Cet article concerne la ville indienne. Pour le peuple extraterrestre fictif, voir Le Cinquième Élément.
Mangaluru
Mangalore Mangaluru
De gauche à droite : hôtel de Ville, église Notre-Dame-du-Rosaire, université Yenepoya, temple Gokarnanatheshwara, campus Infosys de Kottara, plage de Tannirbhavi, statue de Shiva, forum Fiza Mall
C'est la troisième grande ville de l'État du Karnataka après Bangalore, la capitale. C'est la seule ville du Karnataka à être connectée par tous les modes de transport - aériens, routiers, ferroviaires et maritimes et avec 5 autres grandes villes en Inde. Le port de New Mangalore est l'un des 13 ports principaux de l'Inde. Mangalore est la « porte du Karnataka. »
Mangalore s'est développé comme port sur la mer d'Oman pendant l'Antiquité et est devenu l'un des grands ports de l'Inde. Il traite aujourd'hui 75 % des exportations indiennes de café et de noix de cajou. Le port sert de point de transit pour le trafic maritime le long de la côte de Malabar.
Mangalore est la plus grande ville et le siège administratif du district de Dakshina Kannada et l'une des villes non métropolitaines les plus multiculturelles de l'Inde. C'est aussi la plus grande ville de la côte de Kanara et de la partie des Ghats occidentaux appelée Malnad.
En plus d'être un centre commercial, industriel, éducatif et sanitaire sur la côte Ouest de l'Inde, cette ville portuaire possède le deuxième plus grand aéroport du Karnataka. L'agglomération urbaine de Mangalore s'étend de Ullal au sud à Surathkal au nord, soit une distance de plus de 30 km. La ville s'est étendue vers l'est jusqu'à Vamanjoor et Padil. Le paysage de la ville est caractérisé par des collines vallonnées, des cocotiers, des ruisseaux d'eau douce et des bâtiments aux toits en tuiles d'argile rouge dur. La ville moderne compte de nombreux gratte-ciel de plus de 30 et 40 étages. Le premier et unique planétarium 3D de l'Inde est situé à Mangalore. Cette cité fait également partie de la liste des villes intelligentes et des 100 villes intelligentes en cours de développement en Inde.
La ville a une élévation moyenne de 22 m au-dessus du niveau moyen de la mer. Le climat est de type Am sous l'influence de la mousson du sud-ouest.
Étymologie
Mangalore aurait été nommée d'après la déesse Mangaladevi, une incarnation de Shakti[2] pour l'hindouisme ou de son équivalent Tara Bhagvati pour la forme Vajrayana du bouddhisme[3].
Selon la légende locale, une princesse de la côte de Malabar nommée Parimala ou Premaladevi a renoncé à son royaume et est devenue disciple du gourou Matsyendranath, le fondateur de la tradition Nath sampradaya. Ayant converti Premaladevi, Matsyendranath la rebaptisa Mangaladevi.
Elle est arrivée dans la région avec Matsyendranath, mais a dû s'installer près de Bolar à Mangalore car elle est tombée malade en chemin. Finalement elle mourut, et le temple Mangaladevi(en) fut consacré en son honneur à Bolar par la population locale après sa mort[4]. La ville doit son nom à ce temple[5].
L'une des premières références au nom de la ville remonte à l'an 715 lorsque l'empereur Tchettian a nommé la ville "Mangalapuram". La ville et la région côtière faisaient alors partie de l'empire Pandya[6].
Selon K.V. Ramesh, président de la Place Names Society of India, le mot Mangaluru a été utilisé pour la première fois en 1345 sous le règne de la dynastie des Sangama du royaume de Vijayanagara.
Beaucoup d'inscriptions sur des pierres de cette période de Vijayanagara désignent la ville par Mangalapura. Ce devait déjà être le cas avant cela, pendant la période de la dynastie Alupa ("Mangala" signifie "prometteur"), mais d'autres explications valables sont proposées :
La ville est nommée Mangaluru en Kannada, en référence à Mangaladevi (le suffixe "uru" signifie "ville").
Sous la domination britannique à partir de 1799, Mangaluru a été anglicisé en Mangalore, l'appellation officielle[7].
Cependant, pour l'historien George M. Moraes, le mot Mangalore est la corruption en portugais de Mangaluru[8].
De plus, les diverses communautés linguistiques de Mangalore emploient chacune des noms différents pour désigner la ville dans leur propre langue:
En Toulou, la langue principale, la ville est appelée Kudla, signifiant jonction, puisque la ville est située au confluent du fleuve Netravati et de son affluent la Gurupura[9],
Le nom de la ville apparaît sur les cartes de l'Inde du cartographe Nicolas Sanson dès 1652[11].
Histoire
Antiquité et époque médiévale
L'importance historique de Mangalore est soulignée par les nombreuses références à la ville par des voyageurs étrangers. Au Ier siècle, l'historien romain Pline l'Ancien fait référence à un lieu appelé Nitrias, comme étant un lieu de débarquement à éviter, à cause des pirates qui fréquentent ses environs[12], tandis que l'astronome grec Claude Ptolémée au IIe siècle, évoque un lieu appelé Nitra. Ces deux savants font probablement référence à la rivière Netravati, qui traverse Mangalore[13].
Cosmas Indicopleustès, un marchand grec, dans son ouvrage du VIe siècle Topographie chrétienne, mentionne Malabar comme siège principal du commerce du poivre et Mangarouth (port de Mangalore) comme un des cinq principaux marchés du poivre à l'exportation en Inde[14],[15].
Mangalore est le cœur d'une région multilingue et multiculturelle distincte le Kanara du Sud, patrie du peuple de langue Toulou[17]. Au IIIe siècle, la ville faisait partie de l'Empire maurya, dirigé par l'empereur bouddhiste Ashoka de Magadha[18]. Du IIIe siècle au IVe siècle, les souverains de la dynastie Kadamba, dont la capitale était Banavasi au Kanara du Nord, régnèrent sur l'ensemble de la côte de Kanara en toute indépendance[19].
Du milieu du VIIe siècle jusqu'à la fin du XIVe siècle, la région de la Kanara méridionale a été gouvernée par ses propres souverains indigènes Alupas qui ont régné sur la région en tant que vassaux de dynasties régionales majeures comme la dynastie des Chalukyas de Badami, les Rashtrakutas de Manyakheta, les Chalukyas de Kalyani, et les Hoysalas de Dwarasamudra[20].
Sous le règne du roi Alupa Kavi Alupendra (1110-1160), la ville fut visitée par le marchand juif Tunisien Abraham Ben Yiju, qui a voyagé entre le Moyen-Orient et l'Inde au XIIe siècle[21]. Le voyageur Marocain Ibn Battûta, qui a visité la ville en 1342, l'appelle Manjarur et déclare que la ville est située sur un grand estuaire, appelé l'estuaire du loup qui est le "meilleur estuaire dans le pays de Malabar"[22],[23].
En 1345, les rois de Vijayanagara gouvernent la région[20] et jusqu'à 1550, le sud du Kanara est divisé entre le district de Mangalore et celui de Barkur avec à leur tête deux gouverneurs. Mais à de nombreuses reprises, un seul gouverneur gouverna à la fois Mangalore et Barkur, et lorsque l'autorité passa aux mains des dirigeants Nayaks de Keladi (1550-1763), il n'y avait plus qu'un gouverneur à Barkur[20].
Le voyageur italien, Ludovico de Verthema, qui a visité l'Inde en 1506, dit avoir vu près de soixante navires chargés de riz prêts à appareiller dans le port de Mangalore[20].
Début de l'histoire moderne
L'influence européenne à Mangalore remonte à 1498, lorsque l'explorateur portugais Vasco de Gama débarque à St Mary's Island à 50 km au Nord de Mangalore[24].
Au XVIe siècle, les Portugais acquièrent d'importants intérêts commerciaux au Kanara. Krishna Deva Raya (1509-1529), le dirigeant du royaume de Vijaynagara entretient des relations amicales avec les Portugais. Le commerce portugais prend progressivement de l'ampleur et les Européens s'efforcent de ruiner le commerce arabe et celui des communautés musulmanes de langue malayalam (Mappila) le long de la côte. En 1524, lorsque Vasco da Gama apprend que les marchands musulmans de Calicut ont des agents à Mangalore et à Basrur, il ordonne le blocus des rivières. En 1526, les Portugais, sous la vice-royauté de Lopo Vaz de Sampaio, prennent alors possession de Mangalore. Le commerce côtier passe ainsi des mains des musulmans aux mains des Portugais[20].
En 1550, le chef Vijayanagara, Sadasiva Raya(en), confie l'administration de la région côtière du Kanara à Sadashiv Nayak de Keladi et celui-ci réussit a établir son autorité politique sur le sud du Kanara en 1554. La désintégration du royaume de Vijayanagara en 1565 donne aux dirigeants de Keladi plus de pouvoir dans cette région[20], mais ils maintiennent le système administratif de Vijayanagara. Les deux provinces de Mangalore et de Barkur continuent d'exister, le gouverneur de Mangalore étant également le chef de l'armée de Keladi dans sa province[20].
L'explorateur, poète et musicien italien Pietro Della Valle est venu ici en 1623-1624[25]. Il a parcouru la côte occidentale de l'Inde de Surate à Calicut.
En 1695, Mangalore est incendiée par des Arabes en représailles aux restrictions portugaises à leur commerce[26].
Après la défaite de Tipû à la quatrième guerre du Mysore en 1799, la ville reste aux mains des Britanniques et leur quartier général établi au Sud Kanara dépend de la présidence de Madras[7],[32],[33].
D'après le médecin écossais Francis Buchanan-Hamilton qui visita la ville en 1801, Mangalore était un port riche et prospère avec une activité commerciale florissante[35].
Le gouvernement colonial britannique n'a pas soutenu l'industrialisation dans la région, et les capitaux locaux sont restés investis principalement dans les prêts fonciers et financiers, ce qui a conduit au développement ultérieur des banques dans la région. Avec l'arrivée des missionnaires européens au début du XIXe siècle, la région a vu se développer des établissements d'enseignement et une base industrielle moderne, sur le modèle des industries européennes[36].
L'ouverture de la Mission luthériennesuisse de Bâle en 1834 a été au cœur du processus d'industrialisation[37]. Les missionnaires ont mis sur pied les imprimeries, les usines de tissage et les tuileries et briqueteries de Mangalore[17].
Lorsque le Kanara qui faisait partie de la présidence de Madras jusqu'à cette époque a été scindé en provinces Nord et Sud en 1859, Mangalore a fait partie du Sud Canara et en est devenu sa capitale administrative[38]. Le Canara du Sud est resté sous la présidence de Madras, tandis que le Canara du Nord a été transféré à la présidence de Bombay en 1862[38].
Histoire moderne
La promulgation à Madras (1865) de la Loi sur l'amélioration des villes a rendu obligatoire la création, le , d'un conseil municipal chargé de l'urbanisme et de l'équipement de la ville[8]. Les jésuites italiens, arrivés à Mangalore en 1878, ont joué un rôle important dans l'éducation, l'économie, la santé et le bien-être social de la ville[39].
Le raccordement de Mangalore en 1907 avec le réseau de chemin de fer du Sud de l'Inde(en) qui connecte le Karnataka au Tamil Nadu, au Kerala, à l'Andhra Pradesh et à Pondichéry, ainsi que la prolifération des véhicules à moteur en Inde dès cette époque, ont accru le commerce et les communications entre la ville et le reste du pays[40].. Au début du XXe siècle, Mangalore est devenu un important fournisseur de main-d'œuvre instruite pour Bombay, Bangalore et le Moyen-Orient[17].
En raison de la loi de réorganisation de l'État indien, Mangalore qui faisait jusque-là partie de la présidence de Madras a été incorporée le dans un État nouvellement créé, l'État de Mysore qui a pris son nom actuel, Karnataka en 1973[41],[42].
