Situé au sommet d'une butte, dans une position défensive, la structure de forme circulaire domine le village et ses habitations troglodytes[1].
Histoire
Le site est ancien, André Louis donnant une estimation de sept à huit siècles pour la fondation de ce village dit pitonnier[1].
Le , le gouvernement tunisien propose le site pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[2].
Aménagement
Le ksar compte un nombre indéterminé de ghorfas en raison de l'état dégradé du site, ce qui reste se répartissant sur trois à quatre étages, Kamel Laroussi évoquant même cinq étages[1].
De nos jours, le complexe est complètement en ruine[1].
Hédi Ben Ouezdou, Découvrir la Tunisie du Sud, de Matmata à Tataouine : ksour, jessour et troglodytes, Tunis, Hédi Ben Ouezdou, , 78 p. (ISBN978-9-973-31853-4).
André Louis, Tunisie du sud : ksars et villages de crêtes, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, , 370 p. (ISBN978-2-222-01642-7).
Herbert Popp et Abdelfettah Kassah, Les ksour du Sud tunisien : atlas illustré d'un patrimoine culturel, Bayreuth, Naturwissenschaftliche Gesellschaft Bayreuth, , 400 p. (ISBN978-3-939-14604-9).