Les ducs de Bourgogne de la maison de Valois rivalisent dès lors en prestige avec leurs cousins royaux, ayant uni un grand nombre de fiefs français et impériaux, parmi les plus riches d'Europe, sous leur domination. Cependant, le projet d'ériger cet État bourguignon en royaume autonome échoue lorsque le dernier duc, Charles le Téméraire, est tué à la bataille de Nancy en 1477. Le dernier souverain de la dynastie, la duchesse Marie de Bourgogne, tente d'affirmer son autorité et, ce faisant, se marie à Maximilien de Habsbourg. La majeure partie de ses terres passent à sa mort à son fils aîné, Philippe le Beau, mais le duché de Bourgogne lui-même revient au domaine royal français. Marie meurt en 1482, mettant ainsi fin à la maison de Valois-Bourgogne[2]. La descendance de Marie et Maximilien est parfois qualifiée de « maison de Habsbourg-Bourgogne »[3] ou de « Bourgogne-Habsbourg »[4].
↑Dumont Jonathan. “Le lion enfin couronné. Pensée politique et imaginaire royal au cours des premiers voyages espagnols des princes de la Maison de Bourgogne-Habsbourg”. In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 94, fasc. 4, 2016. Histoire médiévale, moderne et contemporaine – Meddeleeuwse, Moderne en Hedendaagse Geschiedenis. pp. 841-882.