Écartelé: aux 1re et 4e, mi-parti de fascé d'or et de sinople (Crussol), d'or à trois chevrons de sable (Levis); aux 2e et 3e, contre-écartelé, d'azur à trois étoiles d'or, rangées en pal (Gourdon), et d'or à trois bandes de gueules (Genouillac); sur le tout de gueules à trois bandes d'or (Uzès).
Elle compte parmi ses représentants des officiers généraux, un gouverneur, des prélats, une femme de lettres au XVIIIe siècle et des députés en 1789 et au XIXe siècle.
La famille de Crussol prouve sa noblesse depuis 1215 et a été admise aux honneurs de la Cour au XVIIIe siècle[1].
Bastet[1] : « un sobriquet prit par Gérald Bastet ou Bastetz, seigneur de Crussol, de Cruszol, qui vivait en 1160 »[2]. Crussol (du nom d'une baronnie située se situe dans le Vivarais près de Valence)[3] pour finir par substituer complètement le nom de Crussol à son patronyme d'origine.
Par mariage en 1486, elle reçoit la terre d'Uzès qui sera érigée en duché en 1565 et en pairie en 1572.
Le titre de duc de Crussol est porté par le fils aîné du duc d’Uzès. Il a été donné cinq fois par le roi par lettres patentes de duc à brevet entre 1674 et 1815.
Le duc de Crussol a reçu ce titre soit sur démission de son père, le duc d’Uzès, en 1674 et en 1755, soit comme titre d’attente en 1727, 1777 et 1815.
Lors d’une démission, le duc de Crussol siégeait alors au parlement de Paris comme pair de France à la place du duc d’Uzès.
En 1830, le duc de Crussol remplaça son père, le duc d’Uzès, à la Chambre des Pairs.
En 1871, le duc de Crussol siégea à l’Assemblée Nationale comme député du Gard.
Avant la première lettre patente de duc de Crussol, le fils aîné du duc d’Uzès portait le titre de comte de Crussol, titre appartenant au duc d’Uzès.
Aux 19e, 20e et 21e siècles, le titre a été et est toujours porté par courtoisie par le fils aîné du duc d’Uzès.
La maison de Crussol est avec la maison de Noailles un exemple de titre ducal donné par le roi au fils aîné depuis 1674.
Jusqu'en 1486 : fascé d'or et de sinople, de Crussol
1486-1546 : parti au 1er fascé d'or et de sinople de six pièces; au 2e de gueules aux trois bandes d'or, qui est d'Uzès
Depuis 1565 : écartelé, aux 1er et 4e, parti Crussol, Lévis; aux 2e et 3e, contre-écartelé de Gourdon, Genouillac; Uzès sur le tout
Devise : Ferro non auro (« Par le fer, non par l’or »)
Notes et références
↑ ab et cRégis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, année 2002, pages 70 et 193.
↑ a et bEdmond Maignien, Généalogie et armoiries dauphinoises, Grenoble, X. Drevet, , 64 p. (htthttps://www.google.fr/books/edition/G%C3%A9n%C3%A9alogies_et_armoiries_dauphinoises/UlY1DRtFsrcC?hl=fr&gbpv=1), p. 16.
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.XII. Cos-Cum, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), pp. 379-384, Crussol d'Uzès.