Mangalore est la quatrième ville du Karnataka en termes de population et le huitième port de l'Inde, ce qui lui donne accès au littoral de la mer d'Arabie[17]. Mangalore a connu une croissance significative dans les décennies 1970-80, avec l'ouverture à Panambur du port en eau profonde de New Mangalore en 1974 et la mise en service d'une importante usine agrochimique en 1976[43],[44].
Géographie et climat
Topographie
Mangalore est situé dans le district de Dakshina Kannada du Karnataka[45], c'est le siège administratif du district et le plus grand centre urbain côtier du Karnataka[46]. La ville de Mangalore, en tant qu'entité municipale, couvre une zone de 184 km2.
Mangalore est située sur la côte ouest de l'Inde a une altitude moyenne de 22 m[47] et est délimitée à l'ouest par la mer d'Arabie et à l'est par les Ghats occidentaux[45].
La ville est une plaine de 30 km à l'intérieur de la côte qui se transforme en terrain vallonné ondulé fortement à l'est dans les Ghats occidentaux[48]. La géologie de la ville est caractérisée par des sols durs (en latérite) dans les régions vallonnées et sablonneux le long de la côte[46].
Le fleuve Netravati au sud et la rivière Gurupura au nord encerclent la ville[50] et forment un estuaire dans la région sud-ouest de la ville, puis se jettent dans la mer d'Arabie[51]. Les cocotiers, les palmiers et les ashokas constituent la végétation principale de la ville[50].
Climat
Selon la classification climatique de Köppen, Mangalore a un climat de mousson tropicale et est sous l'influence directe de la branche sud-ouest de la mousson de la mer d'Arabie[52]. Mangalore connaît des vents modérés avec des rafales fortes le jour et des vents doux la nuit[53].
La région reçoit environ 95 % de ses précipitations annuelles totales sur une période d'environ six mois, de mai à octobre, le climat restant extrêmement sec de décembre à mars[52]. La moyenne annuelle des précipitations à Mangalore est de 3 796,9 mm[54],[55]. La plus forte pluviométrie enregistrée sur une période de 24 heures est 330,8 mm le [56]. Les mois les plus secs vont de décembre à février[57].
Pendant cette période, les températures diurnes restent inférieures à 34 °C et descendent à environ 19 °C la nuit[58]. Les températures les plus basses enregistrées sont de 15,6 °C à Panambur le et de 15,9 °C à Bajpe le [59]. À Mangalore, la température n'a jamais dépassée 40 °C selon le Service météorologique indien[60], la plus élevée jamais enregistrée étant de 38,1 °C le [61],[59],[62],[63].
Relevé météorologique de Mangalore - Altitude: 22 m (période 1901-2000).
Source : India Meteorological Department[64],[65],[66].
Économie
L'économie de Mangalore repose sur des activités industrielles, commerciales, de transformation agricole et portuaires[67]. Le nouveau port de Mangalore est le huitième plus grand port de l'Inde en termes de manutention de marchandises[68]. Il gère 75 % des exportations de café de l'Inde et l'essentiel de ses exportations de noix de cajou[69]. Au cours de l'exercice 2000-2001, Mangalore a généré pour 4,66 millions de dollars US de recette pour l'État du Karnataka[70]. Les importations par le port de Mangalore concernent le pétrole brut, les huiles alimentaires, le GPL et le bois d'œuvre[71],[72].
Pétrochimie
Les principales entreprises de l'industrie pétrochimique de la ville sont BASF, Mangalore Refinery and Petrochemicals Ltd, Mangalore Chemicals and Fertilizers Ltd (MCF), Kudremukh Iron Ore Company Ltd (KIOCL), Hindustan Petroleum Corporation Ltd (HPCL), Bharat Petroleum Corporation Ltd (BPCL), JBF Petrochemicals[73] et Total Oil India Limited[74].
La Oil and Natural Gaz Corporation (ONGC) prévoit d'investir plus de 8,87 milliards de dollars US dans une nouvelle unité industrielle de 15 millions de tonnes de capacité, comprenant une raffinerie de pétrole, une usine pétrochimique, une unité de production d'électricité et de GNL dans la zone économique spéciale de Mangalore[75].
Indian Strategic Petroleum Reserves Ltd, un fond commun sous l'égide du Oil Industry Development Board, a implanté ses réserves stratégiques de pétrole brut à Mangalore et deux autres endroits en Inde[76],[77]. Sur les 5 mégatonnes stockées, 1,5 mégatonnes sont à Mangalore[78]. L'Inde a construit des capacités de stockages de pétrole brut pour 5,33 mégatonnes à Mangalore, Padur (près d'Udupi) et Visakhapatnam afin d'assurer la sécurité énergétique du pays[79],[80],[81].
Deux parcs informatiques, Export Promotion Industrial Park (EPIP) à Ganjimutt et Special Economic Zone (SEZ) ont été construits près de l'université de Mangalore[89] et un troisième du nom de Soorya Infratech Park est situé à Mudipu[90].
Banques
La Corporation Bank[91], la Canara Bank[92] et la Vijaya Bank[93] sont les trois banques nationalisées établies à Mangalore durant la première moitié du XXe siècle. Mangalore est le siège social de la Corporation Bank et de la Karnataka Bank[94].
La Mangalore Catholic Cooperative Bank (MCC Bank) Ltd[95] la Mangalore Cooperative Town Bank Ltd[96] et SCDCC Bank[97] ont prévu de s'établir à Mangalore.
Produits manufacturés
L'industrie des amortisseurs à lames est présente à Mangalore, avec Canara Workshops Ltd et Lamina Suspension Products Ltd[67].
Le vieux port de Mangalore est un port de pêche situé à Bunder où mouillent un grand nombre de bateaux[98]. Le trafic de ce port était de 122 000 tonnes en 2003-2004[99]. La pêche est un métier traditionnel et ses produits sont exportés dans les régions alentour[100].
Les entreprises mangaloréennes sont très présentes dans la fabrication du bidî (sorte de cigare), le commerce du café et de la noix de cajou, dans l'industrie des tuiles et des briques, bien que tuileries et briqueteries aient décliné en raison du fait que le béton est désormais préféré dans la construction moderne[69],[67]. La tuilerie Albuquerque à Mangalore est l'une des plus anciennes en Inde[101],[102].
La banlieue d'Ullal produit des fils de bonneterie et de coco, tandis que le roulage des bidî est une importante source de revenus pour de nombreux habitants[67].
Le chantier naval de la Bharati Defence and Infrastructure Limited est situé près de Tannirbavi à Mangalore[103].
Selon le recensement de 2011 en Inde, la ville avait 623 841 habitants[109],[110], environ 8,5 % de la population avait moins de six ans et 7 726 personnes vivaient dans des bidonvilles, soit 1,55 % de la population totale[111]. Les taux de mortalité et de mortalité infantile étaient respectivement de 3,7 % et 1,2 %[112]. Le taux d'alphabétisation des hommes était de 96,49 % et celui des femmes de 91,63 %. L'Indice de développement humain (IDH) de la cité est de 0,83.
Religions
L'hindouisme est la religion qui a le plus de fidèles à Mangalore, avec des communautés Bunt, Devadiga, Mogaveera, Billava, des représentants des castesGaniga, Vishwakarma, et Brahmane (des sous-castes brahmanes Kota, Shivalli, Havyaka, Sthanika, Goud Saraswat et Chitpavan). Les Daivadnyas sont la principale sous-caste brahmane[113].
Les chrétiens forment une partie importante de la société mangaloréenne, les catholiques constituant la plus grande communauté chrétienne[114]. Les protestants mangaloréens parlent typiquement le Kannada[115]. Les Anglo-Indiens font aussi partie de la communauté chrétienne mangaloréenne[116].
Mangalore a l'un des pourcentages les plus élevés de musulmans par rapport aux autres villes du Karnataka[117]. La plupart parle la langue Beary[118]. La majorité d'entre eux suivent l'école Shafii de la jurisprudence islamiquesunnite[119].
Mangalore a aussi une petite communauté de Bunt qui sont adeptes du jaïnisme.
Culture
Le Shreemanti Bai Memorial Government Museum (art, archéologie et ethnologie) à Bejai est le seul musée de Mangalore[120].
De nombreuses formes de danses classiques et d'arts populaires sont pratiquées dans la ville. Le Yakshagana, un spectacle de danse et de théâtre qui dure toute la nuit, a lieu à Mangalore[121], tandis que la Hulivesha (danse du tigre), une danse folklorique unique à la ville, est exécutée pendant Dasara et Krishna Janmashtami[122].
La Karadi Vesha (danse de l'ours) est une autre danse bien connue exécutée pendant la fête de Dasara[123].
Les Paddanas, ballades épiques transmises de génération en génération par le bouche à oreille, sont chantées par la communauté Toulou et rythmées par des tambours[123]. Les traditions uniques des Bearys se reflètent dans des chansons folkloriques telles que kolkai (chanté pendant kolata), une danse folklorique de bravoure pendant laquelle les bâtons étaient utilisés comme armes, unjal pat (berceuse traditionnelle), moilanji pat et oppune pat (chanté aux mariages)[124].
Le Evkaristik Purshanv (Konkani) est une procession religieuse catholique annuelle qui célèbre l'Eucharistie le premier dimanche de chaque année[123].
La plupart des fêtes indiennes populaires sont célébrées dans la ville, les plus importantes étant celles de Noël, Pâques et les fêtes de Ganesh Chaturthi. Kodial Theru, aussi connu sous le nom de Mangaluru Rathotsava est un festival unique à la communauté Goud Saraswat Brahmin célébré au temple Sri Venkatramana de Mangalore[125],[126].
Les fêtes de la communauté catholique comprennent la fête de "Monti Fest " qui célèbre la Nativité et la bénédiction des nouvelles récoltes[127].
Le Jaïn Milan, un comité composé de familles de Mangalore, organise chaque année une fête[128], tandis que celle de Mosaru Kudike, pendant Krishna Janmashtami, est célébré par toute la communauté[129],[130].
Aati, une fête vénérant l'esprit protecteur de la ville, a lieu pendant le mois Aashaadha du calendrier hindou[131].
Des fêtes comme Karavali Utsav et Kudlotsava sont mises en valeur par des spectacles de danse, de théâtre et de musique au niveau local et national[132].
Le Buta Kola (culte des esprits), est habituellement pratiquée par la communauté Toulou la nuit[133].
Nagaradhane (l'adoration des serpents) est pratiquée dans la ville en l'honneur de Nagaraja (le roi Nāga), qui est censé être le protecteur des serpents[134], reptiles vénérés car ces ils éradiquent les rongeurs destructeurs de récolte.
Un ancien rituel associé aux temples hindous des zones rurales le Kori Katta[135], est un combat de coqs et un rituel religieux, qui a lieu en principe dans les temples, mais est également autorisé dans d'autres lieux s'il est organisé dans le cadre d'événements religieux ou culturels[136].
Administration municipale
La Mangalore City Corporation (MCC) est chargée du patrimoine et des infrastructures de la ville. La zone urbaine de Mangalore s'étend sur 184 km2, les limites municipales commencent à Surathkal au nord, jusqu'au pont sur le fleuve Netravati au sud et à l'ouest, et jusqu'à Vamanjoor à l'est[137].
Le conseil de la MCC est composé de 60 représentants élus, appelés "corporateurs", ils représentent chacun des 60 quartiers de la ville[138]. Un élu du parti majoritaire est choisi comme maire[139]. Le siège social de la municipalité de Mangalore est à Lalbagh[137].
Jusqu'à la révision de la répartition des élus au parlement de l'Inde, le Lok Sabha et au remaniement des circonscriptions législatives en 2001, Mangalore avait deux représentants au Lok Sabha, un pour la partie méridionale de la ville qui relève de la circonscription de Mangalore et un autre pour la partie nord de la ville qui relève de la circonscription de Udupi[140].
Avec la révision de 2001, l'ensemble du tehsil de Mangalore relève désormais de la circonscription de Dakshina Kannada au Lok Sabha, de sorte que Mangalore n'est plus représenté que par un membre au parlement[141],[142].
En outre, Mangalore envoie trois membres à l'Assemblée législative du Karnataka pour les circonscriptions de Mangalore City South, Mangalore City North et Mangalore.
