Marie Albrecht est née le à Siersleben, une petite ville au nord-ouest de Halle. Son père est mineur. Elle fréquente l'école primaire puis travaille comme ouvrière agricole et couturière[1].
Elle est membre de la direction de l'Association des femmes et des filles rouges, dès sa fondation en 1925, comme section féminine de l'Union des Combattants du front rouge (Roter Frontkämpferbund)[1],[3].
En septembre 1930, Marie Ahlers est élue au Reichstag dans la circonscription de Mersebourg et siège jusqu'en mars 1933. Après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, le Parti communiste est interdit et ses militants persécutés. À partir de ce moment là, elle travaille dans l'illégalité, ce qui lui vaut d'être accusée de haute trahison et de trahison d'État et la contraint à vivre dans la clandestinité pendant un certain temps[1],[4].
Entre 1948 et 1953, elle est une membre de l'important Freier Deutscher Gewerkschaftsbund (Fédération des syndicats allemands libres, FDGB). Entre 1958 et 1963, elle fait partie de la Commission d'audit du Parti socialiste unifié[1].
À partir de 1930, Marie Ahlers vit avec Gerhard Taubenheim (1891-1973), qu'elle épouse en 1945 et dont elle prend le nom[6].
↑(de) Abgeordnete aus der Region des heutigen Sachsen-Anhalt, die Opfer der
nationalsozialistischen Diktatur von 1933 bis 1945 in Deutschland wurden, Landtag von Sachsen-Anhalt, , 152 p. (lire en ligne), p. 43.
(de) Andreas Herbst, Taubenheim, Marie, dans Dieter Dowe(de), Karlheinz Kuba, Manfred Wilke(de) (éd. ), FDGB-Lexikon. Funktion, Struktur, Kader und Entwicklung einer Massenorganisation der SED (1945–1990), Berlin 2009.
Liens externes
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :