Au XVIIIe siècle, Nicolas Restif de la Bretonne écrit l'histoire, si mêlée avec sa propre imagination que la différence entre la réalité et la fiction est souvent indiscernable. Il fut surnommé « le Hibou », parce que c'était son habitude de parcourir la nuit les rues de Paris. Les Nuits Révolutionnaires, sur la base des Nuits de Paris, se déroulent dans la période 1789-1793 et, plutôt que de donner une description des faits historiques de ces années, rapportent la vie du monde nocturne de Paris. Elles font apparaître d'autres personnages qui ensorcelaient les ombres et, parmi eux, les prostituées, l'homme aveugle et l'allumeur de réverbères.
Caroline Benjo, « La Nuit révolutionnaire : Les Sept Nuits du hibou, ou les Nuits révolutionnaires. Série en sept épisodes, de Charles Brabant. Inspirée par la vie et l'œuvre de Nicolas Restif de la Bretonne », Vertigo, no 4 « Les écrans de la Révolution », , p. 115–120.
Laurent Loty, « Dans les clairs-obscurs du Bicentenaire : À propos du feuilleton de Charles Brabant », Europe, no 732 « Rétif de la Bretonne », , p. 88–95.
Laurent Loty, « Les Nuits révolutionnaires (1989) de Charles Brabant : La série historique d'un Spectateur nocturne » (reprise corrigée et augmentée de Loty 1990), Études rétiviennes, Société Rétif de La Bretonne, no 51, , p. 177–184 (HALhalshs-04025147, lire en ligne).