Lino Ventura est un acteuritalien, né le à Parme (Italie) et mort le à Saint-Cloud (France). Bien qu'ayant réalisé la majeure partie de sa carrière cinématographique en France, l'acteur est resté de nationalité italienne toute sa vie.
Père de quatre enfants dont une fille handicapée, il fonde en 1966 avec sa femme Odette l'association Perce-Neige, destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.
Biographie
Origines et jeunesse
Lino Ventura naît le à Parme, en Italie, sous le nom d'état civil d'Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura[1],[2],[3], des époux Giovanni Ventura, sicilien ayant immigré à Parme, et Luisa Borrini[4],[3],[5], dont il est le fils unique.
En 1927, il est âgé de 7 ans et 10 mois lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler à Paris quelques années auparavant, où il est représentant de commerce. Mais arrivés dans la proche banlieue parisienne, à Montreuil le , la mère et le fils ne trouvent pas Giovanni : le père a disparu. Par la suite, Lino Ventura n'évoquera que rarement et à contrecœur ce père absent. Lino et sa mère s'installent chez des amis dans la ville au 57, rue de Romainville[6], au cœur de la communauté italienne, dont l'intégration ne s’effectue pas sans problèmes. Puis ils déménagent rue Papillon, dans le 9e arrondissement de Paris où Luisa décroche un emploi de femme de chambre à l’hôtel Baudin.
Pour compléter les revenus de sa mère, il quitte l'école et travaille dès l'âge de 9 ans. Il exerce successivement différents métiers : portier, livreur, mécanicien, représentant de commerce, et employé de bureau[7].
Lino Ventura parle le français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprime en italien avec une pointe d'accent de Parme.
Lutteur et catcheur
Ses copains du square Montholon à Paris lui font découvrir le sport[8]. À l'âge de 16 ans, il rencontre Fred Oberlander(en), un champion autrichien de lutte gréco-romaine résidant dans l’hôtel Baudin, où sa mère Luisa a été employée. Oberlander le convainc de s'entraîner régulièrement à la lutte dans la salle du club athlétique des Gobelins[8], puis dans celle de la porte d’Italie. Apprenant l'humilité et la fraternité en pratiquant ce sport, il se forge selon ses termes « une mentalité de gagnant »[9].
En 1935, alors qu'il est coursier dans une agence de voyages, la Compagnie italienne de tourisme (CIT)[8], il y rencontre Odette Le Comte[5], également âgée de 16 ans[10],[11]. Vers cette époque, il vit avec sa mère et, jusqu'en 1942, déclare comme domicile le 20, rue Baudin[5] dans le 9e arrondissement de Paris.
Après la guerre, il entame une carrière de catcheur, plus rémunératrice que la lutte[12], et participe à des combats à la salle Wagram et au Cirque d'Hiver où il lutte sous le nom de Lino[a] Borrini, alias « la Fusée italienne ». Sa carrière de catcheur atteint son apogée en , lorsqu'il devient champion d'Europe des poids moyens pour l'Italie. Elle prend fin la même année le , lorsqu'il est victime d'une double fracture ouverte à la jambe droite à la suite d'une chute mal préparée dans son combat avec Henri Cogan. Il devient alors organisateur de combats pour une vingtaine de catcheurs de son écurie[9].
Carrière cinématographique
Les débuts
En 1953, le réalisateurJacques Becker cherche une force de la nature de type italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. Il rencontre Lino Ventura et souhaite que ce soit lui qui joue le rôle d'Angelo, un chef de gang opposé aux personnages incarnés par Jean Gabin et René Dary. Lino Ventura, peu attiré par le cinéma, décline le rôle dans un premier temps puis, sûr d'essuyer un refus, demande un cachet presque équivalent à celui de Jean Gabin. Le producteur Robert Dorfmann dit non, mais Becker menace d'arrêter le film. À la surprise de Ventura, sa demande est acceptée[14]. À la sortie de Touchez pas au grisbi, grand succès public en 1954, la présence à l'écran de Lino Ventura est telle que toute la profession le remarque. Incertain, pendant les cinq premières années de sa carrière de comédien, Lino Ventura conserve jusqu'en 1958 ses « vrais » métiers d'organisateur de combats de catch et de gérant d'une entreprise de layette[12].
