Après avoir quitté le petit-séminaire de Moûtiers en 1842, il entre au noviciat des Capucins à La Roche-sur-Foron[1].
Ami d'Antoine d'Abbadie, après une mission aux Seychelles (1851) où il construit la première églisecatholique des îles Seychelles, il en est expulsé par les Britanniques en 1853[1]. Léon des Avanchers entreprend alors une expédition en Abyssinie pour se rendre dans des pays encore plus au sud, quasiment inconnus par les chercheurs européens et encore indépendants. Il avait l'idée d'instruire et d'étudier les tribus (1860). Correspondant de la Société Royale de Géographie de Rome, il rachète de nombreux esclaves des négriers locaux pour leur rendre la liberté. Il se rend dans des royaumes Oromos, y inclut le royaume de Géra, et dans l'empire africain de Kefa, qui contrôlait à l'époque un nombre de petits royaumes de la région au nord de l'Omo.
Il est un des premiers chercheurs européens à écrire sur cet état largement fermé encore aux visiteurs de l'extérieur.
Écrit
Esquisse du royaume de Géra, 1866
Notes et références
↑ a et bAlexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 256-257
Bibliographie
Alain Rouaud, Les orientalistes sont des aventuriers, 1999, p. 111-112
Jean-Michel Vasquez, La cartographie missionnaire en Afrique, 2011, p. 341
Alexandre Tarrieu, Léon Des Avanchers, in Cette longue liste d'explorateurs, Bulletin de la Société Jules Verne no 184, , p. 19
Stéphane Henriquet, La Carte et la Croix, un missionnaire explorateur savoyard dans l'Afrique orientale du XIXe siècle. Le Père Léon des Avanchers (1825-1879), Corlet Numérique, 2015