Lagardère News
Lagardère News est la filiale médias du groupe Lagardère. Elle réunit le Journal du Dimanche, Paris Match et d'autres magazines et journaux Les médias de Lagardère News sont dirigés par le milliardaire Vincent Bolloré[4],[5]. HistoriqueEn , Lagardère SCA regroupe au sein de son pôle médiatique l'ensemble de ses activités audiovisuelles et nouveaux médias Europe 1 Communication (radio, régie publicitaire et audiovisuel) et Lagardère Net (anciennement Grolier interactive) sous la marque unique Lagardère Active divisée en Lagardere Active Broadcast et Lagardere Active Broadband[6]. En 2011, le groupe a vendu 212 publications de magazines[7] pour 651 millions d'euros à Hearst Corporation, représentant plus de 15 fois le résultat de ses activités et assortie d'un accord de licence de 8 millions d'euros par an. Mal positionné sur le Web et très dépendant de la publicité, cette cession vise à désendetter la holding du groupe et la recentrer sur le sport avec Sportfive[8]. Didier Quillot a quitté son poste après 5 ans à la tête de Lagardère Active. Arnaud Lagardère a annoncé son départ le , ainsi que la nomination de Denis Olivennes à sa succession à la Présidence du directoire de Lagardère Active[réf. nécessaire]. En , Lagardère SCA annonce la vente de Genao Productions anciennement Timoon Animation à sa direction[9]. En , le groupe cherche un acquéreur pour une dizaine de titres de presse. Sont concernés les magazines Psychologies magazine, Première, Be magazine, Pariscope, Maison & Travaux, Le Journal de la Maison, Campagne Décoration, Mon Jardin & Ma Maison, Auto Moto et Union) afin de se recentrer sur ses marques les plus rentables (Elle, Paris Match, Télé 7 Jours, Télé 7 Jeux, Art & Décoration, Le Journal du dimanche, Version Femina, France Dimanche, Ici Paris, Public, Info Bébés et Parents). La direction précise par ailleurs que les titres qui ne pourraient être vendus seraient arrêtés[10]. Ce projet de cession de titres concernant 350 collaborateurs permanents, les salariés de Lagardère Active se mettent en grève durant 48 heures et menacent de non-parution les titres phares du groupe[11]. Le , après de multiples péripéties, la direction annonce qu'elle renonce aux licenciements prévus et négocie un plan de départs volontaires[12]. Le , le nom du repreneur est annoncé : il s'agit du consortium 4B Media (Groupe Rossel-Reworld Media)[13],[14]. Ces dix titres d'une valeur globale de 55 millions en chiffre d'affaires seront cédés pour une valeur négative : Lagardère Active versera aux repreneurs environ 15 millions d'euros afin de pouvoir financer les plans de départ et combler certaines pertes[15]. En , Lagardère Active signe un partenariat avec Google pour stimuler son offre numérique en ligne[16]. Le , Lagardère Active annonce aux représentants des salariés un plan de départs volontaires dans ses activités presse et publicité. L'effectif de Lagardère Active passeraient de 3 500 à 3 300 personnes, dans le cadre d'un recentrage sur l'audiovisuel qui représente 60 % du chiffre d'affaires, contre 40 % pour la presse[17]. En , Lagardère Active souhaite revendre la plupart de ses activités (hormis Europe 1, le JDD, Paris Match et Lagadère Studios) pour un montant s'élevant entre 400 et 700 millions d'euros[18]. Le , le groupe revend ses radios européennes au groupe tchèque Czech Media Invest (CMI) pour la somme de 73 millions d'euros[19]. Le , le groupe entre en négociation exclusive avec CMI pour la vente des titres Elle France, Version Femina, Télé 7 jours, France Dimanche, Ici Paris, Public et Art & Décoration[20]. Cette volonté de vendre des titres de presse s'inscrit dans une stratégie de désengagement des médias. Entre juillet et , la branche média du groupe a représenté 196 millions d'euros, soit seulement 10 % de l'activité[21]. Le , les radios de Lagardère active finissent de quitter le siège historique rue François-Ier pour rejoindre des locaux en bord de Seine dans le 15e arrondissement de Paris[22]. En , le groupe M6 annonce être entré en négociations exclusives pour reprendre le pôle télévision de Lagardère Active[23]. Arnaud Lagardère souhaite récupérer un montant supérieur à 200 millions d'euros dans cette vente[24]. L’opération aboutit en mai 2019, le groupe M6 acquiert Gulli et 6 autres chaînes payantes pour 215 millions d’euros[25]. Le , les groupes Les Échos-Le Parisien et Canal+ annoncent l'acquisition auprès des groupes Lagardère et France Télévisions de la totalité de la chaine Mezzo, non concernée par la vente précédente, les deux groupes détiendront chacun 50% des parts[26]. Le , le groupe Lagardère annonce avoir vendu une participation de 20 % dans la radio sud-africaine Jacaranda au groupe Kagiso Media pour un montant estimé à 233 millions de rands (15 millions d'euros), vendant également 49,99% de sa régie publicitaire Médiamark pour un montant estimé à 30 millions de rands (environ 2 millions d'euros)[24]. Le , le groupe français Unique Heritage Media annonce être entré en négociations exclusives avec Lagardère Active et avec The Walt Disney Company pour acheter Disney Hachette Presse[27],[28]. Avec cette vente, Lagardère poursuit encore sa stratégie de désengagement des médias[29],[30]. À la suite de la cession de plusieurs actifs (presse, télévision), les marques restantes sont regroupées dans un nouveau pôle nommé Lagardère News[31],[32]. Le , le groupe Vivendi entre dans le capital du groupe Lagardère pour être davantage présent dans le secteur médiatique via la filiale Lagardère News[33]. En juin 2020, Mediawan acquiert Lagardère Studios pour 100 millions d'euros[34]. La vente des activités médias de Lagardère a également un arrière plan politique selon le magazine Challenges, car la présidence de la République d'Emmanuel Macron qui prépare sa seconde campagne présidentielle, déjà inquiète de la montée des audiences de Face à l'info avec Éric Zemmour veut éviter que les médias de Lagardère, Europe 1 mais aussi Paris Match et le Journal du dimanche, ne tombent entre les mains du même employeur, le groupe Canal+, filiale de Vivendi contrôlé par Vincent Bolloré et lui préfèrerait le groupe LVMH de Bernard Arnault[35].[pertinence contestée] Courant 2023 les trois radios (Europe 1, Europe 2 et RFM) seront regroupées dans une société en commandite nommée « Lagardère Radios » ou "Europe Radios group" dirigée par Arnaud Lagardère afin de garantir l'indépendance vis-à-vis de Vivendi (actionnaire majoritaire du groupe Lagardère). Identité visuelle (logo)Historique de la direction
ActivitésLes métiers de Lagardère Active sont la radiodiffusion, la programmation, la production télévisuelle, regroupée dans la structure Lagardère Entertainment, la distribution de films, l'édition de magazines et une activité de régie publicitaire. RadioAvec trois réseaux nationaux, l'ensemble des réseaux de Lagardère Active couvre une population entre 113 et 135 millions d’habitants en 2010/2012[43] ;
Lagardère Active édite également des webradios qui sont les déclinaisons des radios FM du groupe, mais également un service de webradio personnalisé sur internet avec Musiline. Lagardère Active confie à Régie Radio Régions la commercialisation de la publicité locale sur ces radios. Presse magazineEn 2010, la branche média est numéro un dans la presse magazine en France. Elle représente 23 % du chiffre d'affaires de la société avec 37 titres de presse en France et 87 éditions sous licence à l'international[44].
Internet
Applications smartphone
Régie publicitaire
Jeu vidéo
Anciennes activitésAnciennes radios
Chaînes de télévision disparues ou revendues
Titres de presse ou de magazines disparus ou cédés
Lagardère StudiosLa société Lagardère Studios, dirigée par Christophe Thoral, regroupe les sociétés de production et de distribution audiovisuelle de Lagardère Active. En , Lagardère Studios est rachetée par le groupe Mediawan[46].
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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