoir combattu en Allemagne, il est rappelé en France le . De 1810 à 1812, le général Schiner commande le département du Loiret, malgré un cours intermède au début de l'année 1812 où il commande une brigade de la garde nationale, puis est envoyé à Utrecht en 1813[1].
Danielle Quintin et Bernard Quintin, Austerlitz : dictionnaire biographique des soldats de Napoléon tombés au champ d'honneur, Paris, Archives et culture, , 298 p. (ISBN2-911665-95-3)
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, Paris, Saffroy, , p. 434-435
Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN2-235-02302-9)