Le ksar se situe sur une petite colline dans la plaine de la Djeffara, en surplomb d'un oued[1]. Une mosquée et un puits abandonnés se trouvent à proximité[1].
Histoire
La fondation du ksar est datée de 1910 selon Kamel Laroussi[1].
Le ksar de forme rectangulaire (environ 100 mètres sur 80) compte 74 ghorfas, réparties sur un étage (trois seulement sur deux étages), dont une vingtaine sont effondrées[1]. Il est probable qu'il en ait compté une centaine par le passé[1].
Une huilerie souterraine, partiellement ensablée, se trouve dans la cour[1].
L'ensemble est en ruines et largement ensablé, ce qui protège le bâti[1].
Hédi Ben Ouezdou, Découvrir la Tunisie du Sud, de Matmata à Tataouine : ksour, jessour et troglodytes, Tunis, Hédi Ben Ouezdou, , 78 p. (ISBN978-9-973-31853-4).
André Louis, Tunisie du sud : ksars et villages de crêtes, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, , 370 p. (ISBN978-2-222-01642-7).
Herbert Popp et Abdelfettah Kassah, Les ksour du Sud tunisien : atlas illustré d'un patrimoine culturel, Bayreuth, Naturwissenschaftliche Gesellschaft Bayreuth, , 400 p. (ISBN978-3-939-14604-9).