La commune, dont le nom officiel s'écrit avec l'article « Le », est dénommée uniquement au niveau local sous le nom de « Pont-de-Beauvoisin » comme l'attestent les panneaux routiers placés à l'entrée de la commune, car la ville est l'homonyme de la commune du Pont-de-Beauvoisin, située en Savoie, de l'autre côté de la rivière le Guiers et dont le développement suit un cours parallèle.
Le nombre d'entreprises et d'artisans ébénistes de ces deux communes et de leurs environs font de Pont-de-Beauvoisin, depuis le passage de François Ier, la Cité du meuble, dénomination usitée depuis cette date. On peut y visiter le musée de la machine à bois et de l'outillage à main et parcourir chaque année la foire du meuble au mois d'octobre.
Géographie
Localisation
Le Pont-de-Beauvoisin, le Guiers et l'église Saint-Clément.
Située dans la partie septentrionale du département de l'Isère et en bordure du département de la Savoie, la commune de Pont-de-Beauvoisin se positionne également dans une région de collines dénommée localement sous le nom de Terres froides, au bord du torrent du Guiers, un affluent du Rhône.
Elle était autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.
Son centre-ville se situe à 77 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 55 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 330 km de Marseille et 547 km de Paris[1].
Les limites communales de Le Pont-de-Beauvoisin et celles de ses communes adjacentes.
Géologie et relief
Le territoire pontois se situe dans la plaine du Guiers à l'ouest des gorges de Chailles, formées par cette même rivière et qui sont l'exemple même d'une cluse typique du relief jurassien[2].
En débouchant dans la vallée très ouverte du Pont-de-Beauvoisin, le Guiers s'étale dans une plaine alluvionnaire datant du quaternaire de la vallée du Rhône. Tout le bassin médian-aval présente des caractéristiques aquifères formées de dépôts de sables, de limons ou de molasses[3].
Hydrographie
Pont sur le Guiers.
Le territoire de la commune est principalement bordé par le Guiers, un affluent du Rhône, mais il est également sillonné par quelques ruisseaux de longueur et de débit très modestes :
Le Guiers est une rivière de type torrentiel, d'une longueur de 50 kilomètres[4] qui marquait autrefois la frontière entre la France et les États de Savoie et qui sépare aujourd'hui les deux communes homonymes du Pont-de-Beauvoisin, la commune iséroise étant située sur la rive gauche. La rivière compte également deux affluents au niveau du territoire communal, le ruisseau du bois des Charmes qui marque la limite avec le territoire de la commune de Saint-Jean-d'Avelanne et le ruisseau de Putarel qui contourne le domaine du centre hospitalier Yves Touraine.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 231 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 166,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records PONT-DE-BEAUVOISIN (38) - alt : 284m, lat : 45°31'41"N, lon : 5°40'16"E Records établis sur la période du 01-08-1985 au 04-01-2024
Au , Le Pont-de-Beauvoisin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant treize communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Pont-de-Beauvoisin, dont elle est la commune-centre[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (63,6 %), zones urbanisées (27,4 %), terres arables (4,7 %), prairies (4 %), forêts (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Morphologie urbaine
L'agglomération pontoise, située sur la rive gauche du Guiers, est de dimension relativement modeste et se confond facilement avec sa voisine homonyme, très proche et située en Savoie.
Ces deux communes sont séparées par la rivière, aux allures de torrent et présentent toutes les deux des immeubles de taille modeste, serrés les uns contre les autres et construits au cœur des deux villages, mais aussi, un plus grand nombre de petites maisons et de villas éparpillées, de façon moins dense, principalement situées entre le bourg central et les modestes plateaux qui dominent l'agglomération de chaque côté. On peut noter dans les faubourgs de la commune iséroise, la présence d'immeubles de type résidentiel construits durant la seconde moitié du XXe siècle.
La commune est traversée par l'ancienne route impériale 7 qui deviendra, après la chute du Premier Empire, la route nationale 6, dénommée route de Lyon à l'entrée du territoire pontois, puis rue Alexandre Dumas dans la partie centrale de la commune. Cette voie relativement étroite correspond, avec la place de la République, au noyau ancien de la ville dauphinoise. La route franchit ensuite le Guiers en empruntant un pont qui réunit la commune avec sa voisine homonyme.
Place de la République de Pont de Beauvoisin (Isère).
Le centre du Pont-de-Beauvoisin se présente sous la forme d'un bourg ancien aux rues étroites et encadrées par des petits immeubles, généralement composés de deux ou trois niveaux.
