Le ksar est situé dans la plaine du Ferch, une région favorable à l'agriculture[1]. Le mausolée de Sidi Abdelkader se trouve à proximité[1].
Histoire
La date de fondation du ksar est incertaine : Kamel Laroussi avance la date de 1900 alors que Youssef Moumni évoque les années 1920[1]. D'autres hypothèses évoquent une date plus ancienne, comme le XVIIe siècle[1].
Le , le gouvernement tunisien propose le site pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[2].
Aménagement
Le ksar, de forme trapézoïdale (230 mètres sur 250)[1], compte près de 280 ghorfas réparties pour la plupart sur un étages, avec 72 ghorfas sur deux étages[3]. Laroussi évoque 480 ghorfas en 2004[3].
Si une partie est restaurée, la majorité du bâti est abandonnée, Marinella Arena et Paola Riffa évoquant quelques ghorfas effondrées en 2007 et d'autres présentant des lésions structurelles graves[3].
Hédi Ben Ouezdou, Découvrir la Tunisie du Sud, de Matmata à Tataouine : ksour, jessour et troglodytes, Tunis, Hédi Ben Ouezdou, , 78 p. (ISBN978-9-973-31853-4).
André Louis, Tunisie du sud : ksars et villages de crêtes, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, , 370 p. (ISBN978-2-222-01642-7).
Herbert Popp et Abdelfettah Kassah, Les ksour du Sud tunisien : atlas illustré d'un patrimoine culturel, Bayreuth, Naturwissenschaftliche Gesellschaft Bayreuth, , 400 p. (ISBN978-3-939-14604-9).