Le service de police de la ville de Mangalore est dirigé par un commissaire de police[143]. Mangalore est également le quartier général de la Western Range Police, qui couvre les divisions et districts du Karnataka et est dirigée par un inspecteur général de la police[144].
Éducation
Dans les écoles, l'enseignement pré-collégial est principalement dispensé en Anglais et en Kannada, ensuite la langue d'enseignement dans les établissements supérieurs est l'Anglais[145].
Les écoles et collèges de Mangalore sont gérés soit par l'État, soit par des fonds privés et des particuliers. Les écoles sont affiliées au Conseil de l'État du Karnataka, au Conseil central de l'enseignement secondaire et au National Institute of Open Schooling[146],[147],[148].
Les premières écoles établies à Mangalore furent le Lycée de Canara (1891)[149], l'École évangélique de Bâle (1838)[150] St. Ann's High School (1870)[151], Rosario High School (1858)[152] et l'école Milagres (1848)[153].
Les établissements d'enseignement les plus renommés sont les suivants :
NITTE University
Srinivas Institute of Technology
KS Hegde Medical Academy
A. J. Institute of Medical Science
Father Muller Medical College
Father Muller Homeopathic Medical College
Yenepoya Medical College
Srinivas Institute of Medical Sciences and Research Centre
Mangalore Institute of Technology & Engineering (MITE)
Le Kasturba Medical College, fondé en 1953, a été la première faculté de médecine privée en Inde avec le Manipal College Of Dental Sciences[158].
Une bibliothèque publique gérée par la Corporation Bank, est située à Mannagudda[159].
L'Université de Mangalore a été créée le [160]. Elle répond aux besoins d'enseignement supérieur des districts de Dakshina Kannada, Udupi et Kodagu[161] et est une institution de haut niveau accréditée par le National Assessment and Accreditation Council[162].
Il exploite des vols réguliers vers les principales villes de l'Inde et du Moyen-Orient[164],[165]. Par la taille et la fréquentation, c'est le deuxième aéroport de l'État du Karnataka[166]. Les nouveaux terminaux et les nouvelles pistes de l'aéroport répondent aux besoins du fret et des passagers[167]. Les bus publics d'État assurent la liaison entre la ville et l'aéroport[168].
La NH-169 qui va vers le nord-est de Mangalore à Shimoga[172],
La NH-73, longue de 315 km, qui relie Mangalore à Tumkur[173]
La NH-275 qui relie également Mangalore à Bangalore via Mysore[174].
La National Highways Authority of India (NHAI) est en train d'améliorer les routes nationales reliant le port de New Mangalore à Surathkal sur la NH-66 et la NH-75[175] dans le cadre d'un programme de développement de la connectivité portuaire, un tronçon de 37,5 km de ces autoroutes passera de deux à quatre voies[176].
Même si le service d'autobus urbains de Mangalore est dominé par des opérateurs privés, avec des lignes couvrant toute l'étendue de la ville et au-delà, la compagnie de l'État, la Karnataka State Road Transport Corporation (KSRTC) exploite des autobus sur plusieurs lignes[177].
Deux ensembles distincts de lignes d'autobus couvrent respectivement l'espace urbain, tandis que les liaisons interurbaines sont couvertes par les autobus de service et les autobus express[178]. Le KSRTC exploite également des services d'autobus entre Mangalore et d'autres parties de l'État[179].
Les autres acteurs clés qui gèrent les services de bus de Mangalore sont l'Association des opérateurs de bus de Dakshina Kannada (DKBOA) et l'Association des opérateurs de bus du Kanara (CBOA)[180].
Il y a aussi les bus urbains de couleur verte du KSRTC (un projet de développement mis en place lors du Jawaharlal Nehru National Urban Renewal Mission) qui circulent à partir de la gare routière de la State Bank[181] dans différentes parties de la ville et de sa banlieue[182].
Le port de Mangalore dispose de services d'expédition, d'entreposage et de logistique, tandis que le nouveau port de Mangalore traite des cargaisons sèches, en vrac et liquides[191]. Le Nouveau Port de Mangalore est également équipé pour la manutention de lubrifiants pétroliers, de produits bruts et de citernes de GPL[192].
C'est aussi le port d'attache d'une unité de garde-côtes[193]. Ce port artificiel est le huitième plus grand port de l'Inde en termes de manutention de marchandises et le seul grand port du Karnataka[194],[68].
Le cricket est le sport le plus populaire dans la ville qui possède le Mangala Stadium et le B.R. Ambedkar Cricket Stadium[196],[197] et la Sports Authority of India a également mis en place un centre d'entraînement[198].
Le Mangalore Premier League (MPL) est un tournoi de cricket organisé par la Karnataka Regional Cricket Academy[199]. Le Maidan Central ou Nehru Maidan à Mangalore est un autre lieu important qui accueille des tournois nationaux et de nombreux tournois scolaires et universitaires[200].
Le Mangalore Sports Club (MSC) est une organisation très populaire élue membre institutionnel de la Karnataka State Cricket Association (KSCA)[201],[202].
Mangalore a accueilli les deux premières éditions de l'Indian Open of Surfing en 2016[205],[206] et 2017[207],[208]. Le Mantra Surf Club, situé à Mulki a formé des surfeurs pour représenter l'Inde au championnat mondial de Stand up paddle et de Paddleboard de l'International Surfing Association (ISA), qui s'est tenu aux îles Fidji en 2016[209].
Football
Le football est également très populaire dans la ville et se joue généralement dans les maidans. Le Nehru Maidan étant le stade le plus populaire pour les tournois nationaux[210]. La Dakshina Kannada District Football Association (DKDFA), organise chaque année la "Coupe du Jour de l'Indépendance" () sur les terrains de football adjacents au stade Nehru Maidan[211]. Diverses écoles et collèges des districts de Dakshina Kannada, Udupi et Kodagu y participent et les matchs se déroulent dans sept catégories qui vont de l'école primaire supérieure (garçons et filles), aux étudiants et étudiantes des universités[212].