L'urbanisation s'est ensuite essentiellement développée dans un axe nord-ouest/sud-est. Entre 1999 et 2006, la croissance annuelle du parc de logement est de 2,6 %, cette augmentation ayant entraîné un accroissement du nombre de logements, portant leur nombre à 2435 en 2006. La première décennie du XXIe siècle présente une forte augmentation de logements collectifs. Le territoire reste cependant très nettement occupé par un grand nombre de maisons individuelles, particulièrement sous la forme de nombreux lotissements. Sur les 22,5 hectares qui ont été urbanisés entre 2000 et 2011 à vocation résidentielle, 15,30 hectares ont été consacrés à la construction de maisons individuelles, représentant ainsi 68 % des constructions de logements durant cette période, la plus grande partie étant liée à de programmes de lotissements, entraînant directement la diminution de la surface de terres agricoles de la commune[16].
Hameaux, lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers, écarts, lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune du Pont-de-Beauvoisin, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[17].
Le Bain
Le Mont-Fleuri
Le Corbet
La Cornière
Le Thomassin
La Follatière
Le Guillon
La Ginguette
Le Faubourg
La Buquine
Les Sables
Le Giroud
La Rebatière
La Citadelle
le Pré Saint-Martin
Les Brosses
Le Grabier* Le Coulu
Le Marais
La Gare
Le Pont des Éteppes
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 860, alors qu'il était de 1 769 en 2013 et de 1 565 en 2008[I 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Pont-de-Beauvoisin en 2018 en comparaison avec celle de l'Isère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56 % en 2013), contre 61,1 % pour l'Isère et 57,5 % pour la France entière[I 2].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
2
8,3
9,7
Logements vacants (en %)
12,7
7,7
8,2
Projets d'aménagement
Le , la commune signe avec son homologue savoyarde la convention « Petite ville de demain »[18]. Grâce au programme Petites villes de demain, porté par l'État, les deux Pont de Beauvoisin (Isère et Savoie) comptent transformer leur cœur de ville commun et améliorer la qualité de vie des habitants : rénovation de l'habitat, développement d'une nouvelle offre commerciale en centre-ville, mise en valeur du Guiers, de ses berges et du patrimoine, rénovation des espaces publics, transition écologique.
Voies de communication et transports
Voies routières
Les principales voies routières qui traversent le territoire communal sont :
l'autoroute A43 qui relie Lyon à Chambéry passe à proximité des deux communes du Pont-de-Beauvoisin. Deux bretelles autoroutières situées au nord de la commune permet de rejoindre les deux bourgs :
l'ancienne Route nationale 6, venant localement de Lyon et se dirigeant vers Chambéry dans un axe ouest-est. Cele-ci relie Lyon à Chambéry, puis à la frontière italienne, a été déclassée en route départementale 1006 (RD 1006) dans les départements français de l'Isère et de la Savoie. C'est cette route qui franchit le Guiers au niveau des centres-villes des deux communes homonymes.
la route départementale 82 (RD 82), qui traverse le bourg, relie la RD 1075 (commune de Chirens, hameau de l'Arsenal) à la commune de Corbelin, ainsi que la route départementale 40 (RD 40), qui se raccorde à la RD 80 à la limite septentrionale du territoire communal, relie la commune avec celle de Veyrins où elle rejoint la RD 1075.
L'ensemble du territoire de la commune du Pont-de-Beauvoisin en Isère est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), non loin de la zone no 3 située plus à l'ouest[19].
Le nom celtique Labisco ou Lavisco (en territoire allobroge) fut sa première dénomination. Le latin de Pont-de-Beauvoisin est Pons Bellovicinus ou Pons Bellivicinus (qui signifie « voisin de guerre »), et l'on trouve dans les écrits[21], Le Pont au IXe siècle, Pont de Belvezin au XIIe siècle, Belvoysin et Biauvoysin au XIIIe siècle.
Pont : du latin pontĕm (« pont, passage »),
Beauvoisin : de l'adjectif bas latin bellus (« beau ») et vicinium (« voisinage », « village »)[22]. Voisin (vicinus), comme toponyme, est un dérivé du latin vicus (« bourg », « village »)[23].
Les noms officiels tels que définis par le Code officiel géographique pour les deux communes sont « Le Pont-de-Beauvoisin »[I 5],[I 6]. Toutefois, depuis le (date du rattachement de la commune de La Folatière), le nom utilisé localement pour les deux communes est « Pont-de-Beauvoisin » en Isère (sans le déterminant) et « Le Pont-de-Beauvoisin » en Savoie. On va donc au Pont (en Savoie) et à Pont (en Isère) localement.
