Dans le nom hongroisTersánszkyJózsi Jenő, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français Józsi JenőTersánszky, où le prénom précède le nom.
Premier enfant d'Etelka Fox et de Jakab Tersánszky il passe son enfance et sa jeunesse dans sa ville natale où son père employé à l'administration des mines mène une existence dissolue qui n'est pas un bon exemple pour un enfant mais une source d'inspiration pour le futur écrivain. La mésentente dans sa famille ne l'empêche pas, en 1906, à Nagybánya, d'obtenir son dipôme de fin d'études secondaires. Ensuite il se dirige vers la peinture puis la musique, deux arts qu'il pratiquera toute sa vie, avant de se lancer dans l'écriture par nécessité si l'on en croit ses confidences. En 1910, la revue Nyugat (« Occident ») publie ses premiers contes et à partir de cette date il n'arrête plus de produire.
Pendant la Première Guerre mondiale, engagé volontaire il est envoyé en 1918 sur front italien en tant que soldat de l'Empire austro-hongrois mais il est fait prisonnier. En 1919, libéré il regagne Budapest.
En 1921 il se marie avec Sári Molnár mais celle-ci meurt en 1960. Il se remarie en 1965 avec Margit Szántó.
Il meurt en 1969 et est inhumé au Cimetière de Farkasrét, à Budapest où l'on peut voir aussi, au 12 rue Avar, la maison qu'il habita pendant trente ans.
Œuvres
1917 : Viszontlátásra, drága... (« Au revoir, chérie... »), son premier roman
1923 : Kakuk Marci ifjúsága (« La Jeunesse de Martin Coucou ») dont d'autres aventures paraissent en :
1934 : Kakuk Marci a zendülők kőzt
1935 : Kakuk Marci vadászkalandjai
1936 : Kakuk Marci szerencséje
1937 : Kakuk Marci kortesúton
1933 : Az amerikaí örökség (« L'héritage d'Amérique »)
1941 : Az amerikaí örökség (« L'héritage d'Amérique »)
1953 : Misi Mókus kalandjai (« Misi, l'écureuil »)
Récompenses
En 1929, 1930, 1931, 1934 il obtient le prix Baumgarten et en 1949 le Prix Kossuth.
Notes et références
Des éléments biographiques ont été relevés dans l'avant-propos rédigé par Aurélien Sauvageot pour le livre Martin Coucou, Kakuk Marci, édité par les éditions Corvina Kiadó à Budapest en 1968.