Échec
Les échecs ont aussi beaucoup de succès[213] à Mangalore. La ville est d'ailleurs le siège de la South Kanara District Chess Association (SKDCA), qui a accueilli deux grands tournois d'échecs nationaux[214],[215],[216].
Sports traditionnels
Des jeux traditionnels comme le Kambala (course de buffles), spécifique de la communauté Toulou, disputé dans des rizières en eau[217] et le Korikatta (combat de coqs) sont très populaires[218]. Le Kambala de Kadri est un événement sportif traditionnel organisé dans les limites de la ville[219], cette localité de Mangalore est d'ailleurs nommée "Kadri Kambla" d'après ce sport[220]. Le Kambala de Plikula est un autre événement similaire organisé dans la ville.
Cerf-volant
Comme partout en Asie, les mangaloréens s'adonnent à la pratique du cerf-volant. Mangalore organise des festivals internationaux de cerfs-volants à Panambur Beach qui attirent les amateurs de pays comme la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Australie et le Royaume-Uni[221].
L'équipe locale de cerfs-volistes amateurs participe à ces fêtes, avec des cerfs-volants célèbres appelés "Kathakali", "Yaksha", "Gajaraja", "Bhoota Kola", "Pushpaka Vimana", "Garuda" et "Vibhishana"[222].
Pilikula Nisargadhama, un parc de loisirs, dispose d'un terrain de golf de neuf trous entièrement fonctionnel à Vamanjoor[224],[225].
Le U.S. Mallya Indoor Stadium offre des installations sportives pour le badminton et le basket-ball[226].
Média
Presse écrite
Le Mangalooru Samachara, le tout premier journal en Kannada, a été publié par le Révérend Hermann Friedrich Mögling de la mission de Bâle en 1843[227],[228]. Le tout premier dictionnaire Kannada-Anglais a été publié à Mangalore par Ferdinand Kittel en 1894[229].
Les principaux journaux nationaux de langue anglaise tels que Times of India, The Hindu, le New Indian Express, le Deccan Herald et Daijiworld[230],[231] diffusent des éditions locales à Mangalore[232],[233].
Les périodiques Madipu, Mogaveera, Samparka et Saphala en langue Toulou sont aussi très lus[234].
Les périodiques populaires en langue konkani publiés dans la ville sont Raknno, Konknni Dirvem et Kannik[232]. Un journal en langue konkani, Kodial Khabar est publié tous les quinze jours[232].
Des périodiques Beary comme Jyothi et Swatantra Bharata sont également publiés à Mangalore[232].
Parmi les journaux en Kannada on peut compter, Udayavani, Vijaya Karnataka, Prajavani, Kannada Prabha, Varthabharathi, Samyukta Karnataka et Hosa Digantha[235].
Des journaux du soir tels que Karavali Ale, Mangalooru Mitra, Sanjevani et Jayakirana sont également publiés dans la ville[237].
Télévision et radio
La société de télévision nationale indienne Doordarshan (qui signifie télévision en hindi) offre une couverture télévisuelle nationale et locale[238]. La télévision par câble est représentée par de multiples chaînes diffusées par des réseaux privés indépendants[239]. Canara TV et V4 Digital infotech network transmettent quotidiennement des informations, des direct et des programmes culturels se déroulant à Mangalore et dans les environs via des chaînes locales[240].
Des chaînes cryptées sont à la disposition de tous les téléspectateurs de Mangalore[241]. Les services de réception directe à domicile par satellite sont également disponibles à Mangalore, comme Dish TV, Tata Sky, Sun Direct DTH, Airtel digital TV, Reliance BIG TV ou Videocon d2h[242].
Il existe de multiples chaînes de télévision locales qui diffusent des programmes et des informations en Toulou, Konkani, Beary et Kannada[243]. Namma TV, V4 News et Spandana sont quelques-unes des chaînes de télévision locales[244]. Namma Kudla[245] et Posa Kural[246] sont dédiées aux programmes en Toulou.
All India Radio (AIR) possède un studio à Kadri (avec une fréquence de 100,3 MHz) qui diffuse des émissions pendant les heures d'ouverture[247]. Les stations FM privées de Mangalore comprennent Radio Mirchi 98.3 FM, Big 92.7 FM[248] et Red 93.5 FM[249]. Radio SARANG 107.8 est une radio communautaire gérée par le St. Aloysius College[250].
Cinéma
Mangalore abrite l'industrie cinématographique Toulou, qui sort un film par mois en moyenne[251]. Les drames dans cette langue, joués principalement à l'hôtel de ville de Hampankatta, sont très populaires[158]. En 2006, un festival du film en Toulou a été organisé à Mangalore[252] et le festival Tulu Cinemotsava 2015 y a été organisé en janvier[253].
Services publics
L'électricité à Mangalore est réglementée par la Karnataka Power Transmission Corporation Limited (KPTCL) et distribuée par la Mangalore Electricity Supply Company (MESCOM)[254],[255],[256],[257].
L'eau potable de la ville est fournie par un barrage, situé de l'autre côté du fleuve Netravati à Thumbe, à 14 kilomètres de Mangalore[258],[259],[260]. Le projet de développement urbain et de gestion de l'environnement côtier du Karnataka (KUDCEMP) vise à améliorer les systèmes d'approvisionnement en eau potable et à réduire les fuites et les pertes dans le réseau de distribution de Mangalore[259].
La décharge municipale de Mangalore se trouve à Vamanjoor[261]. La ville génère en moyenne 175 tonnes de déchets par jour, qui sont pris en charge par le service de ramassage de la municipalité de Mangalore[262].
Les services de téléphonie fixe sont offerts en plus des services mobiles GSM[263]. Mangalore est le siège du Dakshina Kannada Telecom District, le deuxième plus grand réseau de télécommunications du Karnataka[264]. Les principaux fournisseurs d'accès Internet haut débit de la ville sont Tata indicom, Airtel et DataOne by BSNL[265]. Bharti Airtel, Vodafone India, Reliance Jio et Idea Cellular[266] ont développé des services 4G dans la ville.
