En juin 1917, il commande une compagnie de combat au 157e régiment d'infanterie (allemand). En juillet 1921, il devient chef de bataillon au 5e régiment d'infanterie (allemand) puis, en mars 1933, est muté dans la Bundesheer et est affecté à un bataillon motorisé (Kraftfahr-Bataillon 3) à Stockerau en Autriche.
Il passe Oberstleutnant (lieutenant-colonel) au 2e régiment de Panzer (Panzer-Regiment 2) de la 1re Panzerdivision en juillet 1937 et est incorporé dans la Wehrmacht en . Il devient un spécialiste des blindés.
En , il commande des troupes rapides d’interventions (Schnelle-Truppen) de la région militaire allemande no 13 (Wehrkreis XIII) située à Nuremberg. En , il est général de division commandant la 386e division d'infanterie et, en février 1943, est transféré en France au groupe d'armées D (Heeresgruppe D) chargé de constituer des unités rapides.
Il prend en le commandement de la 155e Reserve Panzerdivision stationnée à Rennes (qui dépend du 58e corps d’armée blindé de réserve). En , il est nommé « commandant des troupes à l’instruction » à Montargis et, en janvier 1944, prend le commandement de la Schnelle-Brigade 74 en formation dans le secteur de Montargis composée du régiment motorisé 1000 sous le commandement du colonel Coqui, du régiment motorisé 1010 qui ne sera, finalement, pas mis sur pied, du bataillon de reconnaissance AA1000 sous le commandement du commandant Enss et de deux bataillons antiaériens.
En , il effectue, avec sa brigade, une retraite en direction de Clermont-Ferrand, de Dijon et combat à Mirecourt et à Colmar. À partir du , le GenMaj Curt (von) Jesser dirige la « forteresse Styrie » en Autriche (Festungsabschnitt Steiermark).
Après-guerre
Le , il est fait prisonnier par l’armée britannique. Inculpé pour crime de guerre, il est interné aux camps de prisonniers de Saint-Fons puis du Larzac. Le le tribunal militaire de Lyon ordonne un non-lieu.
Il est relâché le . Le , un nouveau jugement où le tribunal militaire de Bordeaux ordonne également un non-lieu.
Le , il meurt à Vienne en Autriche. Le , le tribunal de Lyon ordonne un non-lieu définitif.