Née en Algérie dans une famille kabyle, Malika Benarab-Attou arrive en France en 1968, accompagnée de sa mère et de ses frères pour rejoindre son père, ouvrier chez Renault. Ils s'installent aux Abrets, et elle y passe son enfance avant d'habiter Lyon où elle poursuivra ses études. Dans les années 1980, elle travaille comme formatrice pour adultes pour des publics en insertion. Parallèlement, elle milite dans la lutte antiraciste[2] et pour l'égalité des droits, tout en restant à l'écart de SOS Racisme, qu'elle juge instrumentalisé politiquement.
Au Parlement européen, elle est membre de la commission de la culture et de l'éducation qui concerne également la politique de la jeunesse, du sport, des médias et du multilinguisme. Elle est également membre de la commission de l'emploi et des affaires sociales qui traite notamment des questions relatives à l'intégration sociale et à l'amélioration des conditions de travail.
Malika Benarab-Attou est en outre membre de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée et la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb. À la différence des commissions, qui préparent les actes législatifs qui seront adoptés ou rejetés en séance plénière, les délégations n'ont pas de compétences législatives mais permettent aux députés de voyager dans des pays tiers pour discuter des projets d'association avec ses partenaires[6].
En , elle lance le groupe d'amitié UE-Maghreb. Via un blog dédié et l'organisation de différents événements, le groupe se positionne comme un espace de propositions, d'analyses et de questionnements dans le but de contribuer à un débat public sur la question de l'intégration maghrébine tout en renforçant les liens entre le nord et le sud de la Méditerranée[7].