Mathilde Vischer Mourtzakis, née en , est une poétesse, traductrice et universitaire suisse.
Biographie
Née à Genève en 1974, elle est professeure associée à la Faculté de traduction et d'interprétation[1] de l'Université de Genève depuis 2013. Elle a consacré sa thèse de doctorat (publiée aux éditions Kimé en 2009[2],[3]) au rapport entre traduction et écriture chez les poètes Philippe Jaccottet et Fabio Pusterla[4]. Ses principales publications portent sur la traduction de la poésie et sur les liens entre écriture, traduction et autotraduction[5],[6],[7],[8]. Elle-même a traduit des poètes contemporains[9] de l'allemand (Felix Philipp Ingold[10]) et de l'Italien (Fabio Pusterla[11], Alberto Nessi, Lou Lepori, Massimo Gezzi, Elena Jurissevich, Leopoldo Lonati[12]) vers le français. De 2001 à 2011, elle fait partie du Comité de rédaction de la Revue de Belles-Lettres et collabore aux revues Culturactif.ch, Feuxcroisés et Viceversa littérature ; de 2001 à 2006, elle est assistante au Centre de traduction littéraire de Lausanne et de 2009 à 2011, elle travaille pour les éditions Metropolis.
En 2014, elle publie son premier livre de poèmes en prose, Lisières, qui reçoit le Prix Terra Nova[13] de la Fondation Schiller 2015 et le Prix Louis-Guillaume : « Construit en trois parties, Lisières évoque un deuil, celui d’un enfant à naître dont le cœur soudain s’est arrêté. La lisière, c’est celle entre la vie et la mort, la pensée et le corps, le monde familier et celui, sauvage, de la forêt toujours proche »[13]. En 2019, paraît Comme une étoile qui tombe dans la nuit[14],[15],[16], qui « fait d’une expérience très intime un récit qui touchera chacun dans ce qu’il a d’essentiel »[17].
Elle est membre du Comité scientifique de Babel, festival de littérature et de traduction, du Comité scientifique de la collection des « Cahiers de poésie bilingue » (Presses Sorbonne Nouvelle-Paris 3) et du Jury du Prix Pittard de l'Andelyn[18].
Œuvres
Essais
Mathilde Vischer, Philippe Jaccottet traducteur et poète: une esthétique de l'effacement, Centre de traduction littéraire de Lausanne, [19].