En 1836, alors âgé de 14 ans, il s'installe à Madrid et étudie la philosophie et le droit à l'université centrale. Il devient avocat en 1844.
Par un décret royal du la reine Isabelle le nomme secrétaire de la couronne. En 1849, elle lui octroie le titre de commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique.
Il fonde en 1867 le périodique satirique La Farsa. Après la révolution de 1868, il crée dans la même lancée Don Quijote. Il s'efforce dans les deux publications de ridiculiser les progressistes révolutionnaires.
Durant le règne d'Amédée Ier il est poursuivi par la Partida de la porra, groupe policier dirigé par Felipe Ducazcal y Lasheras et supervisé par Joan Prim et qui a exercé de nombreux actes de répression et de censure contre les partisans idéologies dissidentes. En conséquence, de nombreux théâtres madrilènes n'osaient pas représenter les œuvres de Rico y Amat.
Œuvre
Hors ses publications dramatiques et journalistiques, il publie Poesías serias y satíricas (1842), avec un prologue élogieux de Hartzenbusch, Cuadros de costumbres (qui s'inscrit dans la vague du costumbrismo, en 1844) et une importante Historia política y parlamentaria de España (1860-1861) en trois volumes.
Il laisse une œuvre littéraire importante, grâce à laquelle il est devenu un nom reconnu dans la littérature espagnole du XIXe siècle. La réédition en 1976 de son Diccionario de los políticos, publié originellement en 1855, témoigne de l'intérêt accordé à son œuvre.
Œuvres historiques, politiques et juridiques
Jurisprudencia administrativa, 1847
Diccionario de los políticos, 1855
Historia política y parlamentaria de España, 1860
El libro de los senadores y diputados, 4 tomes, 1862-1868
La unidad católica, 1869
Théâtre
Conspirar con buena suerte, 1853
Costumbres políticas, 1855
La escuela de las madres, 1859
Vivir sobre el país, 1863
El mundo por dentro, 1863
La belleza y el alma, 1864
"¡¡¡El miércoles!!!, 1864
Poèmes
A.S.M. La Reina Isabel II en su enlace
A.S:A: El Infante Don Francisco de Asís
La perla del serrallo
Certains spécialistes de Rico y Amat soutiennent que le poème La desesperación, traditionnellement à José de Espronceda, est l'œuvre du premier.