Sans avoir pris de cours de comédie, il passe rapidement du statut d'acteur de second rôle à celui de tête d'affiche, son jeu d'acteur s'affinant. C'est le rôle du Gorille (dans Le Gorille vous salue bien, de Bernard Borderie), en 1958, qui le lance comme vedette à part entière, suivi de Le fauve est lâché de Maurice Labro. Les deux films dont il est la tête d'affiche sont des succès.
Sous la direction de Georges Lautner, il est Fernand Naudin, malfaiteur rangé des voitures dans les Tontons flingueurs (1963) qui attire 3,3 millions de spectateurs et acquiert progressivement le statut de « film culte[16] ». Avec la même équipe, il interprète l'espion Francis Lagneau des Barbouzes (1964) et l'ancien gangster Antoine Beretto dans Ne nous fâchons pas (1966). Ces trois films policiers parodiques sont fréquemment diffusés à la télévision. Au total, Lino Ventura tourne dans quinze films dialogués par Michel Audiard.
En 1972, son rôle du mafieux (Vito Genovese) dans Cosa Nostra, de Terence Young, avec Charles Bronson dans le rôle du repenti Joe Valachi, lui vaut une reconnaissance internationale. Cependant, il refuse plusieurs rôles importants dans des films américains et sa filmographie ne compte que deux productions anglo-saxonnes : La Grande Menace (The Medusa Touch) et Vengeance (Sword of Gideon).
En 1975, le film Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre où il joue un policier en rébellion contre le système et les manigances politiques, remporte un succès populaire avec près de 2 millions d'entrées[17].
Lors du tournage et durant la préparation, sa relation avec son jeune partenaire à l'écran est très positive : Lino Ventura insiste même auprès de la production sur le fait qu'il ne soit pas cité seul en haut de l'affiche mais que la mention soit : « Lino Ventura et Patrick Dewaere dans Adieu poulet »[18].
La critique d’Adieu poulet (1975) dans Le Point, qualifiant de « monstres sacrés » Dewaere autant que Lino Ventura, est flatteuse : « La rencontre Ventura-Dewaere restera dans les annales. Contre le vieux briscard, le poids coq tient crânement le coup : petit poulet deviendra grand »[19].
À partir des années 1980, Lino Ventura tourne moins, comme si son personnage du film de Jacques Deray, Un papillon sur l'épaule, tourné en 1978, où il joue Roland Fériaud, un homme de tous les jours manipulé par des forces obscures, avait changé sa carrière. Il a évoqué ce type de personnage, une victime manipulée, lors d'un entretien, pour décrire son rôle d'espion en sommeil dans Espion, lève-toi, tourné en 1981 : « C'est un type qui, à un moment donné, se retrouve seul, abandonné par ses amis, et par ses ennemis si je puis dire, parce que dans un sens, tout le monde s'arrange sur son dos […], ce sont des situations que j'affectionne particulièrement ». Comme aussi le personnage du général Carlo Alberto dalla Chiesa dans Cent Jours à Palerme (1984) qui tombe sous les balles de la mafia à laquelle il avait osé s'attaquer.
Comme l'explique Claude Pinoteau, Lino Ventura est toujours très exigeant sur le choix de ses rôles. « Il n'aurait jamais accepté de jouer un personnage fourbe ou pervers. Il ne s'identifiait pas aux rôles qu'il interprétait ; ce sont eux qui devaient s'identifier à lui[20] ». Il explique devenir, avec le temps, de plus en plus perfectionniste et reconnaît que c'est « quelque chose d'assez intolérable pour les autres[21] ». Il discute le rôle, les dialogues, exige des changements. « On ne vient pas me voir avec un script terminé en disant : “Lisez ça, on tourne demain” ! Non, ça c'est pas possible, je ne l'ai jamais fait. ».
Lino Ventura, qui adore le théâtre, ne monte pourtant jamais sur une scène. Selon Bernard Blier, « il s'était convaincu qu'il était incapable d'en faire. Le Conservatoire, c'était pour lui un mot magique, la destinée ratée. À la place, il avait fait la guerre dans l'armée italienne[23] ». Lino Ventura expliquait : « Sur un plateau, je suis chez moi. Sur une scène… Je n'ai pas assez de courage pour me torturer. (…) D'ailleurs, soyons honnête, je ne suis pas un acteur, je ne suis ni Laurence Olivier, ni Robert Hirsch. Je ne suis qu'un comédien instinctif[24] ».
Rôles refusés
Au sujet du choix de ses rôles, il déclare : « Quand on me parle d'un personnage à interpréter, je sais d'une façon immédiate si je peux le faire, si ça me convient ou si ça ne va pas ». Ainsi il refuse un rôle dans[12] :
La Valse du Gorille de Bernard Borderie (1959) : Géo Paquet dit « le Gorille » (rôle repris par Roger Hanin). Après avoir connu un grand succès l'année précédente avec Le Gorille vous salue bien, Lino Ventura refuse de se laisser enfermer dans ce personnage et d'être définitivement étiqueté « Gorille » ;
Un condé d'Yves Boisset (1970) : l'inspecteur Favenin (rôle tenu par Michel Bouquet). Lino Ventura refuse d'incarner le rôle-titre, le trouvant trop antipathique[25] ;
Le Vieux Fusil de Robert Enrico (1975) : Julien Dandieu (rôle tenu par Philippe Noiret). Philippe Noiret explique que Lino Ventura décline la proposition de Pascal Jardin car le personnage principal est initialement un homme pacifique qui ne correspond pas à son image de « dur à cuire »[27]. Selon Robert Enrico, c'est le « coup de foudre amoureux » frappant le personnage de Dandieu qui lui pose problème[28] ;
Le Convoi de la peur (Sorcerer) de William Friedkin : Victor Manzon (rôle tenu par Bruno Cremer)[15]. La distribution initiale comporte Steve McQueen, Lino Ventura, Marcello Mastroianni et Amidou. Steve McQueen se retire, car il ne souhaite pas être séparé trop longtemps d'Ali MacGraw, sa compagne ; il est remplacé par Roy Scheider, ce qui entraîne le retrait de Lino Ventura qui, selon le réalisateur, n'aurait pas souhaité que son nom apparaisse en deuxième place sur l'affiche, après celui de Roy Scheider[30] ;
La Chèvre de Francis Veber (1981) : Campana (rôle tenu par Gérard Depardieu). Francis Veber raconte que Lino Ventura refuse que Jacques Villeret joue le rôle de Perrin et donne son accord pour Pierre Richard mais exige un cachet exorbitant[26] ;
Fin 1976, Gérard Oury et Danièle Thompson écrivent un scénario à son intention : L'Entourloupe. Lino Ventura y incarne un chef d'orchestre français qui arrive à New York et se trouve entraîné dans des aventures tragi-comiques au cours desquelles il est confronté à un policier américain. Pour incarner celui-ci, Oury sollicite Woody Allen, Al Pacino et Sylvester Stallone qui refusent, jugeant l'histoire trop déséquilibrée. Un déjeuner est organisé à Los Angeles avec Jack Nicholson, qui scandalise Lino Ventura en prisant de la cocaïne[31],[29]. Découragé par ces refus successifs et conscient du vice de forme dans la construction du scénario, Gérard Oury abandonne le projet.
En , le chanteur et compositeur François Deguelt souhaite se lancer dans la production cinématographique ; il achève un scénario intitulé Mourir à Brest, en confie la réalisation à Bernard Farrel et propose les rôles-titres à Lino Ventura et Patrick Dewaere, qui en ont accepté le principe, mais le film ne se fera pas[32].
En 1984, Lino Ventura part à Macao tourner La Jonque chinoise, un film de Claude Bernard-Aubert. Faute de financement, le tournage est interrompu après quatre semaines, puis définitivement abandonné à la suite du décès de l'acteur.
Le producteur Norbert Saada envisage en 1987 de faire un film sur le général Jeannou Lacaze, ancien directeur du renseignement au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE). Celui-ci serait incarné par Lino Ventura. Le journaliste Charles Villeneuve doit en écrire le scénario évoquant « la France et ses services secrets face à la vague terroriste ». Un déjeuner réunit Lino Ventura, Charles Villeneuve et les généraux Lacaze et Imbot au siège du SDECE. L'acteur se passionne pour le projet qui doit s'intituler Le Sphinx. Sa mort y mettra fin[24].
