Miguel Obando Bravo a une formation pluri-disciplinaire : il a suivi des études de latin et de grec ancien avant d'obtenir un doctorat en mathématiques, en physique et en philosophie. Il a ensuite étudié la théologie et la psychologie au Guatemala, en Colombie, au Venezuela et à Rome.
Il est alors nommé professeur de mathématiques et de physique dans des écoles supérieures au Nicaragua et au Salvador, puis préfet de discipline dans un séminaire salésien.
Il participe à l'élection de Benoît XVI lors du conclave d'avril 2005. Neuf mois plus tard, il perd sa qualité d'électeur le jour de ses 80 ans, le , c'est pourquoi il ne participe pas aux votes du conclave de 2013 (élection de François).
Il meurt le à Managua au Nicaragua à l'âge de 92 ans.
Engagement politique
Il soutient le candidat conservateur Enrique Bolaños Geyer lors de l’élection présidentielle de 2002. Dans une lettre au Vatican, il dénonce les agissements de certains prêtres qui « jettent la confusion dans l’esprit des fidèles, alors que le danger d’un retour au pouvoir de la gauche se profile à l’horizon » et demande une intervention vaticane[2].
Notes et références
↑(es) « Muere el cardenal Miguel Obando y Bravo a los 92 años », La Prensa, (lire en ligne, consulté le ).