En , Alain, Nicole et leurs deux enfants Georges, surnommé Kid, et Kelly coulent des jours paisibles dans l'Ain et s'adonnent à leur passion du dimanche : des fêtes américaines de cow-boys, entre rodéo, musique et danse country. Alors que la fête se termine, ils s'aperçoivent que Kelly a disparu.
Une enquête commence, mais devant l'inertie de la police qui pense à une simple fugue, Alain décide de prendre l'affaire en mains. La découverte d'un cahier d'apprentissage intensif de l'arabe et de bulletins de propagande djihadiste sous le lit de Kelly mène rapidement Alain chez Ahmed, un jeune Arabe qui a lui aussi disparu du domicile de ses parents. Pris de colère, Alain part pendant plusieurs années au Yémen et dans d'autres pays arabes à la recherche de sa fille, sans succès. De retour, sa vie conjugale est brisée. Il convainc alors son fils Kid de l'accompagner en Belgique et en Hollande où il flaire des pistes, jusqu'à l'épuisement et la ruine financière. Exténué, il se tue dans un accident de voiture.
Des années plus tard, Georges voit à la télévision l'attaque des tours jumelles du World Trade Center du .
Georges est lui aussi amené à parcourir le monde avec un entêtement aussi fort que celui de son père pour retrouver sa sœur parmi le chaos guerrier de certains pays au risque de sa vie.
Il retrouve Ahmed, lui demande où est Kelly. Georges tue accidentellement Ahmed sous les yeux de sa femme Shazhana. Georges est arrêté, ainsi que Shazhana. Georges voit à la télévision les attentats de Madrid du . Georges et Shazhana sont exfiltrés ensemble vers la France. Shazhana découvre la vie de Georges. Shazhana lui parle de Kelly, elle lui apprend qu'Ahmed avait quitté Kelly. Georges à la radio entend les attentats de Londres de 2005. Il veut aller à Londres en espérant retrouver Kelly mais Shazhana l'en dissuade.
Plus tard on retrouve Shazhana et Georges et leur fils. Le père d'Ahmed recherchant son fils, car sa femme est malade, dit qu'il a une piste en Belgique. Georges finit par retrouver Kelly pour une rencontre très brève.
Fiche technique
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Pour construire son film, Thomas Bidegain s'est basé sur une méthode similaire à celle qu'il emploie avec Jacques Audiard pour écrire les films de ce dernier : transposer les codes du cinéma américain dans un univers plus concret afin de dynamiser les clichés qui peuvent coller aux films. Pour y parvenir cette fois-ci, il s'est principalement inspiré de deux westerns classiques, La Prisonnière du désert, de John Ford (1956) et La Rivière rouge, d'Howard Hawks (1948)[14].