Gastronomie
La cuisine mangaloréenne est largement influencée par la cuisine de l'Inde du Sud, avec plusieurs recettes particulières aux diverses communautés de la région[267]. La noix de coco et les feuilles de curry sont des ingrédients communs à la plupart des curry mangaloréen, tout comme le gingembre, l'ail et le chili[268]. Les plats réputés s'appellent kori rotti, neer dosa, pundi, patrode, Mangalore buns, Mangalore bajji, macaroon[269],[270].
Comme Mangalore est une ville côtière, le poisson est l'aliment de base de la plupart des gens depuis toujours[271],[272]. La gastronomie mangaloréenne est célèbre pour ses plats de poisson et de poulet comme le bangude pulimunchi (maquereaux aigres épicés), le boothai gasi (sardine), la friture d'anjal, le poulet mangaloréen sukka, le kori rotti, le poulet ghee roast[273],[274].
Les spécialités de la communauté hindoue Konkani se nomment daali thoy, bibbe-upkari (à base de noix de cajou), val val, avnas ambe sasam, kadgi chakko, paagila podi, et chane gashi[275].
La sanna-dukra maas (porc, groseille, levure), le bafat de porc, le sorpotel et le mutton biryani des Beary musulmans sont des plats appréciés des catholiques mangaloréens[276]. Les préparations de cornichons tels que happala, sandige et puli munchi sont spécifiques à la ville. Le shendi une liqueur préparée à partir de sève de fleur de coco, est très populaire[123]. La cuisine végétarienne à Mangalore, ou cuisine Udupi, est réputée dans tout l'État et la région.
La cité est également connue pour ses plages de Panambur, Tannirbavi, NITK, Sasihithlu, Someshwara, Ullal, Kotekar et Batapady[281],[282] qui attirent des touristes de tout le pays. Panambur dispose de nombreuses installations, y compris des promenades en motomarine, en bateau ou pour l'observation des dauphins[283].
Le temple jaïnSaavira Kambada Basadi est situé à 34 km au nord-est de Mangalore dans la ville de Moodabidri[284].
La tour de guet de la Sultan Battery, construite sous le règne du sultan Tipû Sâhib, située à Boloor dans la banlieue de la ville, se trouve sur les rives de la rivière Gurupura. On peut y prendre un ferry pour traverser la rivière et atteindre Tannirbhavi Beach[285]. Les cascades d'Adyar se trouvent à la périphérie à environ 12 km de la ville[286].
La ville a développé et entretient des parcs publics tels que Pilikula Nisargadhama[287], le parc Kadri à Kadri, le parc Tagore à Light House Hill, le parc Gandhi à Gandhinagar[288], Tannirbavi Tree Park[289], Arise Awake Park à Karangalpady[290] et le Corporation Bank Park à Nehru Maidan.
La fête religieuse hindoue de Mangalore Dasara(en) qui dure dix jours, a lieu au temple de Sri Gokarnatheswara et attire des dizaines de milliers de fidèles de toute l'Inde[295]. Le temple Mangaladevi attire également une foule de fidèles de tout le pays pendant la fête hindoue de Navratri[296].
↑(en) John Bostock, Pliny the Elder, The Natural History, Londres, Taylor and Francis, (lire en ligne), « 26 (Voyages to India) ».
↑(en) Om P. Prasad, Decay and Revival of Urban Centres in Medieval South India : (c. A.D. 600–1200), vol. Volume 4 of Series in Indian history, art, and culture, Commonwealth Publishers, , 163 p. (ISBN978-81-7169-006-0).
↑(en) Cosmas Indicopleustes, Christian Topography, United Kingdom, The Tertullian Project, .
↑(en) Santosh Kumar Das, The Economic History of Ancient India, Genesis Publishing Pvt Ltd, , 301 p. (ISBN978-81-307-0423-4).
↑(en) « Worst-Case Scenario », The Times of India, (lire en ligne).
↑ abcd et e(en) Gavin Shatkin, Contesting the Indian City : Global Visions and the Politics of the Local, John Wiley & Sons, , 336 p. (ISBN978-1-118-29584-7, lire en ligne), « Chapter 10 : Planning Mangalore: Garbage Collection in a Small Indian City ».
↑(en) Fedrick Sunil Kumar N.I, The basel mission and social change-Malabar and south canara a case study (1830–1956)", University of Calicut, (lire en ligne), « Chapter 6 : The Basel Mission in South Kanara ».
↑(en) K. Puttaswamaiah, Economic Development of Karnataka : A Treatise in Continuity and Change, Oxford & IBH, , p. 33.
↑ abcdef et g(en) N. Shyam Bhat, South Kanara, 1799–1860 : a study in colonial administration and regional response, Mittal Publications, , 244 p. (ISBN978-81-7099-586-9, lire en ligne).
↑ a et b(en) A. Wahab Doddamane, Muslims in Dakshina Kannada : A Historical Study up to 1947 and Survey of Recent Developments, Green Words Publication, .
↑(en) J. Kamath, « Where rocks tell a tale », Business Line, (lire en ligne).
↑(en) « 175 glorious years for Basel Mission Press », The Hindu, (lire en ligne).
↑(en) « 175th anniversary of Basel Mission in Mangalore, Udupi », Deccan Herald, (lire en ligne).
↑ a et b(en) N. Shyam Bhat, Judiciary and Police in Early Colonial South Kanara, 1799–1862, Mittal Publications, , 115 p. (ISBN978-81-7099-820-4, lire en ligne).
↑(en) John B Monteiro, « Last of Italian Jesuits in Mangalore dies in his homeland », Daijiworld Media, (lire en ligne).
↑ a et b(en) « Mangalore was once the starting point of India's longest rail route », The Hindu, (lire en ligne).
↑ a et b(en) P. S. N. Rao, Urban governance and management : Indian initiatives, Indian Institute of Public Administration in association with Kanishka Publishers, Distributors, , 544 p. (ISBN978-81-7391-801-8), p. 402.
↑ a et b(en) V. P. Subrahmanyam, « Some aspects of water balance in the tropical monsoon climates of India », International Association of Hydrological Sciences(IAHS), vol. 140, , p. 327–328 (lire en ligne [PDF]).
