Le météorologue ou météorologiste est le scientifique qui travaille en météorologie. Il peut être, soit un chercheur qui travaille à expliquer les phénomènes météorologiques, soit un praticien de cette science qui applique ses connaissances pour produire des prévisions. Dans ce second cas, on parlera souvent de prévisionniste[2],[3].
La qualité de l'air où ils s'intéressent aux phénomènes de transport, de transformation et de dispersion des polluants atmosphériques et peuvent être appelés à concevoir des scénarios de réduction des émissions polluantes ;
Pour devenir météorologue, une personne doit suivre au moins un diplôme de premier cycle universitaire en météorologie. Les normes de l'Organisation météorologique mondiale spécifient que les cours comportent des connaissances en physique et des interactions atmosphériques, les méthodes de mesure et d’analyse des données, le comportement des systèmes météorologiques ainsi que la circulation générale de l’atmosphère et les variations du climat. Le candidat doit appliquer un raisonnement scientifique en vue de résoudre les problèmes qui se posent dans le domaine des sciences de l'atmosphère et de participer à l’analyse et à la prévision météorologique[5].
Pour les chercheurs, cette formation se poursuit par des études supérieures, alors que pour les prévisionnistes, chaque pays a sa propre façon de les former. Par exemple, le service météorologique du Canada a son propre cours de formation après l'université alors que Météo-France prend en charge toute la formation dès lors que la personne a réussi le concours d'entrée à l'école nationale de la météorologie[6].
Dans certains pays, comme aux États-Unis, il y a possibilité d'une formation en météorologie et en communication de niveau collégial ou universitaire, ce qui en fait une troisième voie pour devenir météorologues spécialisé dans les médias[7]. Ceux-ci peuvent faire leur propre prévision et ne sont pas des présentateurs météo qui ne peuvent que diffuser la prévision officielle.
Un groupe de prévisionnistes du Weather Bureau au travail en 1894.
Météorologue en exploitation (prévisionniste) en 2006.
James Stagg, météorologue dans la RAF qui était responsable de trois équipes de météorologistes qui prédirent une accalmie pour le , ce qui permit le débarquement de Normandie.
Edward Norton Lorenz qui travaille sur la théorie du chaos et rend célèbre l'effet papillon avec, en 1972, une conférence au titre choc hoc : Prédictibilité : le battement d'ailes d'un papillon au Brésil provoque-t-il une tornade au Texas ?[14].
Lewis Fry Richardson qui démontre en 1922 qu'il est possible de calculer l'évolution des paramètres météorologiques avec son "usine à prévoir le temps"[16].
« Un météorologue prévisionniste ou prévisionniste météo analyse les relevés effectués sur le terrain pour prévoir le temps qu’il fera dans les prochaines heures et les prochains jours, et prévenir les catastrophes naturelles (Source Météo-France) »
↑Guide sur l’application de normes d’enseignement et de formation professionnelle en météorologie et en hydrologie, vol. 1 OMM-N° 1083, Genève, Suisse, OMM, coll. « Météorologie », , 55 p. (ISBN978-92-63-21083-8, lire en ligne [PDF]), chap. II (« Programme d’enseignement de base pour les météorologistes »), p. 15-31.
↑« Admission et concours », Météo-France, (consulté le ) : « Ce concours peut se passer après le lycée, pour le grade de technicien ou après une licence ou des classes préparatoires pour devenir ingénieur. Le candidat qui a réussi le concours peut même être payé pendant ses études s'il travaille à terme pour Météo-France pendant 10 ans. Il a le statut de fonctionnaire. ».
↑Reding, Raymond., Beaufort : l'amiral du vent : une vie de Sir Francis Beaufort (1774-1857), Saintes/Paris, le Croît vif / les Indes savantes, , 265 p. (ISBN978-2-36199-559-1, OCLC1013596077, lire en ligne).
↑Meteo France, « Glossaire », sur www.meteofrance.fr (consulté le ).
↑E. van der Swaluw, S. S. Drijfhout et W. Hazeleger, « Bjerknes Compensation at High Northern Latitudes: The Ocean Forcing the Atmosphere », Journal of Climate, vol. 20, no 24, , p. 6023–6032 (ISSN0894-8755, DOI10.1175/2007JCLI1562.1, lire en ligne, consulté le ).
↑Carlos Madrid (trad. de l'espagnol, préf. Etienne Ghys), Le papillon et la tornade, Barcelone, RBA France, coll. « Le monde est mathématique », , 135 p. (ISBN978-2-8237-0126-5), p. 58-65