En 1987, Lino Ventura était sur le point de commencer à travailler sur un film de Francesco Massaro adapté d'un roman de l'auteur italien Renato Olivieri : Maledetto Ferragosto, et dont il devait interpréter le personnage principal, le commissaire Ambrosio[33]. Le film sera finalement réalisé par Sergio Corbucci et sortira en 1988 sous le titre I giorni del commissario Ambrosio, Ugo Tognazzi reprenant le rôle du commissaire.
Particulièrement pudique, Lino Ventura est toujours parvenu à préserver sa vie privée. Son nom n'est jamais prononcé dans la presse « à scandale ». Il l'explique de façon simple : « De passer pour un ours, à un moment, ça arrange très bien les choses, comme ça on vous fout la paix et c'est fini »[21]. Il cultive l'amitié, notamment avec Georges Brassens, Jacques Brel, Jean Gabin, César, Claude Sautet ou José Giovanni. Les plaisirs de la table sont très importants pour lui : « La perspective de manger avec mes copains, c'est pour moi une fête. Être à table avec eux, c'est une véritable communion. »
Le , il épouse Odette Lucienne Le Comte[5] (morte le à Trélazé[35],[10]), son amour de jeunesse, rencontrée en 1935 dans l'agence de voyages où il travaillait. Ils auront quatre enfants[3] : Mylène (1946-1998, morte dans un accident d'avion[36]), épouse de Claude Lasserre, fils de René Lasserre (1912-2006), Laurent (1950-2022)[37], Linda en 1958 et Clélia en 1961 (auteure et scénariste)[4]. Peu présent auprès de sa famille à cause des tournages qui s'enchaînent, il lui consacre néanmoins son mois de juillet chaque année au cap Ferret (Gironde)[38].
Leur fille Linda, victime d'un problème à sa naissance, est restée handicapée mentale[39]. Découvrant le manque de structures d'aide et d’accueil pour les enfants handicapés, Lino et Odette Ventura créent en 1966, à la suite de l'appel du [40], l'associationcaritativePerce-Neige, devenue une fondation en [41] à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), où ils vivaient, consacrée à « l'aide à l'enfance inadaptée » en apportant son soutien aux associations existantes travaillant dans le domaine du handicap, et en sensibilisant les pouvoirs publics aux besoins des enfants handicapés et de leurs familles. Leur maison d'époque napoléonienne de Saint-Cloud est rachetée par Jean Dujardin et Nathalie Péchalat en 2016[12].
L’année 1975 marque la première victoire de l’association avec la publication de la loi d'orientation en faveur des personnes handicapées[42] et de la loi no 75-535 du relative aux institutions sociales et médico-sociales[43]. En 1976, l'association Perce-Neige est reconnue d'utilité publique, et six ans plus tard, la première maison Perce-Neige ouvre ses portes à Sèvres. Malgré la disparition de Lino Ventura, Perce-Neige poursuit sa mission et participe à la création d'établissements en France, au nombre de trente-neuf en 2023[44].
Sa fille Clélia a écrit plusieurs ouvrages sur son père. Lino Ventura n'a jamais retrouvé son père, disparu en 1927. Néanmoins, l'acte de mariage de Lino et Odette Ventura, daté du , mentionne que le père réside en Italie à Sorrente[5].
En 2019, Yanou Collart, qui fut attachée de presse dans les années 1960-1990, publie ses souvenirs[29]. Elle y évoque longuement sa liaison amoureuse avec Lino Ventura de 1972 à 1982.
Lino Ventura n'a jamais manifesté publiquement d'engagement politique, expliquant la nécessité de cette neutralité par sa qualité d'étranger en France[45]. Il avait en effet conservé la nationalité italienne, ne souhaitant pas « renier sur un bout de papier avec une signature la terre où [il était] né »[21].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Lino Ventura est un des acteurs les plus populaires de son époque[47].