Les deux Pont-de-Beauvoisin et le pont sur le Guiers
Panneau routier de l'Isère sur le pont (sans article).
Le « Pont » de Beauvoisin.
Panneau routier de la Savoie sur le pont (avec l'article).
La commune du Pont-de-Beauvoisin, située de l'autre côté du Guiers dans le département de la Savoie, elle, fut rattachée en 1860, avec la Savoie, à la France[24]. Les deux bourgs furent frontaliers et il fallait passer de Pont-de-Beauvoisin à Le Pont-de-Beauvoisin pour passer de France en Savoie.
Préhistoire et Antiquité
La découverte sur la commune voisine de Domessin, située en Savoie, d'un polissoir et de haches en pierre polie, permet d'indiquer que les rives du Guiers furent habitées à la fin de la période néolithique, durant les IIIe et IVe millénaires av. J.-C.[25]
Moyen Âge et Renaissance
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Époque Moderne
Pont-de-Beauvoisin est, durant cette période, une ville frontière et, pour cela, elle est le lieu de certains des exploits de Louis Mandrin[26]. La famille Cléret, basée dans cette ville, a fait fortune au début du XVIIIe siècle à partir de la contrebande d'étoffes indiennes dont l'importation était interdite en France. Elle est avec la famille des frères Paris la seule famille à avoir profité à grande échelle des opportunités de la position transalpine du Dauphiné. L'un des petits-fils, Emmanuel Crétet, deviendra le premier des ministres de l'Intérieur de Napoléon Bonaparte[27] et premier directeur de la Banque de France.
Le 6e centenaire du rattachement du Dauphiné à la France a donné lieu en 1949 à une manifestation grandiose dans les deux villes jumelles : tous les bâtiments furent décorés, les habitants déguisés, le tout couronné par une cérémonie présidée par Édouard Herriot, alors président de la Chambre des députés[28].
Durant l'été 2017, le nom de la commune est cité par les médias nationaux et internationaux dans le cadre de ce qui deviendra « l'affaire Maëlys », celle-ci ayant comme point de départ la disparition inexpliquée d'une fillette de 8 ans, Maëlys de Araujo, le dimanche vers trois heures du matin, lors d'une réception de mariage dans la salle des fêtes municipale du Pont-de-Beauvoisin.
Qu'il s'agisse de la victime et sa famille ou du principal suspect de l'affaire et sa famille, aucun des protagonistes de cette affaire n'est pontois, la ville n'étant concernée par cet événement qu'en raison du lieu de l'enlèvement de la fillette.
Politique et administration
La commune du Pont-de-Beauvoisin absorbe en 1963 celle de La Folatière[29].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Isère, la liste DVD menée par Michel Serrano obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 626 voix (46,02 %, 17 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[30] :
François Martinon, maire sortant, PS-PCF-EELV (493 voix, 36,25 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Isère, la liste DVD menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 508 voix (57,01 %, 21 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant largement celle DVC menée par Danielle Bisillon, qui a recueilli 383 voix (42,98 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,36 % des électeurs se sont abstenus[31],[32].
Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats ont été Marine Le Pen (24,48 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (21,84 %, Emmanuel Macron (21,25 %) et François Fillon (17,36 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron a recueilli 841 voix (57,72 %= et Marine Le Pen 616 voix (42,28 %), lors d'un scrutin où 21,41 % des électeurs se sont abstenus[33].
Lors du premier tour de l'élection présidentielle suivante de 2022, les quatre premiers candidats ont été Marine Le Pen (28,57 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron (25,48 %), Jean-Luc Mélenchon (22,80 %) et Éric Zemmour (6,01 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron a recueilli 805 voix (51,94 %) et Marine Le Pen 745 voix (48,06 %). Lors de ce scrutin, 25,69 % des électeurs se sont abstenus[34].
Administration municipale
Compte-tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de vingt-trois membres, dont le maire et ses adjoints[35]
La salle des fêtes communale (dénommée également "Salle polyvalente") est située près de la mairie de la commune, non loin du centre-ville. La mairie la tient à la disposition des associations locales et de ses administrés pour y organiser des festivités, des manifestations publiques et des cérémonies privées.
