Il devient la principale formation d'opposition démocratique au régime dictatorial de Robert Mugabe mais se scinde en plusieurs fractions à partir de 2005.
Histoire
Le MDC fait activement campagne pour le « non » au référendum des 12 et , qui se solde par le rejet, par 54,7 % des voix, du projet de constitution élaboré par la convention constituante nommée par le président Robert Mugabe.
Aux élections législatives des 24 et , le parti recueille 1 171 051 voix (47,00 %) et 57 sièges sur les 120 sièges de la Chambre de l'Assemblée (House of Assembly) soumis à élection au suffrage universel[1],[2], ce qui, malgré la faible majorité (62) de sièges remportés par le parti présidentiel (la ZANU-PF), ne menace pas le contrôle de celui-ci sur la chambre, grâce à l'appoint des 20 députés nommés par le président.
Lors de l'élection présidentielle des 9-, Morgan Tsvangirai, soutenu par le MDC, recueille 42,0 % des voix, échouant dans sa tentative de battre le président sortant, Robert Mugabe, réélu avec 56,0 % des suffrages.
Lors des élections législatives du , le parti recueille 1 041 292 voix (39,5 %) et 41 sièges sur 120, tandis que la ZANU-PF renforce son emprise sur la chambre en remportant 78 sièges.
Le , pour les élections au Sénat, le MDC recueille 123 628 voix (20,26 %) et 7 sièges sur les 50 soumis à élection au suffrage universel[3], la ZANU-PF remportant les 43 autres sièges. Le MDC connait à cette occasion une scission entre le courant majoritaire et une faction menée par Arthur Mutambara[4] (devenu vice-premier ministre du Zimbabwe en ), qui est cependant reconnue comme la continuité légale du MDC[5].
À la mort de Morgan Tsvangirai en février 2018, Nelson Chamisa est désigné candidat de la coalition à la présidentielle[8], qu'il enregistre comme parti[9]. En septembre 2018, le MDC et le Parti démocrate populaire fusionnent avec le MDC-A sous la direction de Nelson Chamisa. Ce dernier dépose un recours pour récupérer les droits sur la marque MDC[5].
↑« Zimbabwe : Robert Mugabe souhaite se présenter aux élections présidentielles », Le Monde, (lire en ligne)
↑La Chambre d'assemblée (House of Assembly) comprend 150 députés dont 120 sont élus au suffrage universel, 20 sont nommés par le président de la République et 10 sont élus par les chefs traditionnels du pays.
↑Le Sénat (Senate) comprend 66 sénateurs sont 50 sont élus au scrutin uninominal à un tour, 10 sont élus par les chefs traditionnels et 6 sont nommés par le président de la République.