Lee Garim est né en 1943 à Yolha en Mandchourie. Il est diplômé en musique à l'université Sungkyunkwan où il obtient également un diplôme en littérature française. Il a obtenu son doctorat en littérature française à l'université de Rouen en France. Il a enseigné à l'université Sungjeon, à l'université des femmes de Seongshin, à l'université de Rouen, à l'université Inha, et a travaillé en tant que producteur pour la chaîne MBC à Daejeon, en Corée du Sud. Il a également occupé le poste de vice-président de l'Association de langue et littérature françaises en Corée du Sud[2].
Œuvre
L'Institut coréen de traduction littéraire (LTI of Korea) présente son œuvre de cette manière :
La poésie de Lee Garim est caractérisée par l'attention particulière qu'il porte à la création d'images poétiques riches en sens et par une utilisation minutieuse des mots. Son intérêt pour la philosophie française et notamment pour Gaston Bachelard découle de ses recherches sur la matérialité de l'imagination. Alors qu'il développe dans sa poésie une attitude nostalgique envers la promesse d'une vie harmonieuse, il maximise également la créativité linguistique à travers l'utilisation d'images extrêmement contrastées[3]. Ses recueils de nouvelles comprennent La Période glaciaire (Binghagi, 1973), Le Front contre la vitre(Yurichang-e imareul daego, 1981), Triste péninsule (Seulpeun bando, 1989). Il a également traduit des œuvres de Gaston Bachelard dont La Flamme d'une chandelle (Chotburui mihak) et L'Eau et les rêves (Mulgwa kkum). Il a reçu le prix littéraire Jeong Ji-yong[3]. Ses poèmes les plus connus comprennent Un livre de lithographies d'hiver (Gyeo-ul panhwajip, 1966), Lettres de Proust (Peuruseuteu-ui pyeonji, 1966), Les couleurs de l'iris (Dasaegui nundongja, 1969), Entre cinq et sept heures (Daseotshi-eseo ilgopshi sa-i, 1970), Veilleurs de nuit (Yagyeongkkun, 1970), Les Violettes (Orangkaekkot, 1973), Herbes (Pul, 1979), et Une toupie (Paeng-i, 1985)[3].