Établissements sanitaires et sociaux
Le Centre Hospitalier Yves Touraine
Cet établissement public de santé porte le nom d'un médecin et chirurgien, ancien maire de la commune et conseiller général du canton. Cet hôpital local, qui a été créé en 1936 et compte 220 lits, est implanté au nord-ouest du territoire communal. l'établissement comprend un service d'urgences, des services de médecine de court et moyen séjour et possède plusieurs plateaux techniques (service de soins, d'imagerie médicale et de rééducation). Il bénéficie également de la présence d'un centre périnatal de proximité et de plusieurs services de consultations externes[48].
En parallèle avec sa mission sanitaire, l'hôpital comprend également un service médico-social, la Maison de Retraite "Les Mésanges", un EHPAD dont la capacité d'accueil est de 93 lits[49]
La commune dispose, depuis décembre 2022, d'une Maison de Santé Pluridisciplinaire[50] regroupant 35 professionnels (médecins généralistes, médecin et chirurgien vasculaire ophtalmologue endocrinologue ergothérapeutes infirmières infirmière asalée[51] orthophoniste orthoptiste pédicures podologues psychologues). Proche de cette maison de santé est installée une pharmacie depuis janvier 2024.
Équipements sportifs
La commune dispose de plusieurs Gymnases (Palacin, Le Guillon et Pravaz), d'un terrain de foot (Guy Favier), en commun avec la commune savoyarde, de terrains de tennis[52] qu'elle partage avec la Savoie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2021, la commune comptait 3 562 habitants[Note 4], en diminution de 0,34 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Sur la commune sont pratiquées diverses activités sportives et culturelles, Isère Savoie Pont Basket[56] , US Pont de Beauvoisin Football[57] Ponts Domessin Tennis[52].
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Voironnais-Chartreuse, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
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La communauté catholique et l'église du Pont-de-Beauvoisin (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Jacques de la Marche qui comprend vingt autres églises du secteur. Cette paroisse est rattaché au diocèse de Grenoble-Vienne[58].
Économie
Secteurs industriel et commercial
La principale zone d'activité industrielle et commerciale de l'agglomération (dite de la Baronnie) se situe dans la commune voisine et homonyme, près le versant savoyard du Guiers, de l'autre côté du nouveau pont.
La commune iséroise, héberge depuis 2015 une zone commerciale de taille plus modeste, mais en plein développement, située dans le quartier de la Folatière. Ce secteur héberge quelques enseignes de la grande distribution, notamment un supermarché et un hypermarché[59].
Tourisme
La commune dispose d'un Office de Tourisme.
Plusieurs sentiers de départs de randonnées et des départs de Canoé Kayak sont possibles.
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Anciennes inscriptions publicitaires (restaurées) sur la façade de l'ancien bazar.Plaque de la rue centrale.
Une fresque (restaurée) rappelle le Bazar du Travail des Prisons, sur le bâtiment en face du bâtiment la poste, dans lequel étaient vendus les objets fabriqués par les bagnards.
Place et halles
La commune comprend deux places et la trace d'une ancienne halle :
la place de la République, en partie piétonne et hébergeant une fontaine, la place se situe au centre du bourg ancien ;
la place du théâtre de verdure qui comprend, du côté de la route, son monument aux morts. C'est aussi le lieu des expositions agricoles ;
le Théâtre-Halles de la ville, bâtiment détruit dans les années 1960 et dont les traces (colonnes de pierre) ont été utilisées et sont encore visibles sur certains monuments comme le Théâtre de verdure.
Rues
La rue de l'ancien collège est l'une des plus étroites de la commune.
La rue Alexandre-Dumas, ainsi nommée en souvenir d'un résistant local (né dans la commune en 1898 et mort le en déportation), « victime du fascisme », ne fait pas référence à l'écrivain Alexandre Dumas[60].
Musées
La commune compte deux musées.
Le musée de la Résistance régionale et de la Déportation a été créé par un groupe d'ancien résistants locaux avec comme objectif principal de « léguer à la postérité le souvenir de ce qu’a été le combat des résistants face au nazisme et au régime de Vichy ». Des photographies et des documents inédits relatant cette époque historique au niveau local sont présentés sur le site. Il existe des possibilités de visites commentées par d'anciens résistants[61].
Le musée de la machine à bois et de l'outillage à main,unique en France, se situe dans le centre-ville de la commune. Il restitue l'ambiance d'un atelier d'ébénisterie de la première moitié du XXe siècle et permet de comprendre pourquoi la ville du Pont-de-Beauvoisin, fut reconnue comme « Cité du Meuble » depuis le roi François Ier[62]. Ce musée propose un site internet et la visite individuelle est libre[63].
Autres monuments
L'église Saint-Clément est située sur la place du même nom, elle a gardé son orientation (abside) plein ouest. Datant du XVe siècle, cette église paroissiale fut reconstruite en 1760 et la plupart des douze chapelles qui la composaient ont disparu[64].
La ville doit son nom au pont François Ier. L'ouvrage traverse le Guiers, rivière locale qui sépare les deux villes au même nom, l'une en Savoie, l'autre en Isère. Ce pont, initialement en bois, fit l'objet d'un projet en pierre, datant de 1543, établi sous le roi François Ier (d'où son nom) mais il ne fut réalisé qu'en 1583, après sa mort. En dos d'âne, il fut reconstruit avec un tablier plat pour permettre le passage des carrosses. Détruit en 1940 pour s'opposer au passage des troupes d'occupation, il fut reconstruit avec des méthodes modernes (longerons métalliques) et recouvert d'une partie des pierres initiales. Le reste des pierres est encore visible dans le cours d'eau, depuis le pont[65].
Le pont en 1835.
Le pont démoli en 1940.
Reconstruction en 1945.
Un circuit concernant les deux villes homonymes par l'intermédiaire d'un livret, accompagné d'un plan est disponible à l'office de tourisme commun pour explorer les différents sites historiques et les sites remarquables. Il existe également un livret réservé aux enfants[66]
Sites et musées de Pont-de-Beauvoisin
rue de l'ancien collège.
Cour du musée de la machine à Bois.
Entrée du musée.
Intérieur du musée de la machine à bois.
Le musée pontois[67], musée de la vie quotidienne locale, de 1981 à sa fermeture à la suite de la démolition du bâtiment communal[68] qui l'hébergeait et au transfert de ses fonds à la mairie.
Le Pont-de-Beauvoisin dans les arts et la culture
La commune est citée dans les ouvrages :
L'Ombre de Guignol. Magnard. 1998. Editions du Poutan. 2014. Jack Chaboud
La Petite Brocante intime. Nouvelles ("Les bonbons à la menthe", "O bouteille ! O château !")), collectif. Jack Chaboud, avec Philippe et Martine Delerm, Anne et Didier Convard... Le Pré aux Clercs, 1999 ; Pocket, 2000 ; Club Français du livre, 2001 ; Flammarion, 2006.
Personnalités liées à la commune
Emmanuel Crétet (1747-1809), homme politique inhumé au Panthéon, né au Pont-de-Beauvoisin.
Antoine Balland (1751-1821), général des armées de la République, né au Pont-de-Beauvoisin.
Pierre Fournier (1937-1973), journaliste et dessinateur pamphlétaire. Il vécut dans la commune, avec ses parents, instituteurs, nommés au Pont en 1945.
Henri Bertholet (1946), homme politique, né au Pont-de-Beauvoisin.
Stéphane Brosse (1971-2012), skieur-alpiniste, né au Pont-de-Beauvoisin.
Bryan Cantero (1991), athlète, né au Pont-de-Beauvoisin.
Léo Bergère (1996), triathlète né au Pont-de-Beauvoisin, membre de l'équipe de France et double champion du monde
Héraldique, logotype et devise
Blason
Parti au 1er d'azur au dauphin d'argent, barbé, crêté, lorré, oreillé et peautré de gueules ; au 2e, de gueules à trois roses (quintefeuilles) d'or[69].
Serge Guiboud-Ribaud, Chroniques d'une frontière sous l’Ancien Régime : Les 2 Pont de Beauvoisin (1500-1788), Paris, Books on Demand, , 508 p. (ISBN978-2-322-03140-5)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin, il y a cinq villes-centres (Aoste, Le Pont-de-Beauvoisin, Domessin, Le Pont-de-Beauvoisin, Saint-Genix-les-Villages) et huit communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Guillaume Drevet, « Pont-de-Beauvoisin : Michel Serrano débute un nouveau mandat : Le maire sortant de Pont-de-Beauvoisin (Isère), Michel Serrano, briguera un second mandat dans sa commune. », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Souvenir du maire sur la chute du mur de Berlin: « une explosion de liberté » », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ). « À Pont-de-Beauvoisin, l'Allemagne occupe une place privilégiée. Le jumelage des communes iséroises et savoyardes avec celle d'Erbach, dans l'Odenwald (sud de Francfort) aura 47 ans en 2010. Il est l'héritage de l'amitié entre les groupes folkloriques locaux ».