↑(en) K. M. Balakrishna, Narayana, Y et Kumari, Anitha, Meteorological Measurements of Mangalore Region for ARMEX Programme (Observations and Data Analysis), Department of Physics (Mangalore University), PDF (lire en ligne), p. 26.
↑(en) A. K. Mishra, Gnanaseelan, C. et Seetaramayya, P., « A study of rainfall along the west coast of India in relation to low level jet and air–sea interactions over the Arabian Sea », Current Science Association, vol. 87, no 4, , p. 483 (lire en ligne [PDF]).
↑(en) Fedrick Sunil Kumar N.I, The basel mission and social change-Malabar and south canara a case study (1830–1956)", University of Calicut, (lire en ligne), « Chapter 6 : The Basel Mission in South Canara ».
↑ a et b(en) Fernandes, Ronald Anil, Naina J. A., Hegde, Bhakti V., Raveendran, Aabha, Padmanabha K. V., Sibanthi et Mayya, Sushma P., « Sixty and still enterprising ... », Deccan Herald, (lire en ligne).
↑(en) Raviprasad Kamila, « It's a treasure of books », The Hindu, (lire en ligne).
↑(en) « Pilikula — Perched for higher growth », Mangalorean.com, (lire en ligne).
↑(en) « Proposed indoor stadium for badminton only: Jain », The Hindu, (lire en ligne).
↑(en) Bageshree S, « First Kannada newspaper was brought out by a German », The Hindu, (ISSN0971-751X, lire en ligne).
↑(en) « Herr Kannada », Deccan Herald, (lire en ligne).
↑(en) « A grammar of the Kannada language in English : comprising the three dialects of the language », Mangalore : Basel Mission Book and Tract Depository, (lire en ligne).
↑(en) « No funds crunch to tackle water scarcity in Dakshina Kannada », Business Line, (lire en ligne).
↑ a et b(en) Gururaja Budhya, « 'Social relevance of decision making' – A case study of water supply and waste water management in Mangalore, Coastal Karnataka, India. », Asian Educational Services, , p. 1–2 (lire en ligne [PDF]).
↑(en) « Karnataka Coastal Project », Duraline Pipes, no October–December 2004, , p. 1 (lire en ligne [PDF]).
↑(en) « Vamanjoor dumpyard turns killer », The Times of India, (lire en ligne).
(en) Census of India, 1971, Office of the Registrar General (Government of India).
(en) Directorate of Economics and Statistics (Government of Karnataka), Economic Survey of Karnataka 2003–04, National Informatics Centre (Karnataka State), , 216–235 p., PDF (lire en ligne), « Economic Infrastructure ».
(en) Directorate of Economics and Statistics (Government of Karnataka), Area, Population, Membership, Revenue, Expenditure & Employment by Municipalities, Karnataka, 2000–2001., National Informatics Centre (Karnataka State), , PDF (lire en ligne).
(en) H.H. Dodwell, The Cambridge History of India, Cambridge University Press Archive, (lire en ligne).
(en) George W. Forrest, Selections from the Letters, Despatches, and Other State Papers Preserved in the Bombay Secretariat, vol. 2, Bombay, Government Central Press, .
(en) Amitav Ghosh, The Imam and the Indian : Prose Pieces, New Delhi, Orient Longman, , 361 p. (ISBN81-7530-047-7, lire en ligne).
(en) South Kanara District Gazetteer, vol. 12, Gazetteer Department (Government of Karnataka), , 33–85 p., « History ».
(en) International Committee of Historical Sciences, Bulletin of the International Committee of Historical Sciences, vol. 7, Les presses universitaires de France, .
(en) Robert Kerr, General History and Collection of Voyages and Travels, vol. 6, George Ramsay and Company, (lire en ligne), « Discoveries, Navigations, and Conquests of the Portuguese in India, from 1505 to 1539 ».
(en) Mangalore City Corporation, Mangalore SEZ Draft (October 2007), 31–48 p., DOC (lire en ligne), « Description of Environment ».
(en) Mangalore City Corporation, Mangalore SEZ Draft (October 2007), 111–134 p., DOC (lire en ligne), « Description of Environment ».
(en) K. S. Lal, Return to roots : emancipation of Indian Muslims, Radha Publications, (ISBN978-81-7487-245-6).
(en) Samuel Lee, Quoted in "Selections from the Travels of Ibn Batuta", Londres, Oriental Translation Committee, (lire en ligne), « On the Malabar Coast ».
(en) Mangalore City Corporation, Integrated Solid Waste Management Operation & Maintenance report, DOC (lire en ligne).
(en) National Council of Applied Economic Research, Traffic Survey of Mangalore and Malpe Ports : Report, Public Works Department, Government of Mysore, .
(en) Pius Fidelis Pinto, « History of Christians in coastal Karnataka, 1500–1763 A.D. », Samanvaya Prakashan, Mangalore, .
(en) Alan Machado Prabhu, Sarasvati's Children : A History of the Mangalorean Christians, I.J.A. Publications, (ISBN978-81-86778-25-8).
(en) South Kanara District Gazetteer, vol. 12, Gazetteer Department (Government of Karnataka), , 86–125 p., « People ».
(en) S. Shrihari, Environmental Concerns for a Typical Fast Developing Indian City : Mangalore, Faculty of Civil Engineering, National Institute of Technology Karnataka, Surathkal, .
(en) Playne Somerset, Bond, E. W., Wright, Arnold et Wright, Playne, Southern India : Its History, People, Commerce, and Industrial Resources, Asian Educational Services, (ISBN81-206-1344-9, lire en ligne).
(en) Edward Thornton, The History of the British Empire in India, Cox and Wyman Printers, (lire en ligne).
(en) George Henry Townsend, A Manual of Dates : A Dictionary of Reference to the Most Important Events in the History of Mankind to be Found in Authentic Records, Warne, (lire en ligne).
(en) P. Gururaja Bhat, Antiquities of South Kanara, Prabhakara Press, .
(en) Dale Hoiberg et Indu Ramchandani, Students' Britannica India, Popular Prakashan, (ISBN0-85229-760-2, lire en ligne), « Mangalore ».
(en) T. W. Venn, Mangalore, Mysore, Wesley Press, .