Durant sa carrière, de 1954 à 1987, il tourne soixante-quinze longs métrages[48], réunissant un total de 130,2 millions d'entrées en France[49],[50], dont plus de 89 millions pour les films dans lesquels il tient un rôle principal[49]. Cinquante-deux des soixante-quinze films auxquels il a participé cumulent entre un million et plus de quatre millions d'entrées[49], son meilleur résultat au box-office français étant atteint avec Un taxi pour Tobrouk (4,9 millions d'entrées en 1961)[49].
Hommages
En 1970, Lino Ventura est caricaturé en centurion Aérobus dans l'album de bande dessinée Astérix - La Zizanie, de Goscinny et Uderzo.
Le , quatre mois après sa mort, Lino Ventura reçoit un hommage à la 13e cérémonie des César.
Dans la ville d'Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne, un lycée professionnel porte son nom depuis 1989 ; un choix des élèves de la première promotion qui ont souhaité mettre en valeur la fondation Perce-Neige, créée à l'initiative de l'acteur et de son épouse[53].
En 1992, le théâtre Lino Ventura à Nice a été inauguré. Depuis, il a une programmation variée dont beaucoup de spectacles musicaux et de danses, dans le registre actuel.
En 2003, Parme, sa ville natale, lui rend hommage en donnant son nom au centre du cinéma de la commune : Centro cinema Lino Ventura.
La nouvelle salle du cinéma Louis Delluc, au Buisson-de-Cadouin, inaugurée en 2018 en présence de son petit-fils Christophe Lasserre-Ventura, président de la fondation Perce-Neige, porte le nom de salle Lino Ventura.
↑ abc et dLes Gens du cinéma, « Fiche de Angiolino Joseph Pascal Ventura, alias Lino Ventura », ses prénoms de naissance ont été traduits en français sur ce site : Giuseppe est devenu Joseph, Pasquale est devenu Pascal ; le nom de jeune fille de son épouse est orthographié à tort en un seul mot Lecomte, sur www.lesgensducinema.com (consulté le ) : « père de Milène, Laurent, Linda et Clélia Ventura fils de Giovanni Ventura et Luisa Borrini Décès : 22 octobre 1987 Lieu : Saint-Cloud (92-France) Cause : d'une crise cardiaque Acte de décès no 545/1987, inhumé au cimetière du Val-Saint-Germain (91) »
↑ ab et cJacques Lafitte et Stephen Taylor, Qui est qui en France, J. Lafitte, , p. 1535.
↑ abcde et f« Archives de Paris, actes de mariage enregistrés par la mairie du 16e arrondissement, vue 6/32, acte no 18 Ventura Le Comte », sur archives.paris.fr (consulté le ) : « Le huit janvier mil neuf cent quarante deux […] devant nous ont comparu publiquement […] Angiolino Joseph Pascal Ventura, employé de bureau […] domicilié à Paris, 20 rue Baudin, fils de Giovanni (Jean) Ventura, sans profession, domicilié à Sorrento (Italie) et de Louise Borrini, son épouse, sans profession, domiciliée à Paris, 20, rue Baudin […] Et Odette Lucienne Le Comte, vendeuse, née à Paris (16e) le […] domiciliée à Paris, 36 rue Hamelin […] »
↑« Ventua Lino (acteur italien) », le site indique comme date d'arrivée en France le alors qu'il mentionne 1927 comme année de départ d'Italie, ce qui est une erreur manifeste, sur bd-cine.com (consulté le )
↑Philippe Durant, Lino Ventura, éditions First, , p. 8.
↑William Friedkin (trad. de l'anglais), Friedkin Connection : les mémoires d'un cinéaste de légende, Paris, Éditions de La Martinière, , 635 p. (ISBN978-2-7324-6601-9), Le Convoi de la peur.
↑Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, Paris, Olivier Orban, , 347 p. (ISBN2-266-03063-9), p. 289
↑« Lino Ventura : « la classe tous risques » », sur Monsieur.fr, (consulté le ) : « Si l’acteur incarne notre pays, il n’a pourtant jamais été français de nationalité. […] Sous un air réservé et bougon, il possède une décontraction et une assurance toute latine. Une peau française, un cœur italien. »