Il exerce comme architecte à Reims où il oriente l'œuvre de son père vers le style Art Déco dans la conception de la Bibliothèque Carnegie[3]. Il exerce ensuite à Paris : il se spécialisera dans les constructions universitaires, religieuses et les sanatoriums.
Il est nommé le comme coordinateur du projet des facultés de lettres et de droit (1965-1967), de cité universitaire et d’École nationale d’ingénieurs et l’École d’enseignement technique pour le campus Talence-Pessac-Gradignan près de Bordeaux[4]. Il supervise le développement du campus jusque dans les années 1970[5]. Il signe le plan général des 250 hectares du campus et une partie de ses bâtiments[6].
Il applique pour cette opération les principes du Mouvement moderne. Ses réalisations s'éloignent des idées rationalistes pour adopter un style puriste.
Façade de la BU Droit-Lettres de Pessac réalisée par Louis Sainsaulieu.
Il est l'architecte du premier chantier de la Cité de la Joie, premier chantier de construction du Mouvement Emmaüs en 1954 immédiatement après l'appel de l'Abbé Pierre[7].
↑Anonyme, « Complexe universitaire de Bordeaux-Talence. Louis Sainsaulieu, Architecte en chef... », L’architecture française, juillet- août 1965, n° 275-276, p. 13-15
↑Anonyme, « Bibliothèque de la faculté des sciences de Bordeaux-Talence. L. Sainsaulieu et P. Daurel, Architectes », L’architecture française, juillet-août 1963, n° 251-252, p. 18
↑(es) HERENG, Jean-Marie, « Construcción de un anfiteatro subterráneo de mil plazas », Informes de la Construcción, janvier 1963, n° 147
↑